Top 2013
Les films sortis en 2013 que j'ai le plus appréciés. Je me limiterai à 10 films.
A l'heure du bilan, je remarque que la qualité fut au rendez-vous. Il me reste pas mal de films à rattraper (Gravity, la bataille de Solférino, Tel père tel fils, etc.), mais c'est tout de même la première année où je vois autant de films étant plutôt un consommateur au format vidéo.
Deux 4,5/5 cette année, ce qui est assez remarquable. Cette note s'explique de manière assez différente pour chacun d'entre eux. Le Congrès est un des rares films que j'estime autant alors que tant d'imperfections m'apparaissent. Touché par le force de son propos et sa puissante émotionnelle, j'en fait mon film favori pour cette année. L'inconnu du lac m'a au contraire marqué par sa beauté formelle et la grande maitrise de Guiraudie. La tension et la sensualité y sont magnifiquement dosés pour un film très Hitchcockien.
Des quatre films à 4/5 qui suivent, deux se détachent. Sur Mud, pas grand chose à ajouter à ma MC et aux avis lus de-ci de-là. Beauté, simplicité, initiation dure et délicate, le film est remarquable. The Master m'a lui plus touché sur le long terme, j'ai d'ailleurs remonté sa note et ma MC me semble bien dure. Complexe, exigeant et parfois presque énervant dans sa recherche formelle, le film est toutefois magnifique dans sa façon de rendre l'absence de repère, la recherche identitaire en jouant sur sa structure même. Un peu derrière, le loup de Wall Street et Inside Llewin Davis sont très maitrisés.
Enfin pour les 3,5/5, on a deux films qui à l'inverse de the master ont vu leur note baisser, La vie d'Adèle pour les raisons invoquées dans la MC, Django Unchained parce qu'il dépend en fait énormément du plaisir immédiat devant sa mise en scène et le talent de Tarantino, par la suite le souvenir n'est pas si fort qu'attendu pour moi. Viennent enfin A touch of sin et La grande Bellezza, beaux films, très différents. Le premier est bien plus maitrisé mais le second m'a, par moment, touché assez profondément.
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1(2013)de Ari Folman avec Robin Wright, Harvey Keitel, Jon Hammkorogu“ Si on attend le traditionnel pamphlet SF, Folman préfère crier son amour pour les actrice, le cinéma et l'homme dans un drame somptueux. ” — korogu 4 juillet 2013
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2(2013)Synopsis : Tous les jours de l'été, Franck, un saisonnier, se rend au bord d'un lac, lieu de drague pour hommes. Il y rencontre Henri, qui passe ses journées seul. Depressif, celui-ci se remet mal de la mort de sa femme. Contre toute attente, les deux hommes qui tout sépare (l'âge, la sexualité et le physique) vont devenir amis. Franck finit par croiser le regard du mystérieux Michel. C'est le coup de foudre. Alors que les deux hommes entament une relation passionnée, dans les bois près du lac, Franck découvre bientôt que son amant est un meurtrier. Il devrait fuir mais irrésistiblement attiré, le jeune homme continue de jouer avec le feu...
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3korogu“ Beau et simple parcours initiatique solidement construit sur son décor. L'échec devient enfin expérience, peut alors continuer l'aventure. ” — korogu 15 décembre 2013
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4(2012)Drame | 2h17korogu“ Première réussite totale d'Anderson qui s'efface enfin devant ses personnages. Devenue pertinente, sa mise en scène est sublimée. ” — korogu 14 mars 2015
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5(2013)Drame | 1h44korogu“ Epopée absurde d'un artiste qui se calfeutre, dédaigne un public pas encore mûr. Pèlerin défricheur, héros résigné, Llewin nous touche. ” — korogu 11 novembre 2013
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6(2013)korogu“ L'Amérique agonise d'une avidité devenue religion. Le roi bâtit, toujours, pour se divertir de sa misère. Comédie obscène aux relents amers. ” — korogu 27 décembre 2013
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8(2013)Drame | 2h55korogu“ Oui Kechiche s'empêtre dans une veine sociale caricaturale qui empêche l'œuvre de s'envoler. Mais bon sang que l'ensemble est beau ! ” — korogu 20 octobre 2013
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9(2013)de Jia Zhangke avec Jiang Wu, Wang Baoqiang, Zhang JiayiDrame | 2h09korogu“ Une fois le seuil du recevable franchi, soulèvement ou résignation, violence comme révolte ou comme abdication ? Chroniques d'une explosion. ” — korogu 15 décembre 2013
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10(2013)korogu“ Trop long, le film passe sans cesse du sublime au ridicule, du vain au profond. Quand l'émotion est là, elle emporte tout. ” — korogu 13 juin 2013
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itachi31 décembre 2013 Voir la discussion...