“ Il n'y a plus de mise en scène, plus de personnages, juste un cinéaste qui observe le monde à travers les yeux d'un enfant terrorisé. ”— Cladthom30 juin 2011
Synopsis : 1943. L'armée allemande, démoralisée, perd de sa superbe sur le front russe. Le colonel Brandt reçoit un nouveau chef de bataillon, le capitaine Stransky, un aristocrate prussien, orgueilleux et opportuniste. Celui-ci s'est engagé dans le seul but de décrocher la Croix de fer. L'ambition de Stransky se heurte rapidement à la rigueur du sergent Steiner, un sous-officier très estimé de ses hommes. De retour d'une bataille, Stransky rédige un rapport fallacieux, tout à son honneur, que Steiner refuse de contresigner. Steiner repart en première ligne. Stransky omet de lui faire parvenir l'ordre de repli du colonel Brandt. Steiner et ses hommes se retrouvent cernés par l'ennemi...
“ Black Book c'est comme Showgirls, on croit sortir de l'horreur mais c'est qu'à la libération qu'elle commence finalement vraiment. Fort. ”— Cladthom 2 juin 2012
“ Les Sentiers de la gloire restera toujours aussi imparable et implacable dans 100 ans, un modèle d'écriture qui met au pilori l'humanité. ”— Cladthom10 avril 2018
“ Même après tous les grands films sur le genre, Malick réussit à redéfinir le sujet, ouvre des portes et fait pleurer la nature. Inépuisable. ”— Cladthom20 juillet 2011
“ Le plus grand manifeste sur l'imaginaire à la fois comme barrière mais aussi comme arme face à la cruauté du monde. Bouleversant. ”— Cladthom30 juin 2011
Synopsis : Pendant la deuxième Guerre Mondiale, 40 000 sous-mariniers allemands envoyés par Hitler embarquent pour une mission de routine dans l'Atlantique Nord. L'insouciance règne à bord. Ce qu'ils ne savent pas, c'est que seuls 10 000 hommes retourneront chez eux vivants.
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Il a bien le droit de ne pas aimer la foule. Cela peut également relever d'une pathologie. Il faut respecter ça. Cela n'a rien avoir avec ses films.
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Je ne dis pas qu'il n'a pas le droit, mais le fait qu'il le fasse constamment lui donne une renommée qu'il ne mérite pas totalement.
Dès qu'un de ses films est annoncé on crie sur les toits qu'il va être génial, que parce qu'il est sorti de son hibernation il a pondu un oeuf en or
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Tu te méprends. D'autant plus que ses deux derniers films n'ont pas fait l'unanimité. D'ailleurs tu te contredis, puisque s'il a un problème avec ça, bien sûr qu'il va fuir tout le temps la presse.
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Je vois pas trop le problème dans ton histoire d'acteur coupé au montage. Le métier d'acteur est de jouer. S'il est payé pour jouer, le réalisateur a bien le droit de le couper au montage, non ?
L'analogie de l'éditeur ne fonctionne pas, vu que l'auteur ne serait pas payé pour le travail fourni dans le cas que tu exposes.
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Malick refuse un système médiatique pour mettre en avant ses films plutôt que sa personne, ce que faisait Kubrick aussi. En arriver à lui reprocher que ça lui donne une "renommée" c'est être vraiment imprégné de ce système de merde.
Un acteur, ou en l'occurrence un personnage, c'est un élément d'un scénario puis du film, et ça se coupe au même titre qu'une scène si ça empêche le film de surgir tel qu'il doit être. Si on commence à ne pas couper telle scène parce qu'elle a coûté très cher en travelling hélicoptère mais qu'elle sert à rien, même si elle est réussie, ou qu'on ne veut pas couper un acteur pour ne pas lui faire de peine, même s'il est bon, on raisonne en épicier, pas en cinéaste.
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On s'en contrefous que Malick soit sympa ou non. Lars Von Trier est un parfait connard et un grand cinéaste.
Bref, si on peut parler cinéma ce serait pas plus mal. Et niveau cinéma, qu'on adhère ou pas au style de Malick, qu'on le juge prétentieux ou non, c'est - quoi qu'on en dise - un grand cinéaste à la patte unique. Et probablement que tous ceux qui ont sifflé lors de la projection de "To The Wonder" à Cannes sont d'abord avec cette affirmation.
En passant, je pense que de voir tout le gratin hollywoodien qui traîne à ses basques en espérant décrocher un rôle dans l'un de ces films - et en sachant qu'ils peuvent être coupé au montage - en dit assez long sur la notoriété du bonhomme. Et bien sûr, il est vrai qu'on se contrefous royalement de savoir s'il possède ou non une certaine notoriété.
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Haha, je vois que ma pensée ne fait pas l'unanimité ^^
@Cladthom: Euh, je ne suis pas sûr que tous ses films soient géniaux, cf To The Wonder. Je reconnais que la Ligne Rouge, Les Moissons du Ciel, La Balade Sauvage, Le Nouveau Monde et The Tree of Life sont très bons, mais de là à être géniaux, je suis plus nuancé.
@vhf: Je vois ce que tu veux dire. Mais le rôle de l'écrivain est d'écrire, pas d'être publié. Beaucoup d'écrivains sont payés par avance, dont ils s'inscrivent dans le même système de celui de l'acteur.
@ElmerHunter: Je comprends ton avis sur son refus d'apparaître en public. Mais contrairement à Kubrick, lui n'apparaît jamais. Ce n'est pas comme s'il refusait de monter les marches à Cannes ou encore représenter personnellement ses films dans des cérémonies. Malick refuse qu'on le photographie dans la rue, il refuse d'apparaître dans les making-of, c'est différent (sur le net tu trouves de nombreuses photos de Kubrick). Ce qui est désagréable c'est que cela donne l'impression que parce qu'il se cache il est plus important qu'un autre.
Haha concernant le raisonnement en tant qu'épicier! ^^ Mais encore il y a des nuances. Un travelling hélicoptère, si je reprends ton exemple, ne dure pas trois heures, comme les trois heures pendant lesquelles Billy Bob Thornton a fait une voix-off par exemple. Malick ne fonctionne visiblement pas avec un scénario stable, avec un début, un milieu et une fin, ce qui lui permet de jeter les performances de ses acteurs. Adrien Brody était sensé être le héros de la Ligne Rouge, il apparaît cinq minutes à l'écran finalement.
Malick en plus ne prévient pas les acteurs qu'il les coupe au montage, c'est ainsi que Brody, à l'avant première à NY, a été très choqué de son absence au montage final.
Appelle cela comme tu veux, mais pour moi c'est un coup de bâtard.
@Wed: Je suis d'accord avec toi, il faut séparer l'homme de ses films (cf le Contre Sainte-Beuve de Proust). Mais dans le cas de Malick, le problème est que l'on utilise l'homme pour critiquer ses films.
Après je suis d'accord avec toi, on adhère ou pas. Moi j'adhère, mais bon voilà, parfois il m'énerve :D
Dès qu'un de ses films est annoncé on crie sur les toits qu'il va être génial, que parce qu'il est sorti de son hibernation il a pondu un oeuf en or
L'analogie de l'éditeur ne fonctionne pas, vu que l'auteur ne serait pas payé pour le travail fourni dans le cas que tu exposes.
Un acteur, ou en l'occurrence un personnage, c'est un élément d'un scénario puis du film, et ça se coupe au même titre qu'une scène si ça empêche le film de surgir tel qu'il doit être. Si on commence à ne pas couper telle scène parce qu'elle a coûté très cher en travelling hélicoptère mais qu'elle sert à rien, même si elle est réussie, ou qu'on ne veut pas couper un acteur pour ne pas lui faire de peine, même s'il est bon, on raisonne en épicier, pas en cinéaste.
Bref, si on peut parler cinéma ce serait pas plus mal. Et niveau cinéma, qu'on adhère ou pas au style de Malick, qu'on le juge prétentieux ou non, c'est - quoi qu'on en dise - un grand cinéaste à la patte unique. Et probablement que tous ceux qui ont sifflé lors de la projection de "To The Wonder" à Cannes sont d'abord avec cette affirmation.
En passant, je pense que de voir tout le gratin hollywoodien qui traîne à ses basques en espérant décrocher un rôle dans l'un de ces films - et en sachant qu'ils peuvent être coupé au montage - en dit assez long sur la notoriété du bonhomme. Et bien sûr, il est vrai qu'on se contrefous royalement de savoir s'il possède ou non une certaine notoriété.
@Cladthom: Euh, je ne suis pas sûr que tous ses films soient géniaux, cf To The Wonder. Je reconnais que la Ligne Rouge, Les Moissons du Ciel, La Balade Sauvage, Le Nouveau Monde et The Tree of Life sont très bons, mais de là à être géniaux, je suis plus nuancé.
@vhf: Je vois ce que tu veux dire. Mais le rôle de l'écrivain est d'écrire, pas d'être publié. Beaucoup d'écrivains sont payés par avance, dont ils s'inscrivent dans le même système de celui de l'acteur.
@ElmerHunter: Je comprends ton avis sur son refus d'apparaître en public. Mais contrairement à Kubrick, lui n'apparaît jamais. Ce n'est pas comme s'il refusait de monter les marches à Cannes ou encore représenter personnellement ses films dans des cérémonies. Malick refuse qu'on le photographie dans la rue, il refuse d'apparaître dans les making-of, c'est différent (sur le net tu trouves de nombreuses photos de Kubrick). Ce qui est désagréable c'est que cela donne l'impression que parce qu'il se cache il est plus important qu'un autre.
Haha concernant le raisonnement en tant qu'épicier! ^^ Mais encore il y a des nuances. Un travelling hélicoptère, si je reprends ton exemple, ne dure pas trois heures, comme les trois heures pendant lesquelles Billy Bob Thornton a fait une voix-off par exemple. Malick ne fonctionne visiblement pas avec un scénario stable, avec un début, un milieu et une fin, ce qui lui permet de jeter les performances de ses acteurs. Adrien Brody était sensé être le héros de la Ligne Rouge, il apparaît cinq minutes à l'écran finalement.
Malick en plus ne prévient pas les acteurs qu'il les coupe au montage, c'est ainsi que Brody, à l'avant première à NY, a été très choqué de son absence au montage final.
Appelle cela comme tu veux, mais pour moi c'est un coup de bâtard.
@Wed: Je suis d'accord avec toi, il faut séparer l'homme de ses films (cf le Contre Sainte-Beuve de Proust). Mais dans le cas de Malick, le problème est que l'on utilise l'homme pour critiquer ses films.
Après je suis d'accord avec toi, on adhère ou pas. Moi j'adhère, mais bon voilà, parfois il m'énerve :D