Jan Troell, né le 23 juillet 1931 à Limhamn près de Malmö, est un réalisateur suédois.
Jan Troell travaille pendant plusieurs années comme instituteur mais commence à réaliser des courts métrages dans les années 1960. Son premier film, Här har du ditt liv, 1966 (Voilà, tu as ta vie), raconte l'histoire d'un garçon de la classe ouvrière en Suède au début du xxe siècle. Le film est basé sur le roman autobiographique d' Eyvind Johnson, deuxième tome du roman d'Olof (1935). En 1968, son film Ole dole doff remporte l'ours d'or au festival de Berlin.
Ses films les plus connus seront Les Émigrants et le Le Nouveau Monde ( 1971), basés sur l'œuvre de Vilhelm Moberg, qui raconte l'histoire de paysans suédois émigrants aux États-Unis au XIXe siècle. Max von Sydow, qui joue le rôle de Karl Oskar, restera un des acteurs fétiches du réalisateur. Les émigrants sont nommés aux Oscars.
Il fait une tentative à Hollywood qui se solde par un échec : il réalise les films Zandy's Bride (1974), avec Gene Hackman, et Hurricane (1979). Troell réalise Le Vol de l'aigle (Ingenjör Andrées luftfärd, 1982) qui raconte l'expédition désastreuse en Arctique de S. A. Andrée en ballon en 1897. Le film est nommé aux Oscars dans la catégorie film étranger.
Un autre film lui vaut l'ours d'argent du réalisateur au festival de Berlin A Swedish Requiem (Il Capitano, 1991) qui déclenche une controverse car il est inspiré par une histoire vraie, l'assassinat d'une famille suédoise trois années auparavant. Le film insiste sur les rapports psychologiques entre les personnages.
En 1997, il obtient une récompense au Festival du cinéma nordique pour son film Hamsun sur l'écrivain norvégien Knut Hamsun.
Jan Troell a aussi réalisé des documentaires. En 2001, il sort Aussi blanc que la neige (Så vit som en snö) qui raconte la vie de l'aviatrice Elsa Andersson.
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“ Comment Troell parvient-il à exposer les plus âpres cruautés avec une telle tendresse, un tel refus du pathétique ? Le drame social, à l'os. ”— lebateausobre23 août 2020
“ Une épopée historique d’une grande dignité‚ un regard dur et réaliste sur le rêve américain‚ l'un des plus beaux films réalisé en Suède ! ”— georges.b1 7 août 2019
“ Crise existentialiste à la suédoise : des belles séquences oniriques au milieu d'un drame psychologique, froid, à la Bergman. ”— Frenchblues 8 avril 2022