Synopsis : L'invisibilité, faculté miraculeuse et enviable, a, de tout temps, fait rêver. Mais cette fois, Jack Griffin (Claude Rains) y est parvenu. La formule, il l'a. Ce qu'il n'a pas, c'est le remède ! Importance cruciale sachant qu'une des substances utilisées par le jeune savant entraîne la mégalomanie. Particularité : le savant est fou non avant mais bien après ses expériences. La nuance n'est pas à l'agenda des milliers de policiers et civils à sa poursuite : il blesse, tue, provoque des accidents ahurissants. Mais surtout, il s'échappe toujours !
Synopsis : Popeye part à la recherche de son père. Arrivant dans un village près de la mer, il se retrouve confronté à Brutus alors qu'il s'amourache d'Olive.
Synopsis : Abandonné dans les égouts à la naissance, le surdoué et richissime héritier Oswald Cobblepot alias « Le Pingouin », enlève l'homme d'affaires Max Shreck, milliardaire et homme phare de Gotham City, bien décidé à faire pression sur ce dernier pour « réaffirmer son appartenance ».Selina Kyle, timide secrétaire effacée de Max Shreck, découvre par hasard la preuve des intentions peu louables de son patron, qui l'assassine sauvagement. Mystérieusement ramenée à la vie par des chats, elle jure d'obtenir vengeance. Gotham City se transforme alors en la scène d'une lutte implacable pour obtenir le pouvoir. Heureusement, Batman veille...
“ Un pincée de Lovecraft, un zeste de romantisme mélancolique, un brin de noirceur et d'humour donnent au final de l’épaisseur à cet Hellboy. ”— huitetdemi16 août 2011
Synopsis : Ayant raccroché leurs costumes quinze ans plus tôt, Bob, ex-Mr. Indestructible et sa femme, Hélène, ex-Elastigirl, sont rentrés dans le rang et s'efforcent de mener une vie normale avec leurs trois enfants. Mais l'occasion de repasser à l'action va se présenter pout Bob lorsqu'une mystérieuse convocation l'appelle sur une île lointaine pour une mission top-secrète.
Synopsis : Dans ce nouveau volet, Batman augmente les mises dans sa guerre contre le crime. Avec l'appui du lieutenant de police Jim Gordon et du procureur de Gotham, Harvey Dent, Batman vise à éradiquer le crime organisé qui pullule dans la ville. Leur association est très efficace mais elle sera bientôt bouleversée par le chaos déclenché par un criminel extraordinaire que les citoyens de Gotham connaissent sous le nom de Joker.
Synopsis : "X-Men : Le Commencement" nous entraîne aux origines de la saga X-Men, révélant une histoire secrète autour des événements majeurs du XXe siècle. Avant que les mutants n’aient révélé leur existence au monde, et avant que Charles Xavier et Erik Lehnsherr ne deviennent le Professeur X et Magneto, ils n’étaient encore que deux jeunes hommes découvrant leurs pouvoirs pour la première fois. Avant de devenir les pires ennemis, ils étaient encore amis, travaillaient avec d’autres mutants pour empêcher la destruction du monde, l’Armageddon. Au cours de cette opération, le conflit naissant entre les deux hommes s’accentua, et la guerre éternelle entre la Confrérie de Magneto et les X-Men du Professeur X éclata…
commentaire modéré@huitetdemi : j'ai déjà eu l'occasion de me pencher sur la question, et j'en étais tout de même arrivé à la conclusion (discutable, bien sûr) que ce qui va différencier le super-héros (mettons, Spider-Man) du simple freak de film fantastique (Brundle), c'est que, dans les codes du genre super-héroïques, il y a la notion de lien avec la société au sens très large du terme : la super-villain est celui qui veut la détruire, le super-héros est celui qui veut la protéger. En cherchant à rester caché et en gardant des horizons profondément individualistes, Brundle, même s'il est effectivement nanti de mutations et de super-pouvoirs au même titre que Super-Man, ne s'inscrit pas dans la logique globale du genre, ce qui, en mon sens, tendrait à le disqualifier.
Qu'en dis-tu ?
commentaire modéré
Je reviens rapidement sur trois éléments déterminants (et néanmoins caractérisques).
• Un superhéros doit pouvoir réussir l'impossible, il possède donc des capacités supérieures à toi et moi (mais la palette est large).
• Un costume (souvent proche du collant circassien) : c'est pour faire joli et aussi, parce que le superhéros aime se faire remarquer.
• Une double vie : je pense que c'était pour que les lecteurs puissent s'identifier au héros (en dépit de leurs facultés surhumaines et malgré leur costume).
Tout cela s'est progressivement mis en place à la fin des années trente et au début des années quarante.
C'était il y a un bail…
Après la guerre, la machine Disney arrive (avec des auteurs remarquables) et le super dégringole. Pour contrebalancer sa chute, les éditeurs se lancent dans le "comics" de guerre, de sf ou d'horreur (sans doute influencé par le cinéma de genre et la littérature de pulps)… Le super passe de mode et, cerise sur le gâteau, le "comics code" les châtre définitivement.
Le super est à la ramasse, des "génies" comme Kirby ou Lee vont pouvoir révolutionner tout ce petit monde… Maintenant, le pouvoir du super est à son image et surtout, ces supers se posent des questions et ont même des émotions (les 4 fantastiques par exemple -le film craint un peu- : même costume pour tout le monde, on connait leur identité…, et je te parle pas de la noblesse du Surfer…). Ditko (SpiderMan ou Hulk) vont jusqu'à proposer des supers proches de la névrose (c'est un grand mot, mais quel chemin parcouru).
Et l'underground (en s'en moquant) va définitivement les faire grandir.
À la fin des années 60, des supers (comme Green Lantern) abordent des problèmes politiques ou sociaux (drogue, racisme…).
Dans les années 70, arrivent les supers_monstres : Swang Thing ou même Wolverine (et les x-men)… Ce sont des héros ou des vilains ?
Et puis arrivent «Dark Night Returns» et «Watchmen» qui proposent une relecture critique du super (Miller interroge les motivations qui peuvent pousser un super à se transformer en justicier. Et si Miller mets en scène une "super-violence" -même si son Batman semble perdu dans ses remords et se questionne sur l'utilisation excessive de ses pouvoir-, Moore propose une vision -déchirée- du fascisme et de l'anarchie.
Bon, je simplifie et je caricature, mais ce (trop long) préambule est là pour signifier que le concept du super est mouvant (voire flou).
La mouche débute comme une histoire de super mais qui tourne -rapidement- mal. Je pense que Brundle se situe à à mi-chemin entre les monstres qui se débattent avec leur humanité (Swang Thing, Hellboy, Hulk…) et le super qui se pose la question de sa relation au monde (le bien, le mal, tout ça, et faire le tri, c'est justement le "job" du super. Sauf qu'ici, c'est diablement mélangé…).
Brundle souhaite une descendance qui "unirait" l'humanité et son animalité (là, il s'égare un peu…). Heureusement, il se ravise. Il est à la fois le méchant et le gentil (c'est un peu tordue comme explication… -je ne suis jamais à une contradiction près…-).
C'est pas très clair, je relis tout cela et je trie le bon grain des aneries hors-sujets…
Tout cela pour dire que la geste superhéroîque est difficile à dessiner.
commentaire modéré
Ton résumé est bien mais ça fait ressortir que Brundle n'est au mieux qu'un "super" en puissance, jamais actualisé. Hulk et Hellboy finissent par se mettre au service d'une cause (Swamp Thing j'me souviens pas), alors que Brundle dit clairement que les insectes s'en foutent de la politique.
Peut-il y avoir de l'héroïsme sans politique (au sens premier du terme, comme le définit @juliendg) ? A la limite il devient un super-vilain (parce qu'il agit par égoïsme et qu'il détruit quelques personnes avec ses pouvoirs), mais certainement pas un héros.
Désolé d'insister, mais j'ai l'impression que tu te focalises sur la 1ère partie du mot... (ce qui est tout à fait ton droit hein, mais bon comme l'idée est d'aboutir à une liste "officielle")
commentaire modéré@huitetdemi Aucun rapport mais je suis triste de voir la pauvre note que tu as mis au "Popeye" de Altman. Moi je trouve qu'on ne pouvait guère faire mieux que ce grand spectacle pour rendre hommage au personnage sans le dénaturer.
Qu'en dis-tu ?
• Un superhéros doit pouvoir réussir l'impossible, il possède donc des capacités supérieures à toi et moi (mais la palette est large).
• Un costume (souvent proche du collant circassien) : c'est pour faire joli et aussi, parce que le superhéros aime se faire remarquer.
• Une double vie : je pense que c'était pour que les lecteurs puissent s'identifier au héros (en dépit de leurs facultés surhumaines et malgré leur costume).
Tout cela s'est progressivement mis en place à la fin des années trente et au début des années quarante.
C'était il y a un bail…
Après la guerre, la machine Disney arrive (avec des auteurs remarquables) et le super dégringole. Pour contrebalancer sa chute, les éditeurs se lancent dans le "comics" de guerre, de sf ou d'horreur (sans doute influencé par le cinéma de genre et la littérature de pulps)… Le super passe de mode et, cerise sur le gâteau, le "comics code" les châtre définitivement.
Le super est à la ramasse, des "génies" comme Kirby ou Lee vont pouvoir révolutionner tout ce petit monde… Maintenant, le pouvoir du super est à son image et surtout, ces supers se posent des questions et ont même des émotions (les 4 fantastiques par exemple -le film craint un peu- : même costume pour tout le monde, on connait leur identité…, et je te parle pas de la noblesse du Surfer…). Ditko (SpiderMan ou Hulk) vont jusqu'à proposer des supers proches de la névrose (c'est un grand mot, mais quel chemin parcouru).
Et l'underground (en s'en moquant) va définitivement les faire grandir.
À la fin des années 60, des supers (comme Green Lantern) abordent des problèmes politiques ou sociaux (drogue, racisme…).
Dans les années 70, arrivent les supers_monstres : Swang Thing ou même Wolverine (et les x-men)… Ce sont des héros ou des vilains ?
Et puis arrivent «Dark Night Returns» et «Watchmen» qui proposent une relecture critique du super (Miller interroge les motivations qui peuvent pousser un super à se transformer en justicier. Et si Miller mets en scène une "super-violence" -même si son Batman semble perdu dans ses remords et se questionne sur l'utilisation excessive de ses pouvoir-, Moore propose une vision -déchirée- du fascisme et de l'anarchie.
Bon, je simplifie et je caricature, mais ce (trop long) préambule est là pour signifier que le concept du super est mouvant (voire flou).
La mouche débute comme une histoire de super mais qui tourne -rapidement- mal. Je pense que Brundle se situe à à mi-chemin entre les monstres qui se débattent avec leur humanité (Swang Thing, Hellboy, Hulk…) et le super qui se pose la question de sa relation au monde (le bien, le mal, tout ça, et faire le tri, c'est justement le "job" du super. Sauf qu'ici, c'est diablement mélangé…).
Brundle souhaite une descendance qui "unirait" l'humanité et son animalité (là, il s'égare un peu…). Heureusement, il se ravise. Il est à la fois le méchant et le gentil (c'est un peu tordue comme explication… -je ne suis jamais à une contradiction près…-).
C'est pas très clair, je relis tout cela et je trie le bon grain des aneries hors-sujets…
Tout cela pour dire que la geste superhéroîque est difficile à dessiner.
Peut-il y avoir de l'héroïsme sans politique (au sens premier du terme, comme le définit @juliendg) ? A la limite il devient un super-vilain (parce qu'il agit par égoïsme et qu'il détruit quelques personnes avec ses pouvoirs), mais certainement pas un héros.
Désolé d'insister, mais j'ai l'impression que tu te focalises sur la 1ère partie du mot... (ce qui est tout à fait ton droit hein, mais bon comme l'idée est d'aboutir à une liste "officielle")