Cannes Météo #9 : un été brûlant
Cannes Météo, c’est votre bulletin quotidien du Festival de Cannes, qui prend la température de la Croisette ! Aujourd’hui, alors qu’on s’acheminait vers un festival « bon, mais pas exceptionnel », voilà que nos critiques ont été éblouis par Burning de Lee Chang-dong, deuxième film de la Compétition à recueillir cinq « palmes » du côté de la rédaction, avec Aimer, plaire et courir vite de Christophe Honoré. Dogman, de Matteo Garrone, a été plus timidement reçu, mais ne manque pas de chien.
« Pardonnez-moi »
Selon nos confrères de Grazzia, Le Livre d’image de Jean-Luc Godard ne sera pas projeté en salles, mais diffusé directement sur Arte. Du grain à moudre pour Netflix, dont la présence à Cannes était soumise à une distribution dans les salles françaises...
Yann m’a tuer
La bande-annonce d’Un couteau dans le cœur de Yann Gonzalez est en ligne. Celui qui n'avait pas été complètement performant dans Les Rencontres d’après minuit (à l’exception spectaculaire d’Eric Cantona) semble s’être ressaisi avec son dernier film. Toujours enrobé d'une certaine hype et de M83, de lyrisme verbeux et abondamment référencé, le dernier "poème filmé" du cinéaste semble en tout cas davantage toucher au cœur. Ca tombe plutôt bien :
En Marche
Pour le cinquantenaire de mai 68 (et de son festival annulé), on ne pouvait pas rêver cliché plus éloquent :
Claquette
Lars von Trier est bien le cinéaste le plus trash de sa génération, la preuve en image (attention le contenu peut heurter la sensibilités des jeunes spectateurs)
Récompense
Le jury de Semaine de la critique, présidé par Joachim Trier, a remis son palmarès. Le Grand Prix va à Diamantino, de Gabriel Abrantes et Daniel Schmidt, réjouissante satire pop dans lequel un célèbre joueur de foot voit son torse se transformer. On connaîtra également à 19h30 le prix SACD de la Quinzaine des réalisateurs.
BlackKACannes
Les films vus par les critiques de Télérama
Palme d'or : le mot est lancé pour Burning de Lee Chang-dong qui brille dans le tableau des notes :
Dogman, de Matteo Garrone (compétition) : A travers cette relation qui prendra une forme sadomasochiste, c’est une Italie moribonde et froide – magistralement bien filmée – que dessine Matteo Garrone. Avec une remarquable interprétation de l’acteur Marcello Fonte.
Et par les Vodkastos :
L'enthousiasme est, comme souvent, beaucoup plus tempéré du côté de la communauté :
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ginlange20 mai 2018 Voir la discussion...
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YLS21 mai 2018 Voir la discussion...