Né à Shanghai, il émigre à Hong Kong avec sa mère à l'âge de cinq ans. Son père, directeur d'hôtel, qui aurait dû les rejoindre avec ses deux autres enfants, reste bloqué en Chine par la Révolution Culturelle. La séparation dure une dizaine d'années. Cet exil familial, doublé d'un exil culturel et linguistique (le jeune Wong Kar-wai ne parle que le mandarin, il éprouve des difficultés pour s'adapter au cantonais de Hong-Kong), explique peut-être l'importance de la séparation, de l'errance (thème récurrent de l'« oiseau sans pattes » qui ne se pose que pour mourir), et surtout de la mémoire dans l'oeuvre du cinéaste. Dès cette période, il fréquente assidûment les cinémas avec sa mère, et est marqué par le cinéma « classique » hollywoodien. Étudiant en arts graphiques à l'École Polytechnique de Hong Kong, il se passionne pour la photographie. Il découvre le cinéma européen, et notamment les cinéastes français de la Nouvelle Vague. Il obtient son diplôme en 1980. Après être entré comme assistant de production pour la chaîne Hong Kong Television Broadcasts (HKTVB), il devient scénariste de télévision à plein temps et écrit notamment le « soap opera » Don't Look Now qui est un grand succès. Il quitte la chaîne pour entrer dans le département scénario de Cinema City qu'il quitte pour devenir indépendant. Il est crédité de plus de 10 scénarios entre 1982 et 1987, comédies romantiques, drames ou film de kung fu mais il prétend en avoir écrit cinq fois plus sans crédit officiel. Il considère Final Victory (????, 1986) une comédie sombre réalisée par Patrick Tam comme son meilleur scénario. Celui-ci produira le premier film de Wong.
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“ Wong Kar-Wai crée la magie autour et entre ses deux acteurs sublimes de raffinement et d'expressions corporelles. Et cette musique... ”— fcyannou24 août 2011
“ Wong Kar Wai, c'est un mec qui aime bien les motifs (sur les murs, les robes, le sol, les paquets, dehors, dedans, partout, tout le temps) ”— smwhr 8 mars 2012
“ Wong Kar-Wai nous assène sa poésie visuelle par la grâce, par la maîtrise, et par l'élégance de sa mise en scène, où chaque coup se ressent. ”— Aymeric 7 décembre 2013
“ Wong Kar-Wai, en grand poète de l'image, se joue des lois élémentaires, gravité-temps-espace, et élève le Wu Xia Pian au rang d'œuvre d'art. ”— itachi31 décembre 2013
“ Une histoire passionnelle délicieusement envoûtante. Kar-Wai distille avec délicatesse une atmosphère nonchalante et raffiné. ”— musashi1970 1 octobre 2014