r Très Bien
Sonate d'automne
(1978)
un film de
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Satisfaction communauté 87%
Sonate d'automne Bande-annonce

Sonate d'automne

(1978)
un film de
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Micro-critique star (lebateausobre) :
lebateausobre
(à propos de Sonate d'automne)
Sa note :
Sonate d'automne “ Le tsunami Bergman passe sur les nerfs corrodés. Mère et fille, face à face, s'entr'incarnent pour un dernier combat avant la fin du monde. ” — lebateausobre 30 août 2013
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  • MFlorian38
    (à propos de Sonate d'automne)
    Sa note :
    Sonate d'automne “ Hérédité enracinée, la saison des feuilles mortes éclôt la scène, visages effrontés. Le poids des mots, embellir la destruction: maternité. ” — MFlorian38 5 février 2022
    7 commentaires
  • cath44
    (à propos de Sonate d'automne)
    Sa note :
    Sonate d'automne “ Violence des regards,cruauté des mots et des visages dans la mise au monde d’une mère par sa fille. Une sonate d’amour universelle.  ” — cath44 30 août 2013
    2 commentaires
    • acesite
      commentaire modéré Génial MC. C'est exactement cela. Une chance, même si douloureuse, pour un enfant d'avoir pu exprimer ça. Une chance pour la mère d'être aidée pour peut être comprendre. Magnifique clôture de plus sur l'enfant qui continuera à lutter même s'il est sans doute trop tard... J'en perds mes mots tant l'émotion est vive.
      5 février 2017 Voir la discussion...
    • jroux86
      commentaire modéré La mise au monde d'une mère par sa fille, jolie formule tout à fait justifiée, je pense, tant celle-ci est douloureuse et, si on se réfère à la scène finale, libératrice.
      31 octobre 2020 Voir la discussion...
  • Kikuchiyo
    (à propos de Sonate d'automne)
    Sa note :
    Sonate d'automne “ Bergman fait TOUT se dire à ses héroïnes. C'est ce vertige, cette poésie cruelle qui fait événement, et creuse ou illumine les visages... ” — Kikuchiyo 4 octobre 2013
    4 commentaires
    • Kikuchiyo
      commentaire modéré Il y a bel et bien une place pour la lumière et l'espoir : rappelle-toi cette fin sublime, "Je viens de découvrir quelque chose. Il existe quand même une grâce. Les infinies possibilités de nous occuper des autres. De nous entraider. D’offrir notre tendresse."
      Pur Bergman : pas de Dieu pour consoler les êtres de leur détresse, parfois liée à leurs rapports avec leurs semblables. L'issue à la violence des rapports humains ne se trouve que dans les rapports humains eux-mêmes...
      5 octobre 2013 Voir la discussion...
    • ProfilSupprime
      commentaire modéré Tu en parles si bien que tu me donnes envie de le revoir (même si je me consacre actuellement tout entier à Kechiche) -je te tiendrai au courant, mais je me souviens notamment d'une esthétique assez approximative, accumulant les effets de sens plutôt appuyés. J'ai le souvenir de personnages subissant des maux unilatéraux, les explosions d'hystérie ne faisant que contrebalancer grossièrement la rigueur de l'ensemble en lorgnant vers le mélodrame familial. Mais je dois bien reconnaître que cela me déplaît de ne pas aimer un Bergman -c'est d'ailleurs l'unique cas- ou plutôt de ne pas être ému pour lui : trop étriqué, trop schématique pour être réellement humain, trop absurde pour le mettre en relation avec notre propre expérience du monde et des rapports entre les individus.
      20 avril 2015 Voir la discussion...
    • Kikuchiyo
      commentaire modéré Oui, revois-le donc ! J'ai personnellement trouvé la forme assez sobre : le travail de Sven Nykvist sur les éclairages est remarquable, mais ne passe jamais au premier plan par rapport au contenu. Toujours les cadrages et les choix de durée des plans (parfois très longue) mettent en valeur l'essentiel : la puissance des mots et leurs effets sur les personnages.
      Les maux ne me paraissent pas si unilatéraux que ça : Ingrid Bergman aurait pu être détestable, et pourtant son jeu s'apaise tout au long du métrage, à mesure que sa propre horreur lui est renvoyée à la face et la fait s'effondrer intérieurement. Réciproquement, la véhémence terrible de Liv Ullmann rend son personnage de victime presque terrifiant au final.
      Etrange : c'est face à d'autres films de Bergman, "La Honte" surtout, que j'ai eu cette impression d'un cinéma trop schématique qui peinait à me toucher. "Sonate d'Automne", en formulant avec une qualité d'écriture folle bien des sentiments indicibles que son public a pu éprouver sans même se l'admettre (et Bergman le premier à vrai dire, puisque tout personnage d'"analphabète émotionnel" renvoie à son père), offre une purge émotionnelle incroyable !
      5 octobre 2013 Voir la discussion...

Casting de Sonate d'automne

Infos sur Sonate d'automne

Réalisé par Ingmar Bergman

France, Allemagne, Suède - 1h37 - Drame
Titre original : Höstsonaten
Sortie le 11 octobre 1978

Synopsis

Après sept ans sans s'être revues, Eva invite par lettre sa mère Charlotte, pianiste concertiste de renommée internationale à la carrière depuis longtemps déclinante, et qui a récemment perdu son second mari, Leonardo. Eva vit isolée sur le bord d'un fjord, avec son mari Viktor, pasteur, et sa jeune sœur Helena, atteinte depuis l'enfance d’un lourd handicap. Ce séjour qui se voulait tranquille voit immédiatement renaître les tensions enfouies entre la mère, accusée d'avoir sacrifié à elle-même et à sa carrière sa vie de famille, et la fille, marquée par la dure expérience d'un enfant mort, et qui se dit incapable d'amour, y compris envers son mari. Les deux femmes s'affrontent en une longue nuit d'insomnie. Une nouvelle fois, Charlotte s'en va avant la date prévue, au prétexte d'un concert. En conclusion, Eva lui écrit une nouvelle lettre, demandant pardon.

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