Originaire de Boulogne Billancourt, où il réside toujours, Michel Deville entre dans le milieu du cinéma par l'assistanat. Il est assistant d'Henri Decoin pendant presque une décennie. D'abord stagiaire à la réalisation, il grimpe tous les échelons jusqu'à devenir 1er assistant.Il vole de ses propres ailes en créant sa propre société de production, Éléfilm en 1961, pour financer son premier film réalisé seul Ce soir ou jamais (cette société existe encore aujourd'hui). Il collabore d'abord avec Nina Companeez qui signe le scénario de tous ses films, de Ce soir ou jamais (1961) jusqu'à Raphaël ou le Débauché (1971) films qu'il co-signe parfois lui-même. Avec le succès de ce dernier film, faisant suite à ceux de Benjamin ou les Mémoires d'un puceau (1968) et L'Ours et la Poupée (1969), un des derniers films de Brigitte Bardot, ils acquièrent au sein du cinéma français une notoriété de finesse et d'élégance, centrée sur les rapports de couple. Par la suite, ses films portent souvent la marque d'une attention originale à la forme : ses adaptations de Dossier 51 en caméra subjective ou, inversement, de La Maladie de Sachs, où l'on entend les pensées des protagonistes, l'enchainement de séquences en ellipses de Péril en la demeure, la plastique de Toutes peines confondues, La Petite Bande réalisée sans dialogue, etc. À partir de Péril en la demeure en 1984, il collabore avec Rosalinde Deville (née Damamme), son épouse, qui écrit et produit la plupart de ses films dont Le Paltoquet en 1986, sulfureux ballet se déroulant entre le rêve et la réalité. Dans les années 1990, sa production se ralentit à un film tous les trois ans environ.
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Immersion dans le milieu du cinéma des années soixante-dix marqué par la Nouvelle Vague à travers les aventures de Harvey, jeune provincial et guide à l'occasion, qui accueille à P...
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"Pourquoi Lui fait-il le pari de s'ins taller chez Elle ? Pourquoi accepte-t elle de jouer le jeu ? Comment défendre son territoire, parce qu'il n'y a pas seulement un appartement ...
“ Avec Deville, on joue. On joue au policier, on joue avec les mots et avec la séduction, on joue avec la caméra. Avec Deville, on danse. ”— elge24 juin 2016
“ Chef d’œuvre terrifiant. La caméra subjective dissèque chaque partie de la vie d'un homme qui pourrait être nous. Le plus beau Deville. ”— wham1978 4 octobre 2013
“ Souvent, Michel Deville veut que l'on voit son art. Toujours, Dominique Sanda donne le sentiment que le cerveau est la zone la plus érogène. ”— elge14 novembre 2013