Synopsis
Alors qu'il fait un discours pour de récolter des fonds, le sénateur Gary Wright est victime d'un malaise et perd connaissance. Il est transporté à l'hôpital de Princeton où Vogler demande à House de s'occuper de lui. Vogler oblige également House à vanter, lors de la Conférence Nationale de Cardiologie, les mérites de son entreprise pharmaceutique, sans quoi le docteur devra se défaire de l'un des médecins de son équipe.
:arrow: POTW: Sénateur des Etats-Unis noir, précurseur d'Obama, bien qu'à la même époque 24 heures chrono soit allé plus loin avec le président Palmer, et dire que peu de temps après tout cela est devenu réalité. C'est assez dingue ses symptômes, tout part de vertiges et d'un vomissement et au final il a le cerveau en fumée. On pratique tellement d'examens sur lui que House parle de pelote à piquer à un moment. :evil: Mais bon il me faudrait un bon médecin pour bien comprendre pourquoi ils ont mis 3 plombes à lui prescrire des immunoglobulines sachant qu'il était extrêmement immunodéprimé et qu'il n'était pas séropositif.
D'ailleurs lorsqu'on lui annonce qu'il a le SIDA, son déni m'a surpris. Ou encore lorsqu'on lui dit qu'on doit lui biopsier le cerveau, sa réaction est de savoir ce que vont en penser les électeurs, sur cet aspect, on voit vraiment qu'il pense à 99% du temps comme un politicien quand même, c'est la seule part d'ombre du personnage.
J'ai adoré son interaction avec House, les deux personnages offrent un contraste saisissant, l'un optimiste croyant en l'homme, l'autre pessimiste et misanthrope. Le sénateur préfère avoir un bon à priori et croire en quelqu'un en prenant le risque d'être déçu, alors que House part du postulat naturel que tout le monde ment. Mais House est influencé et séduit à deux reprises par le sénateur. La première fois lorsqu'il le convainc de refaire le test de SIDA, la deuxième fois lorsqu'il lui dit qu'il se lance quand même dans la course à la présidence même s'il sait qu'il va perdre, en disant que même si on ne gagne pas tous le combats, on peut faire bouger les choses.
Sinon les anecdotes sur le personnages, quand il est tombé étant petit qui aide le diagnostic, sachant que ce n'était pas une chute mais de l'épilepsie, ou ses 58 dollars sur son compte. Enfin, House se moque de son bégaiement à un moment, c'est pas gentil :evil:
:arrow: House: On a du très grand house dans cet épisode, il aboie même à un moment! Déjà à la clinique, avec l'une des patientes les plus mythiques, la fameuse sexiomnaique. Qui est soit dit en passant assez canon. J'adore leurs échanges notamment lorsqu'elle nie avoir des relations sexuelle.
House: Immaculée conception
Patiente: Qu'est ce que je fait?
House: Lancez une religion
Finalement le diagnostic tombe après bien d'autres réparties.
House est également énorme pendant les différentiels, j'adore une de ses métaphores, il est dos à tous le monde et sort:"Les inuits ne guettent pas le poisson" Et il se tait. Si Wilson n'avait pas demandé: "Qu'est ce que ça veut dire DR House." Je crois qu'il n'aurait pas répondu :evil: J'étais plié!
Sinon au début entre House et le patient, c'est la relation habituelle même si inhabituellement, House voit beaucoup le patient dans cet épisode, normal, c'est un sénateur. Il croit vraiment que le patient à le SIDA après le faux positif, ce qui donne un des house-ism les plus fameux:
House: Some day there will be a black President. Some day there will be a gay President. Maybe there'll even be a gay, black President. But one combination I do not see happening is gay, black, and dead. You need to stop lying to me.
Je ris tellement devant cette phrase, mais finalement comme dit plus haut, House va croire le patient, et accepter qu'il n'a pas eu un comportement à risque et que par conséquent il ne peut pas avoir le SIDA.
Toute sa relation avec le patient aboutit à la scène du discours à la conférence de Vogler vers la fin de l'épisode. Un moment plus tard, lors du 7x14, Tout le monde se demande si House ne va pas gâcher l'ambiance lors de la remise de prix, Masters demande pourquoi à Foreman, et il répond: L’expérience. Le spectateur assidu de la série sait que Foreman parle de ce discours. Même si c'est David contre Goliath, House ne se soumet pas à Vogler, ce qui en fait définitivement un personnage unique, voir la tête de tout le monde pendant le speech, c'était énorme. C'est drôle que Foreman se tienne à l'écart.
House comprend le rapport de force, il se sait plus faible, mais ne trouve pas le combat vain, Vogler est un nuisible, il faut résister. Il agit pareil avec ses patients, parfois certains obstacles sont absurdes, il faut les briser.
:arrow: Team:
-Foreman est en adoration devant le patient, c'est assez drôle, mais en général, il est comme ça dès que ça concerne la politique. Ce qui est drôle c'est que le patient remarque que House et Foreman se ressemblent un peu.
-Chase est méprisé par House, quel parcours en 8 saisons! C'est le collabo, la balance, c'est la chose de Vogler, il se sait en sécurité, il est un peu détestable dans cet épisode.
-Cameron, épisode Hameron par excellence, c'est ici qu'elle le compare à Dieu, c'est ici qu'elle part pour la première fois, que la main tendue n'est pas prise, que House se demande pourquoi il lui plait. Lorsqu'on voit ce genre d'épisode on comprend le Ship. en tout cas c'est vrai qu'elle fait preuve de gratitude. Le personnage est ici naïf mais surtout très attachant. J'aime beaucoup la Cameron de la saison 1 en fait.
:arrow: Cuddy/Wilson/Vogler:
-Cuddy est là en vraie chaperon de House, c'est le personnage qui souffre le plus de la situation. C'est hilarant lorsqu'elel convoque House dans son bureau et qu'il dit à l'infirmière qu'elle aime le bois bien dur. On voit très bien qu'elle est le cul entre deux chaises dans cette situation.
- Wilson égal à lui même, très belle interraction, il chambre bien House sur Cameron, participe beaucoup aux différenciels comme la question du cancer se pose pendant longtemps.
-Vogler, égal à lui même dans son rôle du mal incarné! :evil: