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Les Vitelloni
(1953)
un film de
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Les Vitelloni

Les Vitelloni

(1953)
un film de
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  • 91%
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Micro-critique star (Anna_K) :
Anna_K
(à propos de Les Vitelloni)
Sa note :
Les Vitelloni “ Comment la maturité vient aux jeunes gens de bonne famille. Une ritournelle inoubliable et la maestria des images, jusqu'au dernier plan. ” — Anna_K 23 octobre 2020
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  • Bosco
    (à propos de Les Vitelloni)
    Sa note :
    Les Vitelloni “ Densité romanesque, satire et autobiographie. En filmant une bande d’adulescents petits-bourgeois qui se cherchent Fellini trouve sa voie. ” — Bosco 15 octobre 2020
    3 commentaires
    • Bosco
      commentaire modéré Dans une ville de province aussi médiocre qu’eux, ils se cherchent bien qu’en fuyant puisque l’homme est ainsi fait que même en se détournant, en s’étourdissant, en s’abrutissant, en fermant les yeux sur lui-même, il ne peut que vouloir devenir sinon ce qu’il est du moins quelque chose, voire quelqu’un. Fellini filme ces pauvres et veules vies avec cette indulgence, ce don de sympathie qui caractérise le cinéma italien de cette époque ; il y met ce sens de l’observation fine et détaillée qui confère à tout un pan de ce cinéma une densité proprement romanesque (sur ce point, l’analogie entre I Vitelloni et Rocco et ses frères de Visconti est frappante). Ceci en un montage de saynètes qui se succèdent plus qu’elles ne s’enchaînent dans une sorte de désordre, de savant désordre en forme de zig-zag qui est accordé à l’errance des âmes et livre le son profond du film si bien accompagné par moments par la musique de Nino Rotta. Une musique ironique et poétique car ce film de style néo réaliste est traversé de bouffées oniriques. L’on y voit notamment la statue de bois de l’ange qui préfigure la statue du Christ survolant comme une bénédiction le début du récit d’autres errances, romaines celle-ci, celles de la Dolce Via - la "métaphore de l'ange" relevée par René Bazin. Sur les épaules des pauvres hommes errants un ange veille et sourit, de même Fellini en les filmant.
      15 octobre 2020 Voir la discussion...
    • Anna_K
      commentaire modéré Très beau commentaire, fin et chaleureux ... et après cela où allons nous trouver les mots pour une MC ?
      15 octobre 2020 Voir la discussion...
    • Bosco
      commentaire modéré @Anna_K Le film est si riche et ton vocabulaire si étendu que je ne doute pas que tu nous tourneras prochainement une belle MC. ;-)
      15 octobre 2020 Voir la discussion...
  • ianov
    (à propos de Les Vitelloni)
    Sa note :
    Les Vitelloni “ Miracle d'équilibriste, alliant misère morale et sublime humanité, Fellini élève le faillible et ces tristes inutiles en monstres fabuleux. ” — ianov 16 décembre 2021
    1 commentaire
    • ianov
      commentaire modéré IL y a ce petit chassé croisé, dû au hasard des visionnages...et ce très bel hommage encore une fois rendu par Sorrentino à ses muses, et principalement sa veine Fellinienne. CE fameux dernier plan dont tous se souviennent dans les Vitelloni (et pour cause..il est magnifique) trouvera ainsi un bel écho en 2021 dans "la main de Dieu". Où l'on mesure l'influence du maestro sur le cinéma italien, le cinéma tout entier...
      17 décembre 2021 Voir la discussion...
  • Anna_K
    (à propos de Les Vitelloni)
    Sa note :
    Les Vitelloni “ Comment la maturité vient aux jeunes gens de bonne famille. Une ritournelle inoubliable et la maestria des images, jusqu'au dernier plan. ” — Anna_K 23 octobre 2020
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Casting de Les Vitelloni

Infos sur Les Vitelloni

Réalisé par Federico Fellini

France, Italie - 1h43 - Drame, Comédie
Titre original : I Vitelloni
Sortie le 1 avril 2009

Synopsis

Cinq adolescents attardés, déjà âgés d'une trentaine d'années, vivotent aux crochets de leurs parents dans une petite ville italienne du littoral romagnol. Ils n'ont pas commencé à travailler, n'en ont même pas l'intention et ne savent comment donner à leur existence du rêve, de l'aventure voire de l'amour. Tous de profils différents (un tombeur, un ténébreux, un apprenti-écrivain, un ténor de bord de plage, un cynique), ils se rassemblent en bande mais la médiocrité, la frustration, la solitude de leurs conditions et situations ne parviennent pas à disparaître malgré leurs pauvres tentatives illusoires et désespérées d'échapper au quotidien ensemble, et devant le désespoir de leurs parents respectifs. Seule la fuite de leur ville leur permettrait de s'échapper du nid familial petit-bourgeois mais ils ne s'y résolvent pas et parcourent la ville et la nuit, désoeuvrés.

Le film suit plus particulièrement l'évolution de Fausto, "chef et guide spirituel" de la bande, dans sa relation avec Sandra : la première scène est la découverte de la grossesse de Sandra (juste après que Fausto, flirtant avec une autre demoiselle, a déclaré "Sandra ? Qui c'est, Sandra ?"), puis s'ensuit le mariage, et les... difficultés de Fausto pour accepter ses responsabilités d'époux, voire de père. Il semble pourtant qu'à la fin, Fausto, dûment corrigé, rentre dans le rang, aidé par l'amour de l'honnête mais un peu naïve Sandra.

L'autre personnage central, même s'il se maintient toujours en retrait (sauf dans les scènes avec la statue volée) est Moraldo, le seul dont on sent que le rôle de parasite, d'inutile lui pèse, et dont l'évolution, solitaire et silencieuse, conclura le film.


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