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Nocturama
(2016)
un film de
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Nocturama Bande-annonce

Nocturama

(2016)
un film de
Ce qu'en pense la communauté
  • 47%
  • 509 notes
  • 103 veulent le voir

Micro-critique star (REDACTED) :
REDACTED
(à propos de Nocturama)
Sa note :
Nocturama “ Du cinéma de bourgeois, capitonné et crétin, incapable de prendre le pouls de qui/quoi que ce soit : noir complet, le confort du noctambule. ” — REDACTED 2 septembre 2016
28 commentaires
  • REDACTED
    (à propos de Nocturama)
    Sa note :
    Nocturama “ Du cinéma de bourgeois, capitonné et crétin, incapable de prendre le pouls de qui/quoi que ce soit : noir complet, le confort du noctambule. ” — REDACTED 2 septembre 2016
    28 commentaires
    • Woodystwood
      commentaire modéré Cette analyse est aussi riche et éclairante (bien vu Carpenter et Van Sant ! concernant Carpenter via la musique je n'y avais d'ailleurs pas pensé) que la MC ci-dessus est injuste, simpliste et inutilement vacharde ;-) Pour ma part j'ai mis 4/5 à l'époque, ce qui est sans doute exagéré (ma note juste serait 3,5 je pense) mais vient tenter de compenser ce genre de cabale. 0,5, et puis quoi encore ? :-D (j'ai mis cette note à «The Human Centipede 2» je crois lol)
      14 février 2023 Voir la discussion...
    • SpectateurLambda
      commentaire modéré @Woodystwood Merci pour le compliment, mais personnellement je me garderai de critiquer les appréciations forcément subjectives des autres sur un film. Il y a plein de films que je n'aime pas parmi des œuvres très populaires ou faisant consensus 'Matrix, Le grand bleu, Le loup de Wall Street ....) pour reprocher ça à propos d'un film quand même compliqué et clivant.
      14 février 2023 Voir la discussion...
    • Woodystwood
      commentaire modéré @SpectateurLambda Oui je vois ce que tu veux dire, et je suis d'accord sur l'aspect clivant de ce film. Mais d'un autre côté, si l'on peut critiquer les films, on peut aussi critiquer les critiques :-) (et sans cela les discussions ici seraient bien fades) D'autre part, je ne crois absolument pas à la pure subjectivité du cinéma, ni de l'art en général (dans le mot art j'inclus tout : littérature, musique, peinture etc). Si l'art était purement objectif, il ne serait certes pas de l'art mais de la science. Mais s'il était purement subjectif, il ne serait pas de l'art non plus mais juste un vulgaire hobby où chacun collectionnerait dans son coin ses goûts et ses couleurs. Si par exemple je dis que Bach ou Hitchcock (par exemple) sont des génies incontestables dans leurs domaines, c'est d'une certaine manière «objectif» même si ce n'est pas démontrable scientifiquement. Et cela n'oblige personne à aimer, ce n'est pas la question. Car il faut distinguer «aimer» et «apprécier» (au sens apprécier la valeur). Almodovar et Chostakovitch sont sans doute de grands artistes et je les apprécie pour cela, mais d'un point de vue subjectif je ne suis pas un grand fan. Alors bref l'auteur de la MC ci-dessus a bien le droit d'exprimer un point de vue purement subjectif sur Nocturama, mais il s'expose en retour au clash avec la subjectivité des autres. Tout cela ne crée pas de débat, car un bon débat s'appuie forcément sur une forme d'objectivité que personne ne détient mais que chacun essaie d'esquisser par ses arguments, ses propres références etc. C'est justement tout l'intérêt de ton post qui suscitera je l'espère des discussions un peu plus intéressantes que précédemment sur ce fil et sur d'autres fils de cette page :-)
      14 février 2023 Voir la discussion...
  • TaoChess
    (à propos de Nocturama)
    Sa note :
    Nocturama “ Bonello semble avoir une vraie fascination pour les fringues. Serait-ce parce qu'il a tant de mal à habiter son cinéma ? ” — TaoChess 31 juillet 2016
    44 commentaires
    • LeaRhoudin
      commentaire modéré @TaoChess Pour le coup, la couv des Cahiers est pire qu'archi-moche... contente-toi d'arracher discrètement la page chez ton kiosquier ;) (joke)
      4 septembre 2016 Voir la discussion...
    • TaoChess
      commentaire modéré @littlely J'avoue. Les titres en vert-pelouse et la sensualité de moule à gaufre de Sandra Huller... ineffable laideur.
      Les bougres mettent Nocturama et Divines dans le même sac. #déprimant
      4 septembre 2016 Voir la discussion...
    • LeaRhoudin
      commentaire modéré @TaoChess Je valide le 2/5...
      5 septembre 2016 Voir la discussion...
  • cath44
    (à propos de Nocturama)
    Sa note :
    Nocturama “ Dans l’orchestration collective de la désespérance,l’irrémédiable implosion d’une jeunesse désarrimée. Abîme d’un monde sans sommation. ” — cath44 4 septembre 2016
    11 commentaires
    • SpectateurLambda
      commentaire modéré Dire que ce film est sorti dans un mauvais contexte pour lui serait un euphémisme. Traitant d’attentats quelques semaines après les tragiques événements de novembre 2015, il mérite néanmoins d’être vu ou revu aujourd’hui tandis que les émotions d’alors se sont estompées.

      Bertrand BONELLO dans une très longue introduction, qui étire le temps et joue avec nos attentes, suit dans les dédales du métro puis dans la rue, des jeunes issus de divers milieux manifestement en train de suivre un plan millimétré, dans lequel chacun tient un rôle précis qu’il rempli de façon méticuleuse. L’absence quasi continue de dialogues, les répétitions du même point de fuite dans la narration, cette sensation que quelque chose va advenir mais qui ne vient pas, m’a fortement évoqué Elephant (2003) de Gus VAN SANT. On suit des personnages qui agissent vers un but précis dont nous ignorons tout et qui pourtant grâce à la mise en scène minimaliste, les rares échanges de regards nous invitent à poursuivre avec eux comme une obsession.

      Lorsque enfin l’événement central qui motivait leurs agissements explose, le film sans fondamentalement changer de rythme, devient alors une réflexion philosophique sur la paranoïa, la brutalité, l’enfermement, la notion de combat et de vocation, mais aussi la mort, le système capitaliste et la perte de repères d’une jeunesse.
      J’ai beaucoup pensé à des références littéraires en le voyant, la plus évidente étant selon moi « glamourama » de Bret Easton Ellis, mais aussi « Discours de la servitude volontaire » d’ Etienne de la Boetie qui tous deux traitent de ces sujets.

      Mais là où le film laisse à penser que les motivations de ces jeunes pour perpétrer ces attentats n’obéissent qu’à une idéologie mal pensée, mal structurée, qui s’oppose à leurs comportements quotidien - le face à face entre l’un des jeunes et le mannequin de cellulose qui porte les mêmes vêtements que lui en est un exemple typique - une sorte d’anarchie punk de cour d’école et d’une grande vacuité, Bonello nous donne plutôt à voir l’expression d’une jeunesse non pas sans idéaux, mais sans combats. Un écho filmique au romantisme littéraire du 19° siècle admirablement dépeint par Alfred de Musset dans son œuvre « Confessions d’un enfant du siècle » dans lequel il justifie les atermoiements de sa génération, sa mélancolie spleenienne par le fait qu’après la révolution française, après les guerres napoléoniennes eux n’avaient rien pour se faire exploser et justifier un combat. Un sentiment presque d’inutilité que l’on retrouve chez pas mal de jeunes en quête d’un idéal. Leurs actes perdent du coup de leur puérilité pour se muer en une recherche de valeurs assez troublant.

      Ils sont paumés et les différences de classes sociales qui promettent pourtant des avenirs plus luisants à certains n’y font rien, ils ont besoin de reconnaissance, ils ont besoin de buts et s’ils font partie du système ce n’est pas de leur fait, ils subissent la norme sociale, ils subissent l’emprise du capitalisme sur leurs vies.

      La caméra et le montage d’une grande douceur, d’une lenteur qui confine au respect de cette quête, une lumière qui joue sur les contrastes d’une rare réussite formelle et signifiante. Des scènes où le fragile de ces jeunes est soudain soutenu par la musique - il y’a une scène de playback sur une reprise de my way qui est un bijou de cinéma - viennent dans la dernière partie du film être totalement inversées.

      Le final se construit sur un crescendo dans le montage, la musique d’inspiration John CARPENTER nous promet une conclusion brutale, des idéaux balayés, l’état et à travers lui ce système nihiliste vient user de sa légitimité dans l’usage de la force et nous laisse comme un goût de vide amer.

      Par son propos, par sa mise en scène, par bien des aspects, ce film divise et divisera, moi je l’ai trouvé brillant, je l’ai trouvé intelligent et intellectuel.
      14 février 2023 Voir la discussion...
    • cath44
      commentaire modéré @SpectateurLambda Merci de ton commentaire intéressant. Je partage absolument ton point de vue.
      14 février 2023 Voir la discussion...
    • SpectateurLambda
      commentaire modéré @cath44 Merci
      14 février 2023 Voir la discussion...

Casting de Nocturama

Infos sur Nocturama

Réalisé par Bertrand Bonello

France - 2h10 - Drame, Thriller
Sortie le 31 août 2016

Synopsis

Paris, un matin. Une poignée de jeunes, de milieux différents. Chacun de leur côté, ils entament un ballet étrange dans les dédales du métro et les rues de la capitale. Ils semblent suivre un plan. Leurs gestes sont précis, presque dangereux. Ils convergent vers un même point, un Grand Magasin, au moment où il ferme ses portes. La nuit commence.

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