Mon top 10 2014

Mon top 10 2014

Liste de 10 films par Airone
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43 commentaires
  • Airone
    commentaire modéré @MaxiPatate Ah oui pour le coup je te le conseille vivement, il est beau et prenant, même si j'avais trouvé que le sujet aurait pu être plus amplement traité... Et il y a dans ce film des instants contemplatifs très poétiques d'une précieuse rareté ! C'est en même temps le seul film français (et pas que d'ailleurs) de ma liste ! ;)
    22 février 2015 Voir la discussion...
  • Cendres_seches
    commentaire modéré Est-ce que je suis le seul à avoir trouvé "Deux jours une nuit" très mauvais? Tout me paraît exagéré dans ce film, surfait au service d'une cause inactuelle. Cottillard est jeune, elle est belle. Pourtant elle se bat pour récupérer un travail pourri. Comme si elle se complaisait dans la misère.
    22 février 2015 Voir la discussion...
  • Cendres_seches
    commentaire modéré Sinon, j'approuve entièrement ce top 10, auquel j'aurais aussi ajouté Winter Sleep. :)
    22 février 2015 Voir la discussion...
  • MaxiPatate
    commentaire modéré @Airone J'aime les instants contemplatifs ! Bon et bien, j'essaierai de me le procurer, il a l'air chouette :) (déjà, les extraits montrés pendant la cérémonie des Césars m'ont aguiché quelque peu)
    22 février 2015 Voir la discussion...
  • Airone
    commentaire modéré @cendresseches Rassure-toi déjà, tu n'es pas le seul, j'ai vu plusieurs personne dire que c'était soit dans la surenchère, soit dans une lassante redondance. Cependant, je trouve pas que c'est surfait, et j'y ai vu au contraire un film terriblement réaliste et sincère, avec une Cotillard qui, justement, jouait juste... Et je ne trouve pas que cet enjeu est inactuel, il s'agit simplement de survivre en évitant de tomber dans une plus grande précarité encore... C'est sûr que les Dardenne ne filment pas la révolution, mais cependant leur cinéma laisse espérer le changement en décrivant cette classe ouvrière en déliquescence qui, dans ce film, se trouve partagée entre sa solidarité presque défunte et sa nécessaire volonté de survie. Je ne crois pas qu'il faille y voir une complaisance quant à la condition ouvrière, simplement, j'ai trouvé que le film se montrait apte à en peser les dilemmes, entre besoin et misère, entre travail non gratifié et précarité... Et si elle est forcée à se battre pour garder son travail, il me semble que le film, en mettant en avant le fait que ce travail est rendu nécessaire par la société telle qu'elle est, montre bien que ce n'est pas par amour pour celui-ci, mais bien pour sa propre survie. Et d'ailleurs, c'est le film qui m'a le plus bouleversé, et je me souviens être sorti de la salle les larmes aux yeux, ce qui ne m'était jamais arrivé.^^
    22 février 2015 Voir la discussion...
  • Airone
    commentaire modéré @cendresseches Bon, merci du coup, et c'est vrai qu'il faut absolument que je voie ce film ! Avec Boyhood, c'est l'un de mes gros manques de 2014 !^^"
    22 février 2015 Voir la discussion...
  • Airone
    commentaire modéré @MaxiPatate Tu ne seras pas déçu, je l'espère ! ;)
    22 février 2015 Voir la discussion...
  • Cendres_seches
    commentaire modéré @Airone Je ne pourrais pas rivaliser avec une émotion. Si le film t'a touché, tu as raison de le défendre. J'avais tellement hâte de le voir que la chute est immense. Pour commencer, je suis d'accord avec le fait que Cotillard est très juste, et qu'elle incarne vraiment le corps de ce personnage malade. Quand je parle de situation inactuelle, je crois en effet que la situation professionnelle d'aujourd'hui n'est plus du tout la même que celle des générations passées. Pour reprendre un terme pré-existant, nous sommes aujourd'hui des slasheurs, c'est à dire des individus capables d'alterner plusieurs activités professionnelles. Je crois que de moins en moins de gens vont se confronter à un travail unique tout au long de leur vie. Et en ce sens,et dans la mesure où il est montré très clairement que Cotillard n'aime pas son métier, je ne parviens pas à avoir de l'empathie pour elle. J'ai envie de lui dire, peut-être un brin naïvement : "tu trouveras autre chose ailleurs, arrête donc tout ce cinéma".
    22 février 2015 Voir la discussion...
  • Cendres_seches
    commentaire modéré En résumé, je ne vois pas du tout la misère à laquelle on veut nous faire adhérer.
    22 février 2015 Voir la discussion...
  • Airone
    commentaire modéré @cendresseches C'est peut-être ça aussi, tu en attendais trop et a forcément été déçu, je ne sais pas... Ah je comprends ce que tu veux dire, mais je trouve qu'il serait trop facile de dire que nous sommes des individus pragmatiques et complètement polyvalents. Il me semble que c'est bien plus compliqué dans la mesure où l'on voit bien que ce personnage est ancré dans ce monde et peine à en trouver une porte de sortie, ne pouvant faire abstraction de la conjoncture socio-économique et se trouvant forcément déterminé dans ses choix, en premier lieu par la nécessité (d'ailleurs on peut y voir en fond une sorte de satire de la vie consumériste classique portant chacun à accumuler les crédits pour devenir propriétaire, ..etc). En ce sens, le film s'inscrit dans son époque, une ère où les boulots précaires et le chômage ont triomphé du plein-emploi et où se battre pour garder celui-ci, aussi ingrat soit-il, est devenu, comme je le disais, une question de survie... C'est tout le dilemme de la condition ouvrière qui me semble y être posé, dans la mesure où on est face à un individu qui n'apprécie pas son métier (attention je n'en fais pas non plus une généralité) et qui n'y roule pas sur l'or, mais grâce à lui, évite véritablement la misère et, dans la société contemporaine, se doit de le conserver pour exister... Et cette fable sur la classe en déliquescence qui se trouve réduite à la nécessité me semble en ce sens incroyablement juste.
    22 février 2015 Voir la discussion...
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