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Micro-critique star (blacktide) :
blacktide
(à propos de Une question de vie ou de mort)
“ Dans le ciel des voix célestes, la folle brume dissipe le flirt de l'univers, couleurs de vie pour une larme de (p)rose. L'amour est Eden... ”
— blacktide
13 février 2017
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blacktide
(à propos de Une question de vie ou de mort)
“ Dans le ciel des voix célestes, la folle brume dissipe le flirt de l'univers, couleurs de vie pour une larme de (p)rose. L'amour est Eden... ”
— blacktide
13 février 2017
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Bosco
(à propos de Une question de vie ou de mort)
“ Le tribunal d’une ONU céleste juge un amour loin du conflit pourtant omniprésent. Conte de guerre portant le deuil en couleurs de dragées. ”
— Bosco
24 novembre 2019
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Bosco
commentaire modéré Comment ça deuil ? [spoiler]Le tribunal sursoit à sa mort![/spolier] Au vrai, c’est bien entendu le cinéma (sa « magie » fictionnelle) qui y sursoit. Nous n’en sommes pas dupes car nous allons au cinéma aussi pour jouer le jeu du conte. Ceux qui y allaient à une époque où l’on venait juste de sortir de la guerre ont certainement très bien compris de quoi il s’agissait ; ils savaient de mémoire brulante et fraîche les morts et les disparus, et c’est du reste pourquoi certainement ils jouaient le jeu et qu’ils ont été heureux de voir ce film. J’ajouterais que pour moi il est évident que le motif du film pour Powell et Pressburger consistait en cet appel des morts dans une perspective d’hommage mais aussi de consolation, d’apaisement : la larme dans la rose qui est aussi symbole de sang. Les image de soldats de toutes les nations alliées se bousculant au portillon de la bureaucratie d’outre vie auxquels ne sont mêlés aucun civil et la séquence initial qui inscrit le propos du film dans un imaginaire cosmogonique indiquent clairement de quel processus il s’agit.24 novembre 2019 Voir la discussion...
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Bosco
commentaire modéré Quand l’idée du ciel du paradis, du purgatoire et de l’enfer tendent à s’effacer du cœur d’une civilisation (qui par ailleurs, le film le montre bien, se mondialise et donc s’oecuménise), le cinéma de celle-ci tend ses écrans et par eux remplace le ciel chrétien. Certes le cinéma ne peut que le contrefaire, mais il le fait en une brillante fantasmagorie – jusque dans l’idée d’un Jugement qui n’est pas ici le dernier. Il est sûr par ailleurs que le motif de commande du film, à savoir une aimable fiction destinée à réconcilier les Anglais et Américains qui se livraient à des bagarres dans les territoires occupés en Allemagne ne touche en rien au cœur du film, qu’il lui ajoute même, tant il est difficile de le percevoir aujourd’hui, comme une épice loufoque. Cette oeuvre curieuse, qualifiée par @Hedgehog d’«en avance sur son temps en même temps qu’esthétiquement surannée » (formulation contradictoire mais qui décrit assez justement un film qui juxtapose des formes classiquesun peu lourdes et une merveilleuse inventivité), est bien avant tout, sous un prétexte diplomatique et sous un déguisement de conte mélo, un très beau et profond film de deuil.25 novembre 2019 Voir la discussion...
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bredele
(à propos de Une question de vie ou de mort)
“ Les hallucinations de l'amour, entre ciel et terre, entre raison et folie, un paradis dont seuls Powell et Pressburger ont les clefs. ”
— bredele
20 octobre 2021
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