“ Bourgeon meurt lors qu'éclot fleur ; sur le fleuve indolent, Hegel et Héraclite devisent et chatoient, trop faiblement. Joliesse du folklore ”— zephsk10 octobre 2016
Synopsis : Convaincue de la culpabilité de son père dans une affaire de meurtre, Dorothy Wynant s'accuse elle-même auprès du détective amateur Nick Charles. Excitée par ce meurtre mystérieux, l'épouse de Nick, la fantasque Nora, le pousse à accepter l'affaire. D'abord réticent, Nick finit par se lancer dans l'enquête quand il se rend compte que la police fait fausse route...
Synopsis : Adriana est une jolie provinciale qui rêve de devenir actrice. Elle quitte son village natal pour faire carrière à Rome.
Légère et candide, la jeune fille multiplie les aventures et les emplois en quête d’un rôle. Désarmée face aux humiliations et aux manipulations, elle choisit une issue tragique…
“ Pietrangeli est trop maladroit pour éblouir complètement, mais sa volonté de recréer une possible aurore des femmes éclaire timidement. ”— zephsk13 octobre 2016
“ Beau folklore de la culture et de la mythologie yiddish, le Dibbouk est aussi primordial historiquement que son exposé est assommant. ”— zephsk13 octobre 2016
Synopsis : Nous sommes en 2163. L'Ikarie XB 1 est la toute première station spatiale envoyée pour 15 ans au plus profond de l'espace afin d'y découvrir de nouvelles formes de vie. Arrivé là où plus personne ne vous entend crier, l'équipage découvre contre toute attente l'épave d'un antique vaisseau terrien, entièrement peuplé de cadavres...
Synopsis : De jeunes chirurgiens antimilitaristes aimant l'alcool et les femmes se retrouvent en pleine guerre de Corée à l'hôpital militaire mobile où ils sèment la pagaille.
Synopsis : Une grande cantatrice d'avant-garde très entourée est reputée pour son insensibilité vis-a-vis des hommes qui la comblent pourtant d'attentions. Un jeune ingénieur veut lui faire prendre conscience de son inhumanité. Cette splendeur du cinema muet sort de l'ombre totalement restaurée et sonorisée, les partitions musicales de Darius Milhaud ayant été égarées lors d'un naufrage pendant la dérnière guerre mondiale.
commentaire modéré
Ah ça...
Bon après il y a des films que je n'ai pas renseignés dans ma liste parce qu'ils n'ont pas encore de fiche sur le site :
- Du soleil dans les yeux (Il sole negli occhi), de Antonio Pietrangeli, 1953.
- (re)ASSIGNMENT, de Walter Hill, sortie le 26 avril 2017
- le Dibbouk, de Michael Waszynski, 1937
- Ikarie XB-1, de Jindřich Polák, 1963
commentaire modéré
Le Dibbouk ! Ah, ça, il faut que je te raconte une histoire.
Quand j'étais à l'ENS, il y avait eu une projection chez les lettreux de ce film. Ayant un peu zieuté le pitch et m'étant rendue compte du caractère un peu historique du film (les films yiddish ont été quasiment tous détruits irrémédiablement pendant 39-45, et ne parlons pas des artistes qui ont subis le même sort), j'ai foncé à la projection.
La présentation du film était intrigante, voire émouvante car j'ai réalisé que dans la salle, la plupart des spectateurs (nous n'étions bien évidemment pas nombreux) étaient des "spécialistes" de la culture yiddish. Et ils ont commencé à évoquer à quel point cette culture était à part, mais vois-tu, il l'exprimait avec une telle tendresse, je n'avais jamais assisté à ça.
Le film était très dur à comprendre, la qualité de la numérisation médiocre, mais c'était très poétique, un peu du genre de Manfried.
A suivi un long débat passionné, passionnant, émouvant, sur la culture yiddish, sur la langue, sur les deux personnages, sur les mythes. Enfin, tu verras, c'est vraiment très dur à suivre.
Le souvenir de cette projection, et de tous ces gens qui ont pris la parole ensuite, a commencé à me hanter d'une certaine manière. Alors, 4 ans plus tard, n'ayant plus moyen de revoir le film que je n'avais clairement pas compris, j'ai trouvé la pièce à la bibliothèque. Shalom An-Ski. Bien entendu, ça m'a aidé et j'aurais aimé la lire avant de voir le film. Ou entendre parler de ce qu'il y a dans yiddish avant le film.
2 années plus tard, la pièce faisait la clôture de la saison du Théâtre du Nord. C'était extrêmement mal mis en scène. Et j'ai eu le malheur de me faire accompagner... Ils ont détesté, le public a détesté, personne n'a rien compris.
J'espère que tu vivras quelque chose de similaire avec la légende du Dibbouk.
commentaire modéré@MaxiPatate Le même soir que la soirée PCW (complète elle aussi évidemment) : le jeudi 14 à 21H45 au comoedia. Prends plutôt une bière.
commentaire modéré@zephsk Ouaip, je m'y suis pris un peu à l'avance, du coup j'ai également pu dénicher des places pour Sans retour et Driver. Ça va me permettre de découvrir un cinéaste que je ne connaissais absolument pas. D'ailleurs j'y go là.
Bon après il y a des films que je n'ai pas renseignés dans ma liste parce qu'ils n'ont pas encore de fiche sur le site :
- Du soleil dans les yeux (Il sole negli occhi), de Antonio Pietrangeli, 1953.
- (re)ASSIGNMENT, de Walter Hill, sortie le 26 avril 2017
- le Dibbouk, de Michael Waszynski, 1937
- Ikarie XB-1, de Jindřich Polák, 1963
Quand j'étais à l'ENS, il y avait eu une projection chez les lettreux de ce film. Ayant un peu zieuté le pitch et m'étant rendue compte du caractère un peu historique du film (les films yiddish ont été quasiment tous détruits irrémédiablement pendant 39-45, et ne parlons pas des artistes qui ont subis le même sort), j'ai foncé à la projection.
La présentation du film était intrigante, voire émouvante car j'ai réalisé que dans la salle, la plupart des spectateurs (nous n'étions bien évidemment pas nombreux) étaient des "spécialistes" de la culture yiddish. Et ils ont commencé à évoquer à quel point cette culture était à part, mais vois-tu, il l'exprimait avec une telle tendresse, je n'avais jamais assisté à ça.
Le film était très dur à comprendre, la qualité de la numérisation médiocre, mais c'était très poétique, un peu du genre de Manfried.
A suivi un long débat passionné, passionnant, émouvant, sur la culture yiddish, sur la langue, sur les deux personnages, sur les mythes. Enfin, tu verras, c'est vraiment très dur à suivre.
Le souvenir de cette projection, et de tous ces gens qui ont pris la parole ensuite, a commencé à me hanter d'une certaine manière. Alors, 4 ans plus tard, n'ayant plus moyen de revoir le film que je n'avais clairement pas compris, j'ai trouvé la pièce à la bibliothèque. Shalom An-Ski. Bien entendu, ça m'a aidé et j'aurais aimé la lire avant de voir le film. Ou entendre parler de ce qu'il y a dans yiddish avant le film.
2 années plus tard, la pièce faisait la clôture de la saison du Théâtre du Nord. C'était extrêmement mal mis en scène. Et j'ai eu le malheur de me faire accompagner... Ils ont détesté, le public a détesté, personne n'a rien compris.
J'espère que tu vivras quelque chose de similaire avec la légende du Dibbouk.