Le Scorpion rouge au Nouveau Latina pour Panic! Cinéma
Cette semaine les petits filous de Panic ! Cinéma ont des envies de muscles et de sueur. Samedi 29 janvier, à minuit, préparez-vous à vous castagner dur devant Le Scorpion rouge.
Une machine à tuer
Dolph Lundgren, icône de la force russe depuis Rocky IV, est un soldat sur-entraîné par le KGB. Il est envoyé dans un pays d'Afrique déchiré par la guerre pour aider le gouvernement à écraser un mouvement de contestation anti-communiste. A la manière d'un Rambo III cheap et caractériel, notre adonis blond à la mâchoire serré va se rendre compte que la situation sur place est bien plus compliqué qu'il ne l'imaginait dans sa petite cervelle de bourrin. Pur action-movie des années '80, Le scorpion rouge réunit tous les ingrédients d'un film de bagarre réussi : gros bras, massacre en règle, traîtrise, alcool, et devoirs envers sa nation, voire même, envers l'humanité toute entière.
L'hymne russe extrait de Le Scorpion rouge
De méchants gouvernements
Joseph Zito est un sacré roublard. Durant sa carrière il a fait la part belle aux mercenaires du cinéma et aux bodybuildés, surtout par l'intermédiaire du très efficace Chuck Norris. Dans Invasion U.S.A. ou encore Portés Disparus il est régulièrement question de commandos intervenant à l'étranger pour défendre les intérêts et les valeurs américaines. La subversion du Scorpion rouge réside donc dans la roublardise et la mesquinerie du gouvernement et, par extension, dans la réaction de son héros qui se retournera contre ses supérieurs pour défendre les opprimés. Reste cependant qu'il n'est pas ici question de l'administration des États-Unis mais de la très décriée ingérence Russe à l'étranger. Malgré la provocation politique d'un tel projet on se retrouve néanmoins, avec ce film, dans une zone de grande décontraction. Et l'activité la plus plaisante qu'exhibe le film reste celle de vouloir empiler les cadavres.
Le rendez-vous est donc arrêté pour samedi minuit. On vous attend dans votre plus beau mini-short, le corps huilé, les pectoraux travaillés, le regard meurtier.