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Les Copains
(1965)
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Les Copains

Les Copains

(1965)
un film de
Ce qu'en pense la communauté
  • 69%
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Micro-critique star (Alan_Smithee) :
Alan_Smithee
(à propos de Les Copains)
Sa note :
Les Copains “ Ripaille, famine, pari. De la saillie anar, les élucubrations de nickelés panards. Coup d'éclat de rire d'entre-deux Gaules. Ces chers amis. ” — Alan_Smithee 8 avril 2019
4 commentaires
  • Alan_Smithee
    (à propos de Les Copains)
    Sa note :
    Les Copains “ Ripaille, famine, pari. De la saillie anar, les élucubrations de nickelés panards. Coup d'éclat de rire d'entre-deux Gaules. Ces chers amis. ” — Alan_Smithee 8 avril 2019
    4 commentaires
    • Bosco
      commentaire modéré En effet. Il y a même une version américaine de ce genre - en style étatsunien naturellement, c'est à dire s'inscrivant dans les codes de films d'actions et servant là-bas à recycler des acteurs âgés : Space Cowboys, Logan Lucky, la longue série des Expendables, notamment. En France et en Italie dans les années 60-70, le style est plus anar comme tu le qualifies bien ; les films italiens de copains obéissent à une scénarisation en sketchs (les italiens disent tronçons ou esquisses) ce en quoi le film d'Yves Robert se rapproche, qui se lie aussi avec les films transalpins par son humeur farcesque très prononcé ; cette forme et ce ton, ne caractérisent pas par contre l’un des films méritant de figurer dans le genre de Claude Sautet, Vincent, François, Paul... et les autres. Un film plus uni et moins extravagant, moins Commedia dell’Arte, plus français, plus repassé peut-être que les franco-italiens. Tu parles de cette génération pré-soixantehuitarde, qui fort heureusement jouait les carabins plus que les indignés à la sensibilité chatouilleuse et militante, et qui annonçaient l'anarchisme sympa et petit-bourgeois d'une partie de l’époque (mettons de côté ses expressions révolutionnaires, le plus souvent mimées, surtout en France, mais qui allèrent parfois très loin, jusqu’au meurtre, en Italie) avant que cette génération, en particulier le milieu culturel et donc cinématographique qui l'illustrait, poursuivant son embourgeoisement et occupant de plus larges secteurs de pouvoir mais tenant à conserver un fond de teint progressiste ne fabrique les nouvelles attitudes correctes qui règnent aujourd'hui : le conformisme anticonformiste de la boboïtude notamment, qui ne se caractérise du reste pas par un grand sens de la farce ni même de l'humour. Ces générations festivistes si bien décrites par Philippe Muray, qui font très sérieusement la fête puisque celles-ci elles sont souvent des manifestes de bonnes intentions, de "luttes" pour telle ou telle bonne cause ou de « défense » de ceci contre cela. La fête mais pas la farce (on n’est plus vraiment là pour rigoler et se moquer de tout), pas l’amour non plus – de moins en moins depuis le sida. Il serait aujourd'hui difficile de tourner certaines scènes, notamment les "sexistes" (c'est ainsi qu'on les perçoit et qu'on les qualifierait de nos jours) des films français et italiens cités. L'avant 68 était en effet assez "cul serré" mais on y tolérait monômes et bizutages carabinés qui horrifient aujourd'hui nos pullulantes grenouilles de nouveaux bênitiers. Yves Robert lui-même du reste a su montrer dans Ni vu ni connu le bonenfantisme de de cette société dont il moquait si bien dans le même mouvement les rigidités hypocrites – mais, finalement, pas si rigide que ça en tout, où de fait on pouvait respirer un air léger - en tout cas bien plus érotique qu’aujourd’hui. Espérons que les générations à venir sauront renifler les "relents" (pour employer un chronolecte que tu affectionnes) de la nouvelle bien pensance que nos narines accoutumées à l'air du temps ne perçoivent pas dans les films produits aujourd'hui.
      3 mars 2023 Voir la discussion...
    • Alan_Smithee
      commentaire modéré @Bosco Triste période pour les vendeurs de farces et attrapes, le poil à gratter est devenu épidermique. Cependant, je prédis un grand avenir aux pourvoyeurs de pince-nez et autres œillères de champs de courses ! ;-)
      4 mai 2023 Voir la discussion...
    • Bosco
      commentaire modéré @Alan_Smithee Tu es un prophète du présent. Leur avenir c'est aujourd'hui déjà depuis quelque temps. Disons que telle est l'inclinaison de la pente sur laquelle nous sommes engagés que cela ne peut que s'aggraver.
      4 mai 2023 Voir la discussion...
  • Theus
    (à propos de Les Copains)
    Sa note :
    Les Copains “ Au rendez-vous des bons copains y avait pas souvent de lapins. Quand l'un d'entre eux manquait a bord c'est qu'il était mort - Brassens ” — Theus 26 septembre 2019
    1 commentaire
    • Theus
      commentaire modéré C'est fort émouvant en découvrant ce film que de se rendre compte que sur ces 7 copains, à ce jour, il n'en reste que trois...
      26 septembre 2019 Voir la discussion...
  • Anna_K
    (à propos de Les Copains)
    Sa note :
    Les Copains “ Pochade un peu éventée qui vaut surtout pour le sermon délirant de Noiret et l'ode à l'amitié de Brassens. Nostalgie, quand tu nous prends. ” — Anna_K 2 mai 2022
    3 commentaires
    • cinephile54
      commentaire modéré Jamais vu...Ta mc donne envie...
      2 mai 2022 Voir la discussion...
    • Anna_K
      commentaire modéré @cinephile54 Si tu ne l'as pas vu, je te conseillerais plutôt "Ni vu ni connu" du même Yves Robert et de 1958 que je trouve nettement plus drôle.
      3 mai 2022 Voir la discussion...
    • Anna_K
      commentaire modéré Cet anarchisme revendiqué - on s'en prend effectivement aux "INSTITUTIONS" , l'armée, l'Eglise et aux autorités publiques - reste très bon enfant voire relève de l'anarchisme petit bourgeois. Un autre bémol, mis à part Pierre Mondy, les "copains" servent surtout de faire valoir à Philippe Noiret, on aurait pu avoir des seconds rôles un peu plus travaillés, et puis, cela manque cruellement de femmes ...
      3 mai 2022 Voir la discussion...

Casting de Les Copains

Infos sur Les Copains

Réalisé par Yves Robert

France - 1h35 - Comédie
Titre original : Les copains
Sortie le 15 janvier 1965

Synopsis

Sept inséparables décident de prendre quelques jours de vacances pour mettre au point trois énormes canulars destinés à bafouer les corps constitués : l'armée, l'église et l'administration... Ils jettent leur dévolu de manière presque arbitraire sur deux paisibles sous-préfectures : Ambert et Issoire, car celles-ci les lorgnaient d'un mauvais œil sur une carte de France.

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