Atom Egoyan aborde dans ses films les thèmes de l'aliénation et de la solitude, avec des personnages aux prises avec la technologie, la bureaucratie et d'autres structures de contrôle. Né au Caire, de parents artistes arméniens, Joseph et Shushan (née Devletian) Yeghoyan, qui tiennent une boutique de meubles, Egoyan est baptisé Atom en hommage au premier réacteur nucléaire construit par l'Egypte. Ses parents quittent l'Egypte en 1962 pour le Canada, s'installent à Victoria (Colombie britannique) et changent leur nom à Egoyan. Atom et sa soeur, Eve, aujourd'hui pianiste concertiste, basée à Toronto, grandissent à Victoria dans la province de la Colombie-Britannique. Enfant, Egoyan cherche à s'assimiler dans la société canadienne. Son conflit avec son père entraîne un rejet de la culture arménienne. Ce n'est que quelques années plus tard, lorsqu'il fréquente l'Université de Toronto, qu'il se met à étudier l'histoire arménienne. Egoyan commence à se passionner pour le théâtre et à écrire des pièces. Il est influencé principalement par Samuel Beckett et Harold Pinter. Il obtient son diplôme de Trinity College de l'Université de Toronto. Egoyan habite Toronto avec son épouse, Arsinée Khanjian, qu'il rencontre en 1984 à l'occasion du casting de Next of Kin et qui devient sa muse et actrice fétiche (elle joue régulièrement dans ses films). Leur fils, Arshile, porte le prénom du célèbre peintre américain d'origine arménienne, Gorky. Egoyan a réalisé une douzaine de longs métrages, des épisodes de séries télévisées et plusieurs courts métrages. Ses premiers films sont fondés sur ses propres scénarios. la quête de l'identité est un thème récurent dans son oeuvre, notamment dans Calendar (1993). Il se fait connaître avec Exotica (1994), mais c'est sa première adaptation du roman de l'auteur américain Russell Banks, De beaux lendemains (1997) qui lui vaut une notoriété internationale et lui vaut des nominations aux Oscarsdans les catégories de meilleur réalisateur et de meilleure adaptation à l'écran. Il dirige également Sarabande avec Khanjian et Lori Singer et le violoncelliste Yo-Yo Ma, qui interprète la quatrième suite de Bach pour violoncelle, dans le cadre d'une série de films inspirés de Bach pour Sony Classical. Il met également en scène des opéras, dont Salomé de Richard Strauss pour l'opéra de Toronto en 1996, l'opéra de Vancouver en novembre 1997 et le Houston Grand Opera en 1998, et la "Walkyrie" de Wagner en 2004 pour la Canadian Opera Company. Le film Ararat (2002) fait beaucoup parler d'Egoyan. Après Mayrig (1991), d'Henri Verneuil, il s'agit de la première oeuvre majeure qui traite directement du génocide des Arméniens. Ararat remporte le Prix Génie du meilleur film, festival qui l'a récompensé à diverses reprises dans le passé pour le meilleur film, meilleur réalisateur, meilleur scénario et d'autres catégories. Atom Egoyan reçoit le Prix de la Critique Internationale pour Exotica en 1994 au Festival de Cannes. Il y reçoit le Grand prix du Jury en 1997 pour De beaux lendemains et le Prix du Jury Oecuménique en 2008 pour Adoration . Il en est membre du jury en 1996. Depuis 2005, Egoyan est aussi le président du Festival international du film d'Erevan. Il avait lui-même remporté le premier prix pour son film Ararat l'année précédente. En 2010, il réalise Chloé, un remake de Nathalie... d'Anne Fontaine.
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“ La nuit appartient à Atom Egoyan, dont la représentation de l'érotisme tient autant du rêve que du cauchemar. Un drame abyssal. ”— tomsias27 mai 2013
“ Comme souvent chez Egoyan, l'atmosphère (neigeuse) est soignée. Mais malgré sa construction morcelée, ça reste un thriller peu captivant. ”— Flol17 janvier 2015
“ Sans doute Egoyan survole t-il certaines névroses, pourtant, d'une mise en scène brillante, reste là un bien bel essai de storytelling. ”— Martini0812 décembre 2014