r Très Bien
La Pianiste
(2001)
un film de
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La Pianiste Bande-annonce

La Pianiste

(2001)
un film de
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Micro-critique star (CaroB) :
CaroB
(à propos de La Pianiste)
Sa note :
La Pianiste “ Une partition cruelle, perverse sur le désir, qui va crescendo jusqu'à la note finale, bouleversante, terrible. Fortissimo.  ” — CaroB 28 novembre 2013
5 commentaires
  • CaroB
    (à propos de La Pianiste)
    Sa note :
    La Pianiste “ Une partition cruelle, perverse sur le désir, qui va crescendo jusqu'à la note finale, bouleversante, terrible. Fortissimo.  ” — CaroB 28 novembre 2013
    5 commentaires
  • Sanium
    (à propos de La Pianiste)
    Sa note :
    La Pianiste “ Tel est le don de la nuance. Le mystère laisse bientôt sa note à la folie, rêche. Puis sonne la violence, puis l'amour. Hideusement humain. ” — Sanium 16 janvier 2018
    24 commentaires
    • Airone
      commentaire modéré @Sanium Ayant une appréciation schizophrène de son cinéma névrosé, ce serait un plaisir d'en parler plus longuement !
      16 janvier 2018 Voir la discussion...
    • louetdad
      commentaire modéré Le ruban blanc je rejoins @bredele est purement magnifique ! Il me parait être le parfait opposé d’un film moralisateur ...
      17 janvier 2018 Voir la discussion...
    • bredele
      commentaire modéré @louetdad merci, tu me rassures sur ma perception des choses.
      17 janvier 2018 Voir la discussion...
  • Lolograhame
    (à propos de La Pianiste)
    Sa note :
    La Pianiste “ Haneke crée le malaise en ne faisant rien d’autre que filmer quelques jours de l'horrible vie de la progéniture d’une perverse narcissique. ” — Lolograhame 20 avril 2024
    46 commentaires
    • nibab_lacsap
      commentaire modéré Alors sur le dernier point, je proteste: je ne crois pas que nous ayons réduit l'approche du personnage dans cette équation, qui selon nos dires allait plutôt dans l'autre sens. Si perversité il y a (et là c'est toi @Lolograhame qui utilises la première ce mot), on doit trouver son origine dans un refoulement de la sexualité. Ce n'est pas la fille qui est refoulée mais la sexualité (et d'ailleurs par la mère sur la sexualité de sa fille). Erika prend donc un chemin de traverse, voire de renverse. Je cite mon premier com:
      "Il est clair qu'Erika ne sait comment appréhender son désir tout naturel, et le retourne en perversité (c'est le premier sens de ce mot perversus = renverser), en lutte, en violence, tant il est contraint, tabou, refoulé."
      Cette idée de renverse rejoint d'ailleurs le gant retourné de l'amour que j'évoque plus haut.
      Les psy disent que la vraie opposition à l'amour ce n'est pas la haine (puisque la relation s'entretient encore avec une même "passion", alimenter sa haine envers quelqu'un c'est s'assurer de le garder en tête) mais l'indifférence... celle que Walter renvoie sans pitié à la fin.
      Et je trouve que la dernière scène (superbe) le montre très bien : quand elle voit qu'il s'en fout d'elle, qu'il ne craint ni sa vengeance ni son regard, qu'il n'a ni haine ni remords donc amour, il l'anéantit définitivement car elle se retrouve confrontée à ce qu'elle redoute le plus : le manque, le vide d'une existence sans relation passionnelle à l'autre. S'il n'y a même plus de possibilité d'alimenter une haine à l'autre à défaut d'amour, elle est renvoyée au néant d'une vie sans désir, donc la haine de soi, au réflexe nihiliste suicidaire...
      29 juillet 2024 Voir la discussion...
    • nibab_lacsap
      commentaire modéré Pour moi, la scène du rasoir dans la salle de bain n'est pas le signe d'une volonté d'autodestruction (comme dans cris et chuchotements par ex). Mais une scène de masturbation renversée, où la douleur prend lieu et place au plaisir. "Que fait-elle pendant tout ce temps dans la salle de bain ?" se demande la mère tordue qui s'imagine des choses pas catholiques, or c'est bien pire que ce qu'elle s'imagine, il vaudrait mieux qu'elle se masturbe. A aucun moment du film, Erika ne prend du plaisir : ni en jouant ni en enseignant ni en faisant l'amour ni en solo dans le peep show ou drive-in... Le plaisir lui est interdit, le désir reflue logiquement ailleurs, autrement.
      Si, il y a peut-être une seule situation où Erika semble prendre du plaisir : c'est lorsqu'elle écoute et regarde Walter jouer. Seulement voyez dans quel état ça la met, cette irruption incontrôlable du plaisir, du désir...
      Dans le plaisir, il y a une part importante de perte de contrôle: tout le contraire de ce qu'elle prodigue aux autres et à elle-même.
      29 juillet 2024 Voir la discussion...
    • nibab_lacsap
      commentaire modéré ... et cet excès de contrôle pour empêcher le plaisir, c'est aussi celui de la mère bien sûr. Et encore une fois ça rejoint "Le ruban blanc", et bien d'autres films d'Haneke...
      29 juillet 2024 Voir la discussion...

Casting de La Pianiste

Infos sur La Pianiste

Réalisé par Michael Haneke

Autriche, France - 2h09 - Drame, Thriller
Sortie le 5 septembre 2001

Synopsis

Erika Kohut, la quarantaine, est un honorable professeur de piano au Conservatoire de Vienne. Menant une vie de célibataire endurcie chez sa vieille mère possessive, cette musicienne laisse libre cours à sa sexualité débridée en épiant les autres. Fréquentant secrètement les peep-shows et les cinémas pornos, Erika Kohut plonge dans un voyeurisme morbide et s'inflige des mutilations par pur plaisir masochiste.Jusqu'au jour où Walter, un élève d'une vingtaine d'années, tombe amoureux d'elle. De cette affection naît une relation troublante, mouvementée et perverse entre le maître et son disciple.

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