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Micro-critique star (Vilaboa) :
Vilaboa
(à propos de L'Éternel retour)
“ Le grand amour comme imprévisibilité, fatalité et tragédie. Modernisation (un peu artificielle ?) du mythe incandescent de Tristan et Yseult ”
— Vilaboa
27 juin 2021
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Vilaboa(à propos de L'Éternel retour)“ Le grand amour comme imprévisibilité, fatalité et tragédie. Modernisation (un peu artificielle ?) du mythe incandescent de Tristan et Yseult ” — Vilaboa 27 juin 2021
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georges.b1(à propos de L'Éternel retour)“ Fleuron du fantastique poétique français où le naturalisme alterne avec l’illusion la plus pure JM et MS y symbolisent "l’idéal romantique" ” — georges.b1 23 avril 2015
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youliseas(à propos de L'Éternel retour)“ L'amour de Pa-Tristan & Nathal-Iseut, icônes aux cheveux dorés, est trouble comme le film, entre réalisme actuel et poétique fantastique. ” — youliseas 4 avril 2017
Pour le reste, peut-être ai-je été trop marqué précédemment par la densité wagnérienne du "Tristan", vu à plusieurs reprises (dont particulièrement l'enregistrement du festival de Bayreuth 1983 avec une mise en scène JP Ponnelle et l'orchestration de D Barenboïm). Certes l'opéra, "oeuvre d'art totale", ne doit en aucun cas être comparé à un film dépourvu par nature de la même puissance musicale -surtout d'une profondeur exceptionnelle dans le cas de Wagner- mais il va laisser une empreinte telle qu'elle va rejaillir injustement sur la perception du film...
Il se peut que d'une manière plus générale je ressente (à tort ou à raison) les évocations médiévales françaises de l'époque (voir aussi "Les visiteurs du soir") comme trop théâtralisées et manquant de force expressive (pour un thème que l'un de vos commentaires qualifiait de "sauvage"). Atmosphère "romantique" dans une expression très (trop) "classique" ? Peut-être mais c'est très personnel.
J'ai bien sûr été frappé, dans "l'éternel retour", par bien des images d'une grande esthétique (entre autres Jean Marais devant le feu de cheminée ou le visage doucement éclairé des amants) ou par l'intelligent pessimisme humain (la méchanceté médiocre de l'environnement familial).
Quant à Rilke, je le connais mais insuffisamment pour pénétrer utilement la belle allusion faite à son propos. Ce serait une piste à approfondir !
Enfin, il me faut voir "Orphée" dès que je le pourrai !