Tenguiz Abouladzé suit des études à l'École technique des chemins de fer avant de s’inscrire à l’institut de théâtre à Tbilissi. Il continue à Moscou dans la haute école d’État pour la cinématographie (VGIK) dans la classe de Sergueï Ioutkevitch. Il termine ses études avec Dmitri Arakichvili (1953), un documentaire sur ce compositeur géorgien. Abouladzé réalise un deuxième documentaire, Notre palais en 1954, mais sa carrière ne se vraiment lance qu'avec ses films de fiction. Il en fera sept au total, entre 1955 et 1984. Son œuvre consiste en des adaptations de la littérature géorgienne — à l’exception du scénario original du Repentir —, et il a toujours participé à l’écriture du scénario (son tout premier film de fiction exclu).
Il est particulièrement connu pour son film Le Repentir (Monanieba), qui obtint le Grand prix au Festival de Cannes 1987 et le Nika du meilleur film en 1988.
Mort à Tbilissi, le réalisateur est inhumé au Panthéon Didube.
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“ Abouladzé amuse et séduit en filmant des personnages truculents, un garçon qui s'émerveille d'être heureux et une fille radieuse. ”— luc_schweitzer 4 juin 2018
“ Les ans passent, les hommes s'égrainent, mais toujours la pétarade recommence dans un même mouvement : celui de la fraternité. ”— Aletheia15 mars 2024
“ Conte burlesque et tragique sur la grâce du monde et la cruelle bêtise des hommes qui traînent dans la boue le joyeux miracle de la beauté. ”— Bosco 7 octobre 2017
“ La bêtise et la méchanceté ne supportent pas la beauté dans ce film à la fois somptueux et terrifiant comme un conte cruel. ”— luc_schweitzer15 mai 2019
“ Ce conte drôlatique fait penser, par son esthétique, au cinéma burlesque tu temps du muet. Certaines scènes ressemblent à du Buster Keaton. ”— luc_schweitzer 8 mai 2019