Fasciné par le cinéma, Christophe Gans crée très jeune un fanzine alors qu'il vit encore dans sa ville natale d'Antibes. Après ses études à l'IDHEC (où il réalise notamment un court métrage nommé Silver Slime) (car Silver Slime en anglais veut dire bave d'argent, et de nouveau traduit en italien donne Bava d'Argento, jeu de mots en hommage à
Mario Bava et
Dario Argento) est nommé rédacteur en chef du magazine Starfix, lancé et financé par ses amis (distributeurs vidéo créateurs de Scherzo vidéo), défendant alors au sein de ses pages des cinéastes tel que
David Cronenberg ou
John Woo, parfois malmenés dans la presse cinéma « traditionnelle » de l'époque. Il anime en plus une rubrique consacré au cinéma dans l'émission Rapido d'
Antoine de Caunes.
À la fin des années 1980, avec l'aide du producteur Samuel Hadida, il travaille sur plusieurs scénarios avant de signer la première partie, intitulée The Drowned, du film
Necronomicon. Il adapte ensuite le manga culte Crying Freeman au cinéma avec dans le rôle titre
Mark Dacascos (qu'il retrouvera par la suite).
En 2001,
Le Pacte des loups sort en salles et devient l'un des plus gros succès français de cette année avec près de 5 millions de spectateurs en salle.
Il signe ensuite l'adaptation cinéma du jeu vidéo culte Silent Hill. Il fut aidé à l'écriture du scénario par
Roger Avary, qu'il avait rencontré douze ans plus tôt pour la sortie de
Necronomicon.
Roger Avary dira de lui qu'"Il était tellement érudit que j'avais l'impression d'avoir rencontré le
Quentin Tarantino français".
Lors de la réalisation du film, Gans a reçu de nombreuses menaces de mort de la part de fans du jeu. Ceux-ci ne voulaient pas voir leur monde favori trahi par un long métrage qui n'aurait pas été conforme à l'esprit de Silent Hill.