Le Ciné-Club de la CineTek - Découvertes de films

Le Ciné-Club de la CineTek - Découvertes de films

Liste de 9 films par MFlorian38
| 445 vues  | 9 personnes ont aimé

Pour la première fois, ouverture pour ce ciné-club particulier à laquelle un film par mois dans la plateforme La Cinetek est découverte par ses utilisateurs, usagers habitués du site de la cinémathèque. Organisé puis partageant entre cinéphiles et communauté, ce sera un plaisir ordinaire où idées, analyse et réflexions seront mutuelles mais subjectives. Les thèmes chaque mois seront bien sûr différents selon la publication du catalogue proposé.

Séances programmés à une date précise si les disponibilités de chacune ou chacun peuvent varier: présentation d'une œuvre entre membres puis sortie en chronique. Proposition d'un ou deux films avant le choix définitif. Venez nombreux à la curiosité du cinémathèque.

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117 commentaires
  • Ochazuke
    commentaire modéré As-tu vu la "suite" ? Manderlay ?
    18 décembre 2023 Voir la discussion...
  • MFlorian38
    commentaire modéré @Ochazuke Oui, moins si apprécié que son prédécesseur mais le message brechtien était infiniment fascinant.
    18 décembre 2023 Voir la discussion...
  • Ochazuke
    commentaire modéré Oui tout à fait.
    18 décembre 2023 Voir la discussion...
  • MFlorian38
    commentaire modéré @Ochazuke D'ailleurs, j'ai fait ma petite MC sur the Blob en mettant mes commentaires en dessous.
    18 décembre 2023 Voir la discussion...
  • MFlorian38
    commentaire modéré @Ochazuke Tu as commencé le film ?
    17 janvier 2024 Voir la discussion...
  • MFlorian38
    commentaire modéré @Ochazuke Quand Diane Kurys fait ses 400 coups. Les réminiscences certainement les plus brèves mais les plus touchantes cherchent le plongeon de son époque une subtilité amère des fragments où les institutions d'éducation entre collège et parents, la montée de l'antisémitisme influencent des doutes jusqu'à une pression sur l'indépendance et les choix sexuels. Une certaine fraîcheur de la rébellion; les copines du premier rang usent les danses comme antifascisme, l'anticonformisme et le gauchisme. Il y'a bien sûr des dernières fois, les cafés au bar, les paires de collants, des regrets, les hormones: une colère naïve qui d'un coup d'aisance naturelle et profondément sincère, l'on vient à emplumer des remarques marquantes: l'envie par évoquer de faire changer la donne des futures. Mais l'adolescence entre flirts et amies aux contacts beaucoup trop courts vienne frapper dignement la face autobiographique du sous-genre dominée par des hommes cinéastes. Une chronique sans prétention ni d'envergure scénique. Le passage à l'âge adulte qui engage à l'activisme politique, les deux sœurs découvrent un monde sans repaires, du comique à sa trame réaliste où les sourires échappent à toute matérialité disciplinaire pour se fier malgré les bagarres à l'ordinaire, poignant que réserve pastels et antiquités avant un changement continu des décors bucoliques.
    17 janvier 2024 Voir la discussion...
  • MFlorian38
    commentaire modéré Des parcelles de vitalisme pendant une période froide, des fronts géographiques post-JFK.
    18 janvier 2024 Voir la discussion...
  • Ochazuke
    commentaire modéré Excellent film témoignage d'une époque que ce "Diabolo Menthe". J'aime le cinéma pour cette possibilité d'être témoin, représentation plus ou moins objective d'une époque révolue. Nous y retrouvons les affres et aléas de la fragile vie adolescente soumise aux diktats d'adultes et des aînés. On vous y voit aussi une version sans doute caricaturée du corps enseignants qui est on ne peut plus humaine dans ses excès que sa propre sensibilité. On y voit aussi la prédation sexuelle qui guette, la difficulté des relations parentales.

    Bref, je m'attendais pas bien pire ce fut une belle découverte.
    19 janvier 2024 Voir la discussion...
  • MFlorian38
    commentaire modéré Les Invasions Barbares (2003) de Denys Arcand est plus qu'un film testamentaire consacré sur le deuil, les regrets familiaux dont les chroniques de leur fonction sociale seront moribonds et une cinématographie moralement sage à sa sagacité du réel imité naturellement. C'est un film canadien sur le changement inévitable de la mort et ses circonstances, de mémoires écroulées dont les ruines d'antan ouvrent un monde en proie aux crises économiques, à la philosophie de la nostalgie inexistante et une bureaucratie insécure. Une satire que le cinéaste cherche à observer son monde au bord des attaques et des guerres à venir avec mépris mais sans aucun jugement à ces personnages voulant recommencer à zéro après les relations secouées, reconstruire son futur après le déclin restera-t'il érudit, debout même sous l'humiliation de sa tragédie banale mais fiévreuse ? Si la convalescence ne peut être rétabli, la critique du système sanitaire influence sa longueur suffisante pour briser les fêlures du champ ouvert des personnages. Voué à la disparition de la civilisation, les parts de vie manquant de substances ont ce quelque chose de touchant, une envie de vivre ce présent avant son décès, garder ces empreintes pour moins regretter le temps passé ensemble. On s'enregistre en caméscope et on dit au revoir, à bientôt. Le défunt garde les sourires, les plaisirs avec lui, il partira. Œuvre sur l'euthanasie, le suicide assisté, la reconstruction des racines du lendemain, à la promesse des morts; profond, sa narration étoffée, maladroite mais humainement honnête.
    29 mars 2024 Voir la discussion...
  • MFlorian38
    commentaire modéré @Ochazuke Je mets ma critique que j'avais écrit sur Mubi : "Une personne âgée socialiste telle la cinquantaine dans un lit d'hôpital et sa famille inquiète de l'avenir, les poètes traditionnelles n'ont plus d'effet vacant dans cette ensemble de la mort inévitable où tout change, même les principes paternelles meurent sagement avec regrettable et tristement. Nostalghia d'urgence pour démesurer les remplacements afin de fonder une utopie quelconque, la philosophie du déclin n'a d'enclin que la rétrospection ouverte de leurs cicatrices, la disparition proche à sa fin euthanasiée.
    On s'enregistre en vidéo caméscope et on dit au revoir, à bientôt, adieu. "
    29 mars 2024 Voir la discussion...
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