Il débute dans l'écriture à 18 ans, à Bordeaux, sa ville natale : il reçoit en 1954 un Prix de Mystère Magazine pour une nouvelle intitulée Jeunesse ne saura pas consacrée comme l'un des meilleurs récits du Grand prix de la nouvelle policière. Passionné de poésie, de littérature et par le surréalisme, il poursuit cette collaboration et édite ses nouvelles proches du fantastique dans les revues Fiction et Mystère-Magazine, avant d'être recruté comme stagiaire au quotidien Sud-Ouest. A la même période, il s'active dans l'animation d'un ciné-club bordelais qu'il programme à partir de ses lectures et de sa passion cinéphilique. Il part pour Lyon en 1960 et dirige la revue Premier Plan avec Bernard Chardère, collabore à plusieurs éditions et films de court métrage, notamment avec
Francis Lacassin et devient journaliste à la revue Positif (1959-1960), utilisant son pseudonyme avant de signer des chroniques dans Cinéma (de 1959 à 1962), Les Lettres françaises (1961-64), Lui (succédant à François Truffaut de 1964 à 1966). Il y fait la connaissance, par l'intermédiaire de Daniel Filippachi de Claude Lanzmann et René Chateau qui sont des collaborateurs de la revue. En parallèle, Michel Mardore écrit régulièrement aux Cahiers du cinéma (1961-1968) qu'il dirigera un temps avec Eric Rohmer, Pariscope (1965-1967), L'Express (1965), Aux Écoutes (1966) de manière anonyme, Candide en 1966. Sa carrière prend un élan avec son arrivée au Nouvel Observateur (1966-1971, puis de 1979 à 1986 après le décès de Jean-Louis Bory). Il signe également des textes de fond, décalés et originaux dans deux revues médicales en 1978: Médicographie, dans laquelle il tient une rubrique intitulée "Y a-t'il un médecin dans la salle ?" et Macroscopies où il aborde aussi bien la bande dessinée, que les singes au cinéma ou le sadisme à l'écran.
En 1968, il signe son seul article de critique littéraire dans Le Nouvel Observateur (6 mars 1968) qui fera connaître l'oeuvre de François Augiéras avec lequel il entretiendra une longue amitié et une correspondance sans jamais le rencontrer, et cela après avoir eu l'intention d'adapter au cinéma L'Apprenti-Sorcier en 1964.
Au début des années soixante, il collabore à plusieurs projets de films avec
Jean-Pierre Mocky et
Jean-Pierre Melville, cinéastes qu'il défendra toujours.
Son nom est associé à une rigueur littéraire et un goût pour le paradoxe.
A la radio, il participe à l'émission Masque et la Plume, sur France Inter, de 1964 à 1971.
A la télévision, en 1971, il réalise une série d'émissions sur l'actualité cinématographique intitulée Le Journal du cinéma sur A2, puis en 1985 Panorama du cinéma sur FR3.
Il fait partie de plusieurs commissions au Centre national de la Cinématographie.
Il publie plusieurs romans, fait quelques apparitions au cinéma et réalise deux films. A cette occasion, il fonde en 1970 une société de production, Nadja films (en hommage à André Breton) qu'il clôturera en 2000.