Choc des Producteurs #27 Salle de cinéma
Édition précédente https://www.vodkaste...vie-nocturne/1422099
***
Bienvenue à toutes et à tous pour ce nouveau « Choc des Producteurs ».
************** THEME DE L’ÉDITION ***************
Pour cette vingt-septième édition, @MadMartigan007 le vainqueur de l’édition précédente, a choisi un thème qui est plus que jamais important pour nous cinéphiles et cinéphages : la salle de cinéma
Des premières projections à la fin du XIXe siècle dans les sous-sols des grands cafés à Paris aux projections restés célèbres comme celles de « Psychose » ou celle de « La Grande Bouffe », en passant par des films ayant pour cadre une salle de cinéma comme « Cinema Paradiso » de Guiseppe Tornatore ou voyant leurs climax se dérouler dans une salle de cinéma comme dans « Inglourious Basterds », les films ayant pour thème ou point central la salle de cinéma sont nombreux.
En ces temps difficiles, une poignée d’irréductibles s’accrochent et se tournent vers vous, producteurs et productrices, pour réaliser un film ayant pour thème principal la salle de cinéma.
************* EMPLOI DU TEMPS *************
LUNDI 10 mai : Annonce du thème à 18H00. Inscription avec réalisateur•rice
MARDI 11 mai: Début possible de l'envoi des infos (titre, synopsis).
MERCREDI 12 mai: Dernier délais des inscriptions. Choix de l’acteur/actrice 1 ou des membres de votre équipe.
JEUDI 13 mai : Choix de l’acteur/actrice 2
VENDREDI 14 mai: Choix de l’acteur/actrice 3
SAMEDI 15 mai: Choix de l’acteur/actrice 4
DIMANCHE 16 mai : Choix de la Bande Originale et éventuellement d’un cinquième acteur/actrice.
LUNDI 17 mai: Choix d'un film référence et d'une phrase d'accroche.
MARDI 18 mai: Dernier délais de l'envoi des titres, des synopsis, du nom des membres de votre équipe.
MERCREDI 19 mai: Sortie des films et début des votes à 18H00 ! (!!!)
LUNDI 24 mai: Annonce des résultats au box-office à 20H00 :)
****************** RÈGLES ******************
Merci de lire les règles jusqu'au bout ! :)
Une manche s’organise sur 1 semaine, avant de vous inscrire, soyez sûrs d'être disponibles au moins une fois par jour et d'avoir le temps de tout fournir ! Je vous laisserai 2 jours de retard pour donner des informations, au-delà de ce délai vous aurez un blâme; si ça se reproduit une fois de plus vous serez disqualifié.
~ INSCRIPTIONS
Le lundi, un thème est annoncé, il est alors possible de s’inscrire en tant que producteur et productrice (10 max/édition) ou en tant que spectateurs et spectatrices pour suivre de loin et être notifié des événements.
Pour être producteur, choisissez un réalisateur ou une réalisatrice vivant•e en commentaire, ce sera la base de votre projet ! Pas de réservation sans réal !
~ DÉROULEMENT
Les participants choisissent 1 sujet par jour : 4 acteurs et/ou actrices (vivant•es), la musique, puis un film référence (cf. plus bas). La règle du 1er arrivé 1er servi s’applique ici. Une fois alloués, les sujets ont l’exclusivité de leur producteur pour cette édition.
La journée du producteur commence à 5h le matin et se termine à 5h dans la nuit.
~ FILM RÉFÉRENCE ET PHRASE D’ACCROCHE
Les participants devront donc choisir un film référence existant qui fait échos à leur projet.
Ce dernier sera à mettre en évidence dans la phrase d'accroche (par exemple : “Par les créateur de…”, “Dans la lignée de…”, “Les nouvelles aventures de…”).
~ COMMUNICATION
Les producteurs pourront choisir leur communication : vont-ils donner le titre aux médias ? Le synopsis va t-il fuiter ? Les acteurs vont-ils trop parler ?
Ce qu'il est possible de cacher/dévoiler : le titre, le synopsis, les rôles et noms des personnages.
Si vous ne souhaitez pas cacher ces éléments, vous pouvez les mettre en commentaire quand vous le voulez.
/!\ 3 éléments sont obligatoirement à produire en plus :
- Un synopsis (de taille illimité)
- Une phrase accroche (de taille illimité)
- Un titre bien sûr :)
La description des rôles est facultative mais recommandée. (de taille illimité / rôle + le nom de l’acteur) . Si vous le souhaitez, vous pouvez mettre en avant des membres de l’équipe de tournage comme le directeur de la photographie, le scénariste etc. Mais également comment vous mettrez en scène le film : vous pourrez indiquer que le film sera tourné en HFR, en format 70mm, noir et blanc colorisé etc. Mais aussi si vous désirez utiliser des effets spéciaux pratiques, des effets spéciaux numériques réalisés par tel boîte d’effets spéciaux ou les effets désirés (comme la motion capture ou le De-aging).
***
J’émets toutefois quelques réserves et remarques.
- Les films peuvent se dérouler, bien sûr, en dehors du cinéma en tant que bâtiment mais il doit être centré autour de lui.
- Les plateformes de streaming, la télévision ou d’autres médias pouvant faire « concurrence » aux salles de cinéma peuvent être des éléments importants de l’intrigue.
~ VOTES ET RÉSULTATS
/!\ Tous les producteurs devront voter.
Il y a deux types de votes : pour le box-office, et pour les récompenses spéciales.
Tout un chacun pourra émettre 5 choix pour le box-office, comme suit :
1 film favoris que vous ne manqueriez pour rien au monde > 3 points
2 films que vous iriez voir au cinéma > 2 points chacun
2 films que vous regarderiez chez vous > 1 point chacun.
Il y a également 3 récompenses spéciales.
Prix du meilleur projet : le projet qui a suscité le plus d’enthousiasme auprès des cinéphiles.
Prix de la meilleure équipe : Que ce soit par les choix de bases (cinéaste, acteur/actrice, compositeur) ou par les choix facultatif (scénariste, directeur de la photo, effets spéciaux etc.)
Prix de la bande son : Etant un élément central de la comédie musicale, elle va devoir être suffisamment mis en avant pour attirer l’attention des spectateurs avec les éventuels chansons, morceaux de musiques ou styles musicaux employés dans le film.
************** PARTICIPATIONS **************
SPECTATEURS @Goodfeles @Jylm33 @Bredele @MFlorian38 @ReznikAlabama @amateurscritiq @Hekatompylos @Theus @Lekid
PRODUCTEURS (5/10) @Cath44 @MadMartigan007 @Jenanaipa @Blacktide @Foxysmoky
@Cath44
Titre: Mise en abyme
Phrase d'accroche: À l’impératif de la peur au cinéma, l’écran devient un miroir et la mise en abyme, une expérience terrifiante. Aja dans un thriller anxiogène mêlant fiction et réalité, interroge le regard du spectateur pour lui en mettre plein la vue.
Réalisateur: Alexandre Aja
Actrice n°1: Anya Taylor-Joy est Marion Daniels , une jeune actrice débutante qui court les castings et fréquente assidument les salles de cinéma. Elle se retrouve bientôt au cœur d’un drame : l’assassinat de sa meilleure amie Margot dans les toilettes d’une salle de cinéma. Très éprouvée, elle se rapproche de Norman l’exploitant de la « Mise en Abyme » et réalisateur ( trop) chanceux d’un film à succès et en tombe peu à peu amoureuse. Lorsque des crimes vont se succéder dans le quartier, elle fait un lien avec le cinéma de Norman puisque toutes les filles assassinées étaient des spectatrices assidues. Elle va prêter main forte au détective qui fait l’enquête d’autant qu’elle ressent un changement de personnalité chez son petit ami.
Acteur n°2: Viggo Mortensen est Andrew McKenna , l’inspecteur mandaté par le NYPD pour enquêter sur les meurtres d’un serial killer qui s’en prend aux jeunes spectatrices de films d’horreur. Cinéphile inconditionnel et avisé, il repère vite que le modus operandi des meurtres correspond dans les moindres détails aux crimes perpétrés dans les derniers films projetés dans la salle de Norman. Poursuivant ses recherches cinéphiliques, il va retrouver des indices sur des cold case avec le même modus operandi , 20 ans auparavant. C’est avec l’aide précieuse de Marion qu’il va résoudre non sans péril cette énigme.
Acteur n°3: Charlie Heaton est Norman Galvin. Il vit à Brooklyn avec sa mère qui le dévore d’une affection qui ressemble à une emprise quasi incestueuse. C’est un jeune homme réservé, maladroit dans la relation aux autres mais chaleureux. Il a toujours rêvé de réaliser des films mais n’en a ni les moyens, ni le talent. Féru de films d’horreur, il est gérant d’une petite salle de cinéma spécialisée dans le genre dont le nom est « Mise en abîme ». Un jour, par inadvertance, il découvre les secrets de son père et cela va bouleverser sa vie autant que sa rencontre avec Marion dont il tombe éperdument amoureux. Une autre rencontre, funeste celle-ci, avec le monde du paranormal va le précipiter dans l’angoisse pure.
Actrice n°4: Tilda Swinton est Madeleine Galvin, une ancienne actrice de cinéma qui a eu son heure de gloire avant d’abandonner les tournages et vivre dans l’ombre de son célèbre mari jusqu’à ce qu’il soit défiguré dans un incendie qu’elle a toujours pensé suspect. La ruine financière et le suicide de ce dernier ont exacerbé la paranoïa de Madeleine qui se sent persécutée par les « ennemis » de son défunt époux. Elle fréquente un cercle spirite pour communiquer avec son mari décédé, retrouver le nom des coupables et se venger. Elle entoure son fils unique d’un amour exclusif et ses troubles s’exacerbent lorsque celui-ci tombe amoureux.
Actrice n°5: Gary Oldman est le célèbre spirite ou charlatan, le Pr Michael Bates anime un cercle ésotérique et dans des séances de médium et de spirite, affirme convoquer les esprits des disparus. Âpre au gain, il exerce alors une bien curieuse emprise sur une de ses adeptes, Madeleine, veuve et convaincue qu’on a assassiné son époux.
Synopsis : John Galvin fut dans les années 70, un célèbre réalisateur de cinéma mais depuis les années 80 ses dernières œuvres caractérisées dans le genre fantastique et horreur avaient été éreintés par la critique et boudés par le public. Après qu’un incendie suspect dans sa maison de campagne l’ait terriblement défiguré et handicapé, Galvin est peu à peu tombé dans l’oubli. En 1990, retranché dans sa riche demeure de New York, il met tragiquement fin à ses jours. Galvin ruiné, laisse après son suicide, une veuve Madeleine et un fils, Norman âgé de 10 ans et surtout des dettes monumentales.
En 2010
Norman Galvin vit avec sa mère Madeleine à Brooklyn. Il a toujours rêvé de faire du cinéma, de réaliser des films mais leur situation financière est peu reluisante et en attendant des jours meilleurs, il gagne sa vie dans l’exploitation d’une petite salle de cinéma qui projette des films spécialisés dans l’horreur. Il a l’habitude de se mêler incognito aux spectateurs afin d’observer leurs réactions face aux films projetés afin de mieux les choisir.
Sa mère Madeleine est une femme étrange, un peu paranoïaque, persuadée que l’accident de John Galvin est un crime fomenté par des concurrents jaloux de son succès. L’emprise exercée sur son fils qu’elle exhorte à se venger de tous ceux qu’elle pense être les responsables de la mort de son père est favorisée par le grand maître du cercle ésotérique de spiritisme qu’elle fréquente pour communiquer avec son époux.
Un jour en fouillant la cave où son père avait entreposé des cartons, Norman découvre une caisse renfermant non seulement de vieilles bandes de films inédits que son père réalisateur à ses heures perdues après son accident, n’avait pas encore données au montage. Norman visionne les rushes et décide de s’approprier la paternité des œuvres et se lance dans la mise en scène d’un 1er film en y intercalant les nombreuses scènes de terreur filmées par son père.
1991, lors de la première du film réalisé par Norman, Margot une des jeunes actrices du film accompagnée de sa meilleure amie Marion assistent à la projection. C’est un thriller horrifique où le héros, réalisateur de cinéma à succès devient aveugle suite à un attentat mystérieux et assassine de jeunes actrices et acteurs pour leur dérober leurs yeux afin de se faire greffer les cornées pour recouvrer la vue. Sur l’écran, un homme masqué égorge une victime pour ensuite lui arracher les yeux avec un scalpel. Effrayée par la crudité des images qu’elle découvre très différentes des scènes qu’elle pensait avoir tourné, Margot sort de la salle et se réfugie aux toilettes. Elle ne revient pas. Marion inquiète va à sa recherche et retrouve le corps de son amie. Celle-ci a été égorgée et on lui a ôté les yeux. Elle aura juste le temps de voir un mystérieux individu vêtu d'un imperméable noir. Très choquée elle est réconfortée par Norman. Ils se revoient souvent au grand dam de la mère de Norman et ils tombent amoureux.
Alors que l’enquête sur la mort de Margot piétine, trois autres meurtres se succèdent et terrorisent Brooklyn. La salle de cinéma de Norman va peu à peu devenir indirectement le théâtre de crimes puisque l’on découvre que les trois autres jeunes filles retrouvées assassinées étaient des spectatrices assidues de la salle de ciné. Lorsqu’une 4ème victime est découverte, le célèbre inspecteur de police Andrew McKenna, est nommé sur l’affaire. C’est un cinéphile passionné et il repère le modus operandi des meurtres qui correspondent à ceux des derniers films projetés sur l’écran. Ainsi le 1er meurtre évoque la scène du film Angoisse de Bigas Luna , le second, comme dans Ténèbres la jeune fille une gerbe de sang écarlate sur son corsage blanc, a été retrouvée égorgée à l’étage de sa maison, la 3ème comme dans Psychose est retrouvée également poignardée dans sa douche, le rideau déchiré à ses pieds, la quatrième retrouvée le visage écrasé contre un miroir comme dans Suspiria A chaque fois, leurs yeux ont été enlevés. L’enquête permet de rouvrir des cold case , où à New York des jeunes filles avaient été retrouvées égorgées et défigurées.
Marion suspecte de plus en plus Norman qui fréquente le cercle ésotérique avec sa mère et qui devient étrange. Elle se confie à l’inspecteur, prête à lui donner son aide dans son enquête. Qui donc se cache derrière ces meurtres terrifiants ? L’étau va se resserrer d’abord autour du projectionniste de la salle de ciné, autrefois condamné pour meurtre. Jusqu’à ce que le projectionniste soit assassiné à son tour. Le détective centre alors son enquête sur la mère de Norman et son inquiétant cercle de spiritisme dirigé par le Pr Bates. Marion décide de s’y rendre afin de s’y infiltrer pour observer leurs curieuses pratiques. Elle ne sait pas qu’elle court bientôt un grand danger. L’enquête que mène Andrew dépasse bientôt en angoisse et en tension tout ce qu’on aurait pu imaginer.
C’est un jeu sur l’affrontement du réel et du délire paranoïaque qui va peu à peu installer un bouleversement des perceptions et des identités, abolissant même le cadre de l’écran d’une salle obscure pour le confondre avec la fiction. Dans une sorte de mise en abyme cinématographique finiront - ils par découvrir le véritable metteur en scène de ces crimes terrifiants où se mêlent à la fois l’influence psychique, l’appât du gain et les sciences occultes ?
Musique: Javier Navarrete
Il a déjà travaillé pour AJA dans "the Mirror " et à son palmarès , figurent également deux films de terreur en rapport avec la Guerre civile espagnole: L'Échine du Diable et Le Labyrinthe de Pan Guillermo del Toro.
Les ambiances musicales de Navarrete sont très particulières, avec une musique électronique minimaliste.
Pour Alexandre AJA et son thriller, il va alterner une musique très angoissante, dense et sombre comme celles-ci :
https://www.youtube.com/watch?v=NnOCp_t1Qd4
https://www.youtube.com/watch?v=IRJN6RzlJbY
et de séquences musicales plus orchestrales également sombres et mélancoliques illuminée par moments d'une berceuse délicate comme dans le labyrinthe de Pan
https://www.youtube.com/watch?v=n8eUykit76c
Équipe: Alexandre Aja propose Maxime Alexandre comme directeur de la photographie qu’il avait déjà choisi pour La colline a des yeux, Crawl et Oxygène. A la combinaison du blanc et de la lumière, il y ajoutera le bleu et noir du fantastique et le rouge sang du cauchemar.
Informations supplémentaires: Dans un interview Alexandre Aja communique qu'il a été très influencé plus jeune par le film de Bigas Luna : Angoisse .Il n'en propose pas un remake mais comme lui, utilise la mise en abyme comme expérience, montrant tantôt des meurtres, tantôt des images de spectateurs mal à l’aise et des crimes qui y seront associés.
@MadMartigan007
Titre: From Theater with Love
Phrase d'accroche: Scène de la vie cinématographique
Réalisateur: Damien Chazelle
Acteur n°1: Tim Roth est Charles Keaton, directeur du complexe cinématographique le « 7th Heaven »
Acteur n°2: Daniel Day-Lewis est Winston Butler, président des complexes cinématographiques « Theater Heaven », le plus grand groupe d'exploitation cinématographique au monde.
Actrice n°3: Isabelle Adjani est Miranda Butler, femme de Winston.
Acteur n°4: Leonardo DiCaprio est Phil Jackson, détective privé.
Actrice n°5: Michelle Pfeiffer est Angela Summer, chanteuse de renom.
Synopsis : Et les Lumières fussent (Hommage au cinéma muet)
8h43
En noir et blanc, sans aucun autre son que la musique du film « les temps modernes » remaniée en conséquence, nous suivons Charles Keaton (Tim Roth), directeur du complexe cinématographique le « 7th Heaven », qui doit ouvrir les portes de son cinéma au public à 8h55. En temps réel et en hommage au cinéma muet, son parcours pour arriver à ses fins sera semé d’obstacle humoristique. Il sera contraint de passer par les coursives ainsi que les salles de projection. Nous découvrons le lieu en même temps que le personnage avance. Le complexe est composé de plusieurs étages, d’un espace restaurant avec une scène de concert, d’un comptoir-bar, d’un comptoir-café et d’un comptoir-confiserie. Tel un décompte il passera près de la salle 23 à la salle 1. Enfin, en hommage au film « L’arrivée d’un train en gare de La Ciotat », avec l’aide d’un transpalette, il longe un couloir et finit par ouvrir les portes du cinéma. Les premières personnes à entrer sont les frères Lumières, puis d’autres personnes entrent et c’est au tour du couple Butler, Winston (Daniel Day-Lewis) et Miranda (Isabelle Adjani). Winston Butler est le président des complexes cinématographiques « Theater Heaven ». Tellement pressé, Charles à oublié d’allumer les lumières du cinéma, il se dirige alors près de la porte au niveau du compteur électrique, puis les allumes. Du noir et blanc, nous passons à la couleur.
Lumière sur couple (Hommage au drame)
8h59
Winston Butler et sa femme Miranda s'installent à une table de l’espace du comptoir-café et sont servis personnellement par Charles. Mariés depuis 33 ans, Winston et Miranda se remémorent des passages de leur histoire. D'abord les moments heureux, mais viendra ensuite une erreur de Winston, qui rappellera un événement qu'il a passé avec une autre femme. Suite à cette histoire, il va devoir dire la vérité. Miranda lui expliquera qu'elle est au courant de beaucoup de choses que Winston a fait, mais qu’il fait encore. Après avoir eu des doutes sur Winston, elle a engagé un détective privé du nom de Phil Jackson. Elle a donc découvert que Winston a une relation avec une femme bien plus jeune qu’elle.
Si quelques vérités tombent, elles vont désormais pleuvoir. Et Miranda n'est pas non plus exempte de tout reproche...
Qui a empoisonné Olivia Mitchell ? (Hommage au film noir)
13h17
Dans le parking du cinéma, le détective privé Phil Jackson (Leonardo DiCaprio) est dans sa voiture. Une fois sorti, il se dirige vers le cinéma. Lors de son trajet, en voix off, nous apprenons qu'il a été engagé par Rosie Mitchell (Zendaya) pour résoudre le meurtre de sa soeur jumelle Olivia (également Zendaya), qui fût empoisonnée. Rosie travaille au cinéma en tant qu'agent de comptoirs, tout comme Olivia avant son décès.
En racontant le déroulement de son enquête jusqu’à présent, Phil explique qu'il a découvert qu'Olivia fût empoisonnée par l'un ou l’une de ses collègues il y a une semaine jour pour jour, et cela durant sa journée de travail. Par ailleurs, il est parvenu à dégager trois suspects. S'il vient aujourd'hui, c'est pour interroger les trois personnes, puisqu’il s’agit du seul moment où ils ont les mêmes horaires.
À l'aide de flashback (non sans rappeler « Rashomon »), nous y verrons les événements sous les différents points de vue des suspects.
Il sera aidé de Charles Keaton, puisqu’il est directeur d’une part, mais également témoin, à son insu, de l'empoisonnement.
Phil parviendra-t-il à résoudre l'enquête ?
Le concert d'Angela Summer (Hommage au film catastrophe et burlesque)
18h24
Ce soir à 19h30, Angela Summer (Michelle Pfeiffer), chanteuse de renom, fera une représentation sur la scène de l’espace restaurant du complexe. En tant que directeur, Charles doit s'occuper de rendre le lieu impeccable pour l'occasion. Après une organisation millimétrée, Charles reçoit Angela. Un lien se créait entre les deux protagonistes. Tout est en place et le concert peut commencer. C'est alors qu'une coupure d'électricité à lieu.
C'est la panique ! Tous les clients sortent de leurs salles.
Se produisent alors des scènes burlesques au possible rappelant également le genre catastrophe, dénonçant par la même occasion quelques aspects de la folie humaine. Le cinéma sera sans dessus-dessous. Tout en tombant chacun sous le charme de l'autre, Angela aidera Charles et son équipe à résoudre ce vacarme...
Le fantôme du cinéma (Hommage au film d’horreur)
00h12
Les portes du cinéma fermées, Charles se retrouve seul dans le complexe au milieu d'un bazar sans nom. C'est alors qu'il aperçoit la silhouette d'une femme en robe bleu déambulant au loin dans un couloir près de la salle 23. Malgré ses appels, la femme ne répond pas et entre dans la salle. Charles décide alors de la suivre afin de la faire quitter les lieux. Entrant à son tour, lorsque la porte grinçante se ferme, nous constatons qu'un 7 a été ajouté, à la main, à la suite du 23, formant désormais un 237. À l'intérieur, Charles aperçoit la femme quitter la salle par une autre issue, ne répondant toujours pas à ses appels. C'est alors qu'en avançant, un film apparaît sur l'écran géant au même moment que l'on entend un grand « WITCH ». Il s'agit du film « Suspiria » de Dario Argento.
Qui est cette femme ? Qui est dans la salle de projection ? Dans une ambiance angoissante, Charles va le découvrir à travers tous les décors devenus lugubres du complexe…
Musique: Justin Hurwitz
Équipe: Selon les sketchs, Chazelle a choisi d’utiliser des formats différents, le 35 mm, le 70mm (pour "Le concert d'Angela Summer"), tourné en noir et blanc et en Eastmancolor. Erik Messerschmidt est le directeur de la photographie.
Informations supplémentaires: Le métrage de Damien Chazelle sera sous forme de sketchs qui aura pour chacun un genre différent. Le film sera composé d'hommage au cinéma muet, au drame, au film noir, au film catastrophe ainsi qu’au film d'horreur. Le tout aura pour décor un complexe cinématographique.
@Jenanaipa
Titre: L'attrape-rêves
Phrase d'accroche: Entre "La rose pourpre du Caire" et "Last action hero", Gondry nous convainc de la magie salvatrice de l'imaginaire et bien sûr du cinéma.
Réalisateur: Michel Gondry
Acteur n°1: Jean Dujardin
Acteur n° 2 : Ramzy Bedia
Actrice n°3 : Jodie Foster
Acteur n°4 : Michael Banks Repeta
Acteur n°5: Olivier Gourmet
Synopsis : Dans ce film hors du temps(on ne sait pas trop à quelle époque se déroule l'histoire,
Kal( Michael Banks Repeta ) a 12 ans, il passe toutes ses journées dans un petit cinéma de quartier,"l'Attrappe Rêves",cinéma dont l'unique écran ne voit passer que des vieux films, il finit par y dormir dans un petit renfoncement caché au fond de la salle, aménagé en mini chambre à coucher, y manger, y vivre tout simplement.
A l"Attrappe Rêves" il y croise quotidiennement Ambroise "Ramzy Bedia", spectateur assidu, hyper émotif (capable de passer du rire aux éclats à la plus grande mélancolie voire tristesse, qui n'hésite pas a apostropher les acteurs comme s'il pouvait dialoguer avec eux afin de leur donner ses directives), dont le cinéma semble le refuge à une vie physique et sociale qui ne l'intéresse pas.
Antoine (Jean Dujardin) est le directeur et unique projectionniste de "L'Attrappe-Rêves", cinéphile convaincu,qui fait fi de la rentabilité de sa salle, il sait que Kal vit dans son cinéma, il lui laisse de quoi manger, et aménage les commodités pour qu'il soit à son aise, mais sans jamais que ces deux-là en parlent.
Mr Gravesec (Olivier Gourmet) est le propriétaire des murs, Antoine ne parvenant pas à payer le loyer depuis longtemps, il compte bien faire quelque chose de plus rentable de sa bâtisse que ce vieux cinéma.
Au milieu de tout cela, une spectatrice étrange (Jodie Foster) fait son apparition, elle est en fait Lana Crawford, une actrice des années 50, dont Gravesec était fou amoureux étant jeune, et que Ambroise a convaincu de sortir de l'écran pour l'aider à sauver "L'Attrappe Rêves", mais c'est bien d'Antoine qu'elle tombera rapidement amoureuse.
Pendant ce temps, Kal explore des recoins bien cachés de "L'attrape-rêves", et y découvre d'étranges bobines de films, dont certaines semblent contenir des scènes de vie qui concerne les habitué de ce cinéma.
Musique: Bruno Coulais
Équipe: Michel Gondry et son chef op. Darius Khondji vont tout du long du film jouer avec les focales, les formats d'images, les filtres et l’étalonnage afin que le spectateur ne soit jamais conforté dans une certitude quant à la provenance, l'époque ou le degré de réalité des images qui lui sont proposés.
Informations supplémentaires: La musique de Bruno Coulais sera constituée de morceaux originaux, mais également d'astucieuses revisites de thèmes de célèbres films quand ceux-ci seront vus par les protagonistes dans la salle, ou quand une scène y fera écho. Le film est bien sûr émaillé de nombreux extraits de films, dont Bruno Coulais s'est chargé de revisiter les musiques, quelque exemples:
"King Kong" 1933
"Les oiseaux" Ambroise essayant de guider Tippi hedren loin du danger.
"Le voyeur" dans un séquence terrifiante pour le petit Kal.
"La prisonnière du désert", "Jour de fête", "Jules et Jim", "Les 400 coups"..., le "Superman" de 1978 dans une scène ou Kal s'identifiera bien sûr à Kal El.
Gondry va faire des liens étonnants entre les films et les émotions qu'ils provoquent, mélangeant fiction et réalité pour en gommer peu à peu les frontières et ainsi plonger le spectateur dans un monde où le fameux "quatrième mûr" semble une frontière pas si imperméable que l'on veut bien le penser.
@Blacktide
Titre: OUTRAGE
Phrase d'accroche: Outrage met en scène le basculement d’une réalité historique dans la fiction. Ce fait devenu incontournable dans l’histoire du film X sert de matériau de base à ce récit fou questionnant autant la censure que la notion de liberté artistique. Au final, ne restent que le cinéma, l'écran et les possibilités fantasmatiques d'un tel art.
Réalisateur: Michel Hazanavicius
Acteur n°1: Gaspard Ulliel
Actrice n°2: Bérénice Béjo
Acteur n°3: Pascal Demolon
Acteur n°4: Michel Vuillermoz
Actrice n°5: Nora Arnezeder
Synopsis : 1976. Cour du Palais de Justice de Paris. Des protestants catholiques et antipornographie sont parqués derrière les grilles du Palais de Justice. Scandant des slogans et agitant leurs pancartes, ils se mettent soudainement à tousser. Une fumée noire émanant de la cour du palais de justice brouille la scène. Dans cette cour, des fonctionnaires ramènent des caisses de bobines qu’ils jettent sur un bûcher de pellicules. Les fonctionnaires se cachent une partie du visage pour éviter d’inhaler la fumée toxique de ces bobines. La fumée devient rapidement envahissante et les pompiers de Paris interviennent pour éteindre le feu. Dans le feu, se consument des scènes érotiques et un titre sur une bobine : « L’Essayeuse ».
19 janvier 1974, Gaumont Richelieu, le soir. Une pellicule 35mm tourne dans un projecteur. De la cabine de projection, SERGE KORBER (Gaspard Ulliel) regarde les réactions des quelques spectateurs présents dans la salle : un spectateur est endormi, un autre regarde de manière détachée le film et un autre se lève pour sortir de la salle. SERGE discute avec le projectionniste. Le film terminé, il descend à la réception du cinéma et demande au directeur le nombre d’entrées pour « Ursule & Grelu ». Déçu par le chiffre annoncé, il sort du Gaumont qui est sur le point d’éteindre ses lumières : un employé grimpe sur une échelle et retire de la devanture quelques affiches (celles des films supprimés de la programmation) dont celle de « Ursule & Grelu », remplacée par une affiche des « Valseuses » qui entame sa troisième semaine d’exploitation. SERGE marche sur les Grands Boulevards, pensif et soucieux, contemplant les passants et leurs pratiques nocturnes.
Il rentre à son appartement du 13e arrondissement et s’affale sur son canapé, l’air déprimé. Sa femme, MARIE CLAIRE (Bérénice Béjo), le rejoint et le réconforte en lui disant qu’il va rebondir et continuer à faire ce qu’il sait faire de mieux ; des films. SERGE en doute. Exténué, il s’endort devant la télévision. MARIE CLAIRE le recouvre d’une couverture et part se coucher. Sur la table basse, quelques factures impayées, un tas de scénario qui s’amoncelle ainsi que quelques lettres de producteurs indiquant leur refus de financer le prochain film de SERGE. La télévision diffuse un épisode irrévérencieux de « MASH » avant de laisser place à la fin des programmes.
Sur le son de la pendule de l’ORTF, SERGE rêve : une pellicule tourne dans un projecteur. Festival de Cannes, 1972. Sur l’écran de la grande salle, le film « Les Feux de la Chandeleur » arrive sur sa fin. Les lumières se rallument et les spectateurs du grand Auditorium applaudissent sans grande conviction le film. SERGE est entouré de son équipe (Annie Girardot et Bernard Fresson, entre autres), de sa femme, de son producteur et de quelques amis cinéastes et scénaristes ; dont Claude Lelouch, venu ouvrir le festival avec « L’aventure c’est l’aventure ». Dans cette ambiance chaleureuse, un membre du comité de sélection vient lui chuchoter à l’oreille que son film a peu de chances de finir au palmarès. Les applaudissements se transforment soudainement en huées. Le public se met à lui aboyer dessus et SERGE reste assis, paralysé, dans l’incapacité physique de se lever de son siège. SERGE se réveille brusquement, réveillé par les aboiements de son chien RUFUS. SERGE se fait un café en écoutant les actualités à la radio et descend en peignoir promener RUFUS. Le chien se soulage sur la jambe de SERGE, qui reste impassible face à la situation. Les mois passent.
SERGE se rend au bureau de son ancien producteur PIERRE BRAUNBERGER. Il lui amène un nouveau scénario et lui indique ses problèmes financiers actuels. PIERRE refuse le scénario gentiment sans même l’avoir lu et indique à SERGE qu’aucun investisseur ne voudra injecter de l’argent dans son film en raison du bide d’« Ursule & Grelu ». PIERRE conseille à SERGE de se tourner vers les agences publicitaires. SERGE sort du bureau, dépité. Il erre dans Paris pour se changer les idées et constate qu’un nouveau cinéma dit pornographique est sur le point d’ouvrir près de son domicile. Il s’étonne avant de reprendre sa marche.
Dans la vitrine d’une boutique d’électroménager mitoyenne au cinéma, des journaux télés diffusent diverses actualités : mort de Georges Pompidou, révolution des Œillets au Portugal, démission de Willy Brandt en RFA remplacé par Helmut Schmidt et débats pour l’élection présidentielle à venir ; 19 Mai 1974 : Valéry Giscard d’Estaing est élu président de la République. SERGE regarde ces actualités de son canapé. Il se lève et se rend à un rendez-vous dans les locaux des Films du Carrosse, société de production. Il y retrouve FRANÇOIS TRUFFAUT (Niels Schneider) en pleine préproduction de « L’affaire Adèle H. ». Les deux amis se rendent au café juxtaposant les locaux et y retrouvent d’autres amis de La Nouvelle Vague. Entre quelques verres, ils se racontent anecdotes de tournage (une soi-disant altercation entre Simone Signoret et Annie Girardot à propos du premier rôle sur « Les Feux de la Chandeleur » ; sa collaboration avec Louis De Funès, etc.), discutent de la récente élection et de l’avenir de l’industrie cinématographique. Ils en viennent à évoquer le récent succès des films pornographiques dans les salles parisiennes. FRANÇOIS TRUFFAUT lance alors spontanément que l'un d'entre eux devrait réaliser un film de ce genre pour emmerder la censure : « Chiche d’en réaliser un ? ». Légèrement alcoolisé, SERGE lève la main et accepte le pari en proclamant qu’au moins, il ne pourrait pas avoir moins de succès que son précédent film et qu’au moins, il ferait rentrer un peu d’argent sur son compte en banque. MARIN KARMITZ, présent dans le groupe, conseille à SERGE de ne pas perdre son temps dans ce genre de films et qu’il vaut mieux s’orienter vers des documentaires militants. Il lui indique tout de même le numéro d’un producteur qui pourrait lui proposer quelques projets « alimentaires ».
Par curiosité, SERGE se rend en séance de minuit dans un cinéma pornographique, le « Beverley », où est encore diffusé « Emmanuelle », véritable phénomène de société. Il est surpris par cette salle comble, remplie aussi bien par des hommes que par des couples. Le film commence ; SERGE est attentif à ce qui se déroule sur l’écran. La séance terminée, il fait la connaissance de JUST JAECKIN, réalisateur d’« Emmanuelle » qui lui confie que son film n’a rien de pornographique mais s’inscrit davantage dans un mouvement érotique et sensuel, réalisé contre la pornographie elle-même. Il rentre chez lui et déclare à sa femme : « C’est décidé, je n’ai plus rien à perdre, je me lance dans le porno ». Surprise, elle ne sait quoi dire et tente de lui soutirer quelques informations sur sa nouvelle orientation de carrière. SERGE s’explique mais convainc difficilement MARIE CLAIRE. Il prend le téléphone et compose le numéro du producteur donné par MARIN.
Ce producteur donne rendez-vous à SERGE dans une nouvelle boîte, le Rocco Club. SERGE entre dans le bâtiment : une foule de gens se déhanche au rythme du « I Feel Love » de Donna Summer ; SERGE demande où se trouve JEAN LURET (Pascal Demolon) à un barman. Le barman lui indique sa table dans l’arrière salle. SERGE s’avance vers JEAN, lui serre la main et lui explique sa situation. JEAN explique à SERGE qu’il recherche des films à produire afin de s’insérer dans la vague de cinéma érotico libertaire actuelle ; et il propose à SERGE d’écrire et réaliser en peu de temps un porno soft. SERGE demande à JEAN un temps de réflexion. Passé l’annonce euphorique de la veille, SERGE demande conseil à MARIE CLAIRE : d’abord gênée par la proposition, elle accepte par besoin de rentrée d’argent et demande à SERGE de participer à ses projets en tant que monteuse. SERGE appelle JEAN pour confirmer. Le lendemain, il se rend à son bureau pour signer un contrat et déterminer certains termes de celui-ci. Dans le bureau de JEAN LURET, SERGE patiente. Il regarde les affiches ornant la pièce : quelques nus africains et une photo de René Cotty entre une affiche de « Femmes vicieuses » et de « La fille d’Emmanuelle ». JEAN pénètre dans le bureau, tout de blanc vêtu comme à l’ère colonial. SERGE demande à JEAN ce qu’il attend réellement de ce film, et lui demande de changer de nom pour pouvoir réaliser en toute discrétion cette œuvre. SERGE opte pour John Thomas.
La recherche d’un scénario commence. Devant sa machine à écrire, SERGE sèche et a du mal à envisager sa reconversion dans un genre qu’il pense anti-cinématographique. Son ami et scénariste JUSTIN LENOIR lui conseille, sur le ton de l’humour, d’opter pour une parodie d’un classique hollywoodien afin d’éviter de perdre du temps à développer une structure complexe ; surtout pour un genre qui ne demande aucun effort de scénario. Son producteur l’invite à venir observer le déroulé d’un tournage pornographique. Il est invité sur le tournage de « L’Amour à la bouche » par GERARD KIKOINE : il observe le tournage avec distance, d’abord gêné par les scènes tournées puis fasciné par l’esprit d’équipe et d’initiative. Le soir-même, il tombe sur « La Vie secrète de Walter Mitty » en allumant sa télévision et lui vient alors une idée. Il se met à écrire « La Vie sentimentale de Walter Petit » et compose en une nuit un premier synopsis de quelques pages. Il propose le projet à JEAN qui semble emballé. Les semaines qui suivent, il développe son intrigue et élabore avec JEAN la préproduction du film : un casting est effectué, RICHARD DARBOIS (Malik Zidi) est engagé pour jouer Walter Petit et ANNE LIBERT (Daphné Patakia) sa voisine. Il s’entoure d’une équipe technique ; et sympathise avec son chef opérateur MANU (Michel Vuillermoz).
Fin 1974, le tournage commence. Le plateau est un simple local décoré en un cabinet de psy. Une première scène est mise en place : SERGE annonce les directives nécessaires à son équipe et tourne une première prise. Walter Petit entre dans le cabinet de Wanda, sa psychologue. Il lui raconte ses problèmes sentimentaux et son impuissance sexuelle ; il ne peut faire l’amour qu’à travers ses rêves. Wanda lui propose une session d’hypnose. Walter se rêve alors astronaute et, au moment d’entrer en orbite dans sa copilote, crie « Vers l’Infini et l’au-delà ». SERGE crie « Coupez », les acteurs se rhabillent et SERGE amène les premières bobines à MARIE CLAIRE qui commence à monter le film. Les jours passent et le tournage se poursuit. Sans grande conviction dans sa réalisation, SERGE tente de demander à JEAN s’il lui serait possible de produire son long-métrage de cinéma non pornographique si jamais « La Vie sentimentale de Walter Petit » se révélait être un succès. JEAN accepte à la seule condition que SERGE réalise pour lui au moins encore trois films érotiques.
Les semaines passent et le montage se termine. JEAN annonce à SERGE qu’il est impossible de sortir le film maintenant du fait qu’aucun distributeur n’en veuille ; le film étant jugé trop soft pour une salle pornographique et trop hard pour une salle indépendante. SERGE profite de ce contre-temps pour tourner les autres commandes, toujours sans grande passion ni engouement. Sur le plateau, SERGE reste détaché, peu enjoué mais fait illusion pour motiver son équipe : une scène avec deux mécaniciens (dont RICHARD) rodant leurs techniques de drague est tournée pour « A Bout de Sexe » et une autre mettant en scène une chaude rencontre dans une bibliothèque est mise en boîte pour « Dans La Chaleur de Julie ». MICHEL VOCORET, scénariste, dépose chez SERGE un nouveau script, celui de « L’Essayeuse ». SERGE commence à le lire mais n’est pas emballé par l’histoire. Il accepte de l’adapter afin d’en finir le plus rapidement possible avec le porno. Il engage EMMANUEL PAREZE (Nora Arnezeder) dans le rôle principal de Lena. SERGE tourne une scène dans une boutique de lingerie où le personnage de Lena essaye un client dans la cabine d’essayage ; ainsi qu’une scène dans un sauna entièrement masculin. SERGE bâcle le tournage de « L’Essayeuse » en une semaine. Il promet néanmoins à EMMANUEL de lui trouver un rôle dans son prochain film, de cinéma. MARIE CLAIRE monte les quelques séquences tournées avant que SERGE ne propose l’œuvre à JEAN. Quelques exploitants de salles indépendantes décident de distribuer le film. 5 septembre 1975 ; un projectionniste monte et scotche les bobines de « L’Essayeuse » afin de le projeter. Le projecteur se met en route. La salle se remplit. Alors que le film est projeté sur l’écran de cinéma, on annonce à la radio l’ouverture d’un débat national pour questionner le statut des films représentant la sexualité, suite à l’insistance de certaines ligues moralisatrices.
5 octobre 1975. Un employé d’un cinéma UGC appose un carton sur l’affiche de « L’Essayeuse » : « Interdit aux moins de 18 ans ». Sur une autre devanture de cinéma, on enlève l’affiche qui mentionne « Le meilleur bouche-à-bouche de Paris ». L’écran de cinéma laisse place à l’hémicycle de l’Assemblée Nationale. 30 octobre 1975. Un ministre s’adresse à l’Assemblée en évoquant la possibilité d’être plus laxiste vis-à-vis des films à caractère pornographique. Un député, ROBERT-ANDRE VIVIEN, se lèvre et crie non sans un certain panache à l’Assemblée : « M. le ministre, durcissez votre sexe ! Euh pardon, votre texte ! ». L’Assemblée s’agite ; le magistrat procède au vote d’adoption de la Loi X. Le journal télévisé annonce que la projection de films à caractère pornographique est désormais soumise à une taxation, à un classement et à une restriction de salles.
23 avril 1976. SERGE tente de monter son projet de long-métrage qui serait pour lui son retour au cinéma classique : il est devant sa machine à écrire quand il reçoit un coup de téléphone. JEAN lui annonce que « L’Essayeuse » vient d’être classé X et qu’il ne sera soumis qu’à des séances spéciales, interrompant ainsi sa distribution en salle classique. SERGE récupère quelques bobines de son film et les stocke dans son appartement.
Dans une salle des fêtes, plusieurs associations s’organisent en comité et décident d’une réunion générale pour décider d’attaquer l’industrie pornographique (et la prolifération des perversions) qui déprave la société et sa bonne morale catholique. Après quelques débats houleux autour de l’action à adopter, les membres de la Confédération nationale des associations familiales catholiques (CNAFC) se mettent d’accord pour faire un exemple : ils choisissent presque par hasard « L’Essayeuse » en observant les relevés du box-office de l’année. Les militants catholiques arrivent à persuader diverses associations de milieux divers à s’unir à leur cause et à la légitimité de leur action : ALBERTINE, représentante catholique, insiste sur la nécessité d’agir pour le bien de la nation et la sauvegarde morale de la France. Le 29 juin 1976, des membres représentant le comité se rendent au bureau du procureur de la République pour déposer plainte contre « L'Essayeuse » sur base d’un « outrage aux bonnes mœurs ». SERGE est notifié de cette plainte mais ne se fait aucun souci puisque le film a été autorisé légalement devant le tribunal des conflits de Paris : il vérifie que les papiers concernant le VISA de « L’Essayeuse » sont bien en ordre.
Les 44 associations à l’origine de la plainte décident de protester dans la rue pour accélérer la procédure : dans le cortège, des catholiques, des scouts, des vieux en déambulateurs, des sourds et des aveugles. Face à cette pression publique, le ministère décide d’ouvrir une procédure. SERGE et sa femme MARIE CLAIRE reçoivent une lettre du gouvernement : il s’agit d’un avis à comparaître. Ils se rendent au tribunal avec l’ensemble de l’équipe, elle-aussi invitée à comparaître. Des manifestants antipornographie sont présents à l’entrée du tribunal. Le juge annonce une condamnation pour « outrage aux bonnes mœurs » et ordonne la saisie de l’ensemble des copies du film en attendant l’instruction du procès.
SERGE se hâte pour rentrer chez lui à la sortie du tribunal. Les greffiers du bureau du procureur procèdent à des saisies dans les différentes salles parisiennes pour récupérer toutes les copies en circulation de « L’essayeuse ». Averti de la nouvelle, SERGE dissimule aux autorités une copie de son film. Il la donne à un ami proche qui s’engage à aller cacher la pellicule en Allemagne, par sécurité. Les greffiers arrivent chez SERGE et embarquent le négatif original. Le soir précédent le procès, SERGE est tourmenté. Il arrive difficilement à dormir et tourne en rond dans son appartement. SERGE rêve : il est confronté au diable et lui dit : « Si j’avais su, j’aurais vécu ma vie autrement. J’aurais fait tout ce qu’on me disait de ne pas faire. »
Au tribunal, l’avocat de la défense est confiant et annonce à SERGE que la relaxe est à prévoir. SERGE demande à JEAN s’il entend respecter sa promesse à propos de son film. JEAN lui dit clairement que son projet est compromis par cette affaire. SERGE tremble et n’est pas au mieux de sa forme. Il est soutenu par MARIE CLAIRE qui pose sa tête contre son épaule. SERGE imagine alors l’ensemble de l’audience du tribunal entièrement nue. Le tribunal est entièrement composé de gens dénudés. Le juge entre lui aussi entièrement nu, avec pour seul vêtement son titre de magistrat et son air sérieux. Il ouvre le procès en claquant son marteau contre le pupitre en bois. SERGE revient à la réalité.
Les avocats de la partie civile déclament que les images de « L’essayeuse » constituent des incitations à la violence, à l’homosexualité, au sadomasochisme, au racisme et au mépris de la femme ; et qu’il s’agit là d’une atteinte aux intérêts moraux des familles. L’avocat de la défense se sert de « Salo ou les Cent Vint Journées de Sodome » pour justifier la projection de « L’Essayeuse ». Le procureur général réplique en insistant que Pasolini est mort et qu’il a laissé cette œuvre comme on laisse un excrément ; et qu’on ne compare pas l’œuvre d’un artiste avec celle d’un pornographe. Le leader de l'action judiciaire est appelé à la barre. Il déclare au jury : « Nous avons cherché un film faisant l'étalage de toutes les perversions sexuelles, bâti sur un scénario lamentable ; un film sans aucune qualité artistique ou alibi intellectuel qui pourrait prétendre à le qualifier de cinéma. » L'avocat de la défense reconnaît volontiers que « L'Essayeuse » outrage les bonnes mœurs, mais il invoque l'autorisation administrative dont le film bénéficie pour sa projection en salles « spéciales ». Il rajoute que « L’Essayeuse » est bien moins obscène que bien des œuvres habituellement projetées dans ces salles spéciales. Durant le procès, les membres de l’équipe du film sont interrogés.
Dans ce démêlé judicaire, SERGE laisse divaguer son esprit. Il imagine l’issue du procès et les conséquences de celui-ci sur la société. SERGE débarque dans un hôtel, à la décoration bavaroise démodée, une valise à la main. Son équipe est engagée par une association catholique afin de tourner un « porno puritain », sans sexe explicite ni contact physique (davantage puritain que pornographique au final). SERGE filme des étudiants dansant à un bal ; filles et garçons qui veillent à respecter la distance réglementaire entre les corps tout en fustigeant dans une seconde partie les relations avant le mariage en les comparant à un acte satanique. RICHARD joue le diable. Le film achevé, il est diffusé devant une assemblée de catholiques chargés de décider du sort de ce « porno puritain ». SERGE, dissimulé dans la cabine de projection, ouvre sa mystérieuse valise : à l’intérieur, une caméra 8mm, une bobine de pellicule sans nom, et plusieurs exemplaires de « L’essayeuse ». Alors que la première bobine se déroule encore, SERGE remplace la seconde par la pellicule sans nom. Le « porno puritain » s’arrête, et des images pornographiques crues apparaissent devant les yeux offensés du comité. L’assemblée s’agite, et crie au scandale. La foule se dirige vers l’unique porte de sortie ; bloquée. SERGE enflamme les dernières bobines de « L’Essayeuse », et les projettent dans la salle. Acculée, la salle se consume, au son et à l’image du film de SERGE. Ne restent que des pellicules en fusion contre les corps. SERGE contemple la scène, et en filme chaque instant. Son regard est absorbé par les flammes.
Il reprend alors ses esprits. SERGE est assis sur le banc du tribunal. Au même instant, le magistrat agite son marteau contre le bois du pupitre : « Le film ne possède aucune qualité artistique » annonce-t-il. Le juge demande aux accusés de se lever et leur donne à chacun leur condamnation : une collection d'amendes et la destruction de l’ensemble des copies de « L’Essayeuse » afin de « faire cesser le trouble causé par le délit et d'éviter qu'il ne se renouvelle ».
A la sortie du tribunal, l’avocat de la défense fait une déclaration à la presse et annonce qu’il entend faire appel à la décision de la Cour ; soutenu par le « Comité pour la liberté d’Expression » dont le représentant affirme que « cette condamnation des tribunaux ouvrirait la porte à d'autres excès de ce genre » et dénonce un autodafé à la mode national-socialiste. SERGE refuse de parler et s’écarte de la foule afin de marcher seul dans les rues de Paris. Les mains dans les poches, il erre sans but précis. Il observe une fumée noire dans le ciel de Paris. Il se met soudainement à pleuvoir. SERGE entre dans un cinéma par hasard et demande un ticket pour la séance en cours. La salle n’est remplie qu’à moitié. Il s’assoie. Sur l’écran, « L’Empire des Sens » de Nagisa Oshima. Alors qu’une scène sulfureuse surprend l’audience, Serge verse une larme. La pellicule se met soudainement à noircir et à se consumer. Le projectionniste annonce un problème technique. SERGE se met à rire nerveusement. FIN.
Musique: Ludovic Bourse
Équipe: directeur de la photographie Guillaume Schiffman.
Informations supplémentaires: La Bande Originale sera construite autour de morceaux préexistants : « Sarah Smile » de John Oates & Daryl Hall ; « I Feel Love » de Donna Summer ; « Mystery Achievment » des Pretenders ; « Stand Tall » de Burton Cummings ; « Love Me » d’Yvonne Elliman ; « Don't Fear the Reaper » de Blue Oyster Cult ; « Fernando » d’Abba ; « Le zizi » de Pierre Perret (cover remix spécialement réenregistré pour le film) ; « Like a locomotion » de Left Side ; « I'm not in Love » de 10CC ; « Shame Shame Shame » de Shirley & Co ; « Les mots bleus » de Christophe ; « A la pêche aux moules » de Nestor ; « ça va pas changer le monde » de Joe Dassin ; « It’s so long » de C Jérôme ; « Maintenant Je sais » de Jean Gabin.
@Foxysmoky
Titre: Dying Light
Phrase d'accroche: Quelque part entre The Neon Demon et Mulholland Drive, Ari Aster nous engouffre dans un drame horrifique sensoriel et nous questionne sur nos regards critiques envers le cinéma moderne.
Réalisateur: Ari Aster
Actrice n°1: Chloé Sévigny est Céline Kurlz: une critique cinéma travaillant pour une chaine de télévision américaine. Elle est connue pour son arrogance et sa culture cinématographique hors du commun.
Acteur n°2: Tony Leung est Jacky Lau: Un acteur devenu réalisateur qui présente son premier film en avant première au cinéma " Nosferatu ". La pression est sur lui, il est souvent stressé mais a un charisme hors normes.
Actrice n° 3: Juno Temple est Carla Livbones: Une jeune actrice très prometteuse complètement accro à la cocaïne.
Acteur n°4: Joseph Gordon-Levitt est Karl Ingal: Un projectionniste travaillant au cinéma " Nosferatu ". Il pense pouvoir devenir un grand scénariste mais n'arrive jamais à finir ses scénarios. Il écrit des textes à ses heures perdues entre 2 séances ou pendant les projections.
Actrice n°5: Maggie Cheung est Rebecca Lau: La femme de Jacky, ancienne actrice ayant arrêtée sa carrière très jeune. Elle est tout le contraire de son mari.
Synopsis: Il est 23h au cinéma " Nosferatu " en plein centre de New York, une avant première a lieu. Le titre du film: " Living Light " qui a pour thème principal la célébrité sur fond de film policier romantique. Le réalisateur Jacky Lau est présent avec sa femme Rebecca, ancien acteur il compte poursuivre sa carrière derrière la caméra. Assis au fond de la salle il guette les spectateurs un à un, trop stressé mais rassuré par sa femme si douce et délicate. Au loin il aperçoit l'arrogante critique de cinéma Céline Kurlz. Jacky transpire à grosses gouttes, la moiteur envie ses mains puis tout son corps. Le film n'a meme pas commencé.
Céline Kurlz s'assoie comme à son habitude au milieu à droite de l'écran, une habite qu'elle a prise depuis que son père l'a emmené pour la toute première fois dans un cinéma. La salle est à moitié pleine et le film va bientôt débuter.
Dans la cabine de projection, Karl Ingal, comme à son accoutumé griffonne un scénario qui n'aura jamais de fin. Il vérifi la salle, éteint les lumières, puis lance le film.
Au bout de 2 min une femme entre dans la salle, c'est l'actrice principale du film: Carla Livbones, elle ne tient pas en place. Elle s'assoie juste devant Céline. En se regardant jouer, elle s'imagine être son personnage. Elle voudrait pouvoir toucher l'écran, rentrer dedans. Son nez se met à saigner abondement.
Au meme instant Karl Ingal retrouve des similitudes inquiétantes avec le scénario qu'il venait juste d'écrire, il commence à paniquer et rentre discrètement dans la salle.
Cela fait maintenant 1h que le film est commencé et Céline apprécie énormément le film, elle le trouve prenant et surprenant, mais est dérangé par les bruits étranges de la spectatrice juste devant elle. Elle tape une première fois dans le siège ou se trouve Carla, au même moment une explosion surgit pendant le film. Elle tape une seconde fois: un personnage du film meurt d'une balle dans la tete. Carla se retourne le visage ensanglanté et crie une phrase incompréhensible. A cet instant le film entre dans une dimension fantastique: l'écran s'allonge sur les cotés et recouvre bientôt les 4 murs ainsi que le plafond. C'est la panique totale pour tout le monde, sauf pour Céline et Carla. Céline pleure de joie tandis que Carla n'arrive pas à s'arrêter de rire.
L'écran noie littéralement la salle, aspire les visages des spectateurs immobiles. La salle est piégé dans la toile, c'est infernal, c'est inexplicable, comme un scénario interminable. L'écran, tel un couteau précis, découpe les yeux de chacun des spectateurs. L'écran devient noir. Le propriétaire du " Nosferatu " : Billy Jewil entre dans la salle et voit le générique de " Living Light". Les yeux des spectateurs sont sur les murs et le fixe.
Fin
Musique: Angelo Badalamenti
Équipe: Benoit Debie sera le directeur de la photographie, il a travaillé pour Gaspar Noé et sur Lost River. Comme à son habitude il jouera beaucoup sur les lumières
Informations supplémentaires: Ari Aster et Benoit Debie joueront beaucoup sur les réactions des personnages durant la séance en filmant leurs yeux et leurs mains.
Acteur 6 : Alejandro Jodorowsky, il joue Billy Jewill, le propriétaire du " Nosferatu ".
Le film sera en couleurs, et sera produit par A24 et Martin Scorsese.
La musique:
Pendant la scène ou la toile s'empare de la salle nous pourrons entendre une musique dans ce style: https://www.youtube....nnel=DavidLynchWorld
Durant la projection les musiques composées par Angelo Badalamenti ressembleront à son travail effectué dans Twin Peaks. Un peu comme celle ci: https://www.youtube....nnel=DavidLynchWorld.
Le film commencera par une introduction des personnages avec pour musique de fond quelques chose de " planant " nous conduisant à chaque coin de New York, un peu comme ceci: https://www.youtube....liansDoItBetterMusic
Choix de la musique pour le générique de fin: Into the black de Chromatics.
************** RÉSULTATS ******************
Vainqueur: "Mise en abyme" de Alexandre Aja produit par @Cath44
Prix du meilleur projet : "From Theater with love" de Damien Chazelle produit par @MadMartigan007
Prix de la meilleure équipe : "From Theater with love" de Damien Chazelle produit par @MadMartigan007
Prix de la bande-son : "L'attrape-rêves" de Michel Gondry produit par @Jenanaipa
-
(1987)de Bigas Luna avec Zelda Rubinstein, Michael Lerner, Talia Pauljenanaipa(à propos de Angoisse)“ L’écho visuel que la mise en abyme produit est juste génial, crispant les personnages-spectateurs.Une interrogation sur l'image démentielle. ” — jenanaipa 4 mars 2014
-
(1995)de Allison Anders, Alexandre Rockwell, Robert Rodriguez... avec Tim Roth, Sammi Davis, Valeria GolinoComédie | 1h38kengstase(à propos de Groom Service)
-
(1985)de Woody Allen avec Mia Farrow, Jeff Daniels, Danny AielloFilm fantastique, Comédie | 1h22Apocalypse12(à propos de La Rose pourpre du Caire)“ Woody livre son secret, la clé de la porte s'ouvrant sur l'imaginaire et la fiction, son refuge contre la vie et la tristesse : le Cinéma. ” — Apocalypse12 25 octobre 2013
-
(1997)Drame | 2h33Piola(à propos de Boogie Nights)“ Panorama épique du 'Golden Age of Porn' délivré dans des couleurs exubérantes et audacieuses. You're the Star, Paul Thomas Anderson ” — Piola 30 mars 2014
-
(2016)1h50cath44(à propos de The Neon Demon)“ Vertige de Narcisse dévoré par son propre regard. Dans la fétichisation de l’apparence, la beauté allume la folie.Dilacérante extase. ” — cath44 12 juin 2016
-
cath4425 mai 2021 Voir la discussion...
-
goodfeles25 mai 2021 Voir la discussion...
-
cinephile5425 mai 2021 Voir la discussion...
-
Madmartigan00726 mai 2021 Voir la discussion...
-
OlivarDeLaCave29 mai 2021 Voir la discussion...
-
jenanaipa30 mai 2021 Voir la discussion...
-
OlivarDeLaCave30 mai 2021 Voir la discussion...
-
OlivarDeLaCave15 septembre 2021 Voir la discussion...
-
Jylm3330 septembre 2021 Voir la discussion...
-
OlivarDeLaCave30 septembre 2021 Voir la discussion...