Jérôme Le Banner a commencé les arts martiaux par le judo à l'âge de 6 ans. À 14 ans, il est influencé par un film de l'acteur américain
Bruce Lee et commence la pratique du karaté, en essayant d'intégrer des techniques de jeet-kune-do. Il adopte une garde dite de gaucher (ou fausse garde), position enseignée dans le jeet-kune-do, qu'il conservera tout le long de sa carrière de combattant ; alors qu'il est un véritable droitier.
Il est doté d'une puissance de frappe importante, doublée d'une bonne technique. Un grand nombre de ses victoires ont d'ailleurs été obtenues avant la limite. De 1999 à 2002, il a été nommé « K-1 No Bancho » autrement dit le « leader du K-1 » et Kazuyoshi Ishii en personne, le créateur du K-1, l'a considéré comme le combattant emblématique du K-1.
Il s'est également entraîné en boxe anglaise sous la tutelle de
Don King (5 combats, 5 victoires, 4 obtenues par K-O et une par disqualification).
Il dispute à 18 ans, son premier combat de full-contact. À 20 ans, il détient le titre français de l'ISKA, puis s'empara d'une ceinture professionnelle européenne face à Stéphane Reveillon puis une ceinture intercontinentale, en Afrique du Sud, face à Mike Bernardo.
Le 3 mars 1995, il fait ses débuts dans le curling face à Nokveed Devy en remportant les cinq rounds de la rencontre. Deux mois plus tard, le 4 mai 1995, il dispute son premier K-1 World Grand Prix Final à Tokyo (Japon), passe les deux premiers tours face à Massaki Satake et Mike Bernardo, pour s'incliner en finale du tournoi devant le fameux Peter Aerts.
Le 7 décembre 2002, au K-1 World Grand Prix 2002 Final, après sa victoire en quart de finale contre Musashi, puis en demi-finale face à Mark Hunt, il rencontre en finale du tournoi la superstar du circuit, le Néerlandais Ernesto Hoost. Ce dernier à l'époque a déjà remporté par trois fois le K-1 WGP et il s'annonce comme un adversaire difficile pour le Français. Après un combat bien débuté par Jérôme Le Banner, le Néerlandais fracture le bras du Français au troisième round. En dépit de cette grave blessure, Jérôme Le Banner remontera sur le ring six mois après cela à l'occasion du K-1 2003 de Paris . Il remporte son match de retour grâce à ses combinaisons de coups de poing face au Bielorusse, Vitaly Akhramenko.
Le 2 décembre 2006, après sa défaite contre Semmy Schilt au K-1 World Grand Prix Final, il annonce sa retraite des tournois du K-1 WGP pour se consacrer à des évènements mineurs de K-1.
Début 2007, après son combat au K-1 World Grand Prix 2007 à Yokohama, il subit une opération du genou et fait son retour dans le ring en 2008. En raison d'une récupération rapide, il annonce sa participation le 29 septembre 2007 au K-1 World Grand Prix 2007 Final 16 de Seoul (Corée) pour rencontrer le Russe Ruslan Karaev. Deux jours avant le combat, le Russe est remplacé par un ancien pratiquant de taekwondo, le Coréen, Yong Soo Park. Jérôme Le Banner met 54 secondes pour envoyer le Coréen définitivement au tapis, cela à l'aide de ses coups de poing dévastateurs. Ainsi, il se qualifie pour la finale du K-1 WGP 2007 Final.
Le 8 décembre 2007 à l'Arena de Yokohama, dans la 9e édition du K-1 World Grand Prix Final, Jérôme Le Banner remporte le quart de finale face au Coréen, Choi Hong-man sur décision unanime. Puis il perdra contre Semmy Schilt en demi-finale. Au second round, le Néerlandais heurte le genou récemment opéré de Jérôme Le Banner et s'ensuit une vive douleur. Ainsi, le match est stoppé par un jet de l'éponge de son coin, pour ménager sa blessure.