“ Cuarón ouvre un nouvel espace pour le cinéma, très haut, tout là-haut, et le referme presque aussitôt tant il y dit déjà tout. Historique. ”— Kikuchiyo30 octobre 2013
“ Le film est à la hauteur de son titre : il fait croire dur comme fer qu'on vit un âge d'or où le cinéma peut tout transcender. Tout. La vie. ”— Kikuchiyo 8 juillet 2013
“ A quand remonte le dernier film aussi pleinement, aussi brillamment américain ? Voilà. C'est simple, pur, ample, prenant et émouvant. Grand. ”— Kikuchiyo17 mars 2013
“ Sur le moment, c'est limpide, passionnant, souverain. Quand on en sort (sonné), on ne peut le réduire à rien. Le propre d'un film majeur ? ”— Kikuchiyo12 janvier 2013
“ Plus d'aperçu de ce qui dépasse les personnages : à eux de le chercher partout autour d'eux. On cherche avec eux le sublime de l'existence. ”— Kikuchiyo 6 mars 2013
“ Savoir mettre à profit un ludisme (cinéma de genre, , etc.) pour transmettre avec force une critique acerbe : une crème de cinéma politique. ”— Kikuchiyo11 décembre 2013
“ L'honneur cher au kung-fu ne résiste pas aux regrets qui hantent les films de WKW. Les personnages errent magnifiquement entre les deux. ”— Kikuchiyo17 avril 2013
“ Maître du découpage, Del Toro est partout à la fois, autour de géants et dans les coeurs des hommes. Un spectacle total d'une rare maîtrise. ”— Kikuchiyo11 juillet 2013
“ L'action est toujours suspendue à un enjeu émotionnel simple et fort. Un coeur sous les couches de CGI, ça se raréfie et ça fait du bien. ”— Kikuchiyo27 juin 2013
“ Histoire retorse : celle d'un écart tragique entre la droiture d'une madone dans l'altérité et l'effondrement d'un diablotin dans l'amour. ”— Kikuchiyo 4 décembre 2013
commentaire modéré
Vu le scéar rachitique, je ne parlerais pas d'une "totale maitrise" pour Pacific Rim même si le film était globalement kiffant. Pour le reste, y'en a une pelletée que j'ai pas vus à commencer par a touch of sin mais il n'est pas trop tard pour me rattraper!
commentaire modéré@Jud Ce que tu qualifies de "rachitique", je le trouve juste "simple" et ce n'est absolument pas un problème à mes yeux, comme je le développe dans mon texte de fin d'année que j'intitule justement "2013 : éloge de la simplicité". Plutôt que de chercher trop de complications dans tous les sens, Del Toro laisse du travail d'imagination au spectateur (tout ce que les personnages savent les uns des autres via leur connexion mentale) et transcende sa "petite" histoire à tous les niveaux.
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Je suis content que tu ais placé The Master à la quatrième position, j'avais le souvenir en janvier dernier que tu avais plus de résistances vis-à-vis du film. La deuxième vision t'a permis de revoir ton jugement ?
commentaire modéré@gustaveshaimi Franchement les dialogues neuneus et les trous dans l'intrigue, les incohérences, je n'appelle pas ça rendre service au sujet.
Et je n'ai absolument rien par principe contre la simplicité, j'ai aimé Gravity et j'aime comprendre ce que je vois au cinéma. C'est d'ailleurs pour cette raison que j'ai détesté A la merveille. Simplement il ne faut pas confondre intrigue compréhensible et intrigue sans imagination.
commentaire modéré@Jud Sans imagination ? Tout l'univers a quand même fait l'objet d'un sacré travail, même si GDT le condense en 10min d'intro scotchantes ! Quant aux relations entre les personnages et à la dynamique de force par le nombre, j'appelle ça du classicisme pur, simple, efficace et - par moments - très beau.
Et je n'ai absolument rien par principe contre la simplicité, j'ai aimé Gravity et j'aime comprendre ce que je vois au cinéma. C'est d'ailleurs pour cette raison que j'ai détesté A la merveille. Simplement il ne faut pas confondre intrigue compréhensible et intrigue sans imagination.