Docu : sur les traces du réalisateur Nicolas Winding Refn
Un documentaire revient sur le parcours de Nicolas Winding Refn, danois de naissance, new yorkais de coeur, et réalisateur, entre autres, de la trilogie Pusher et de Drive.
Dyslexique lorsqu'il était gamin, Nicolas Winding Refn « aimait les films par dessus tout » explique sa mère, « peut-être parce qu'il pouvait comprendre par l'image ce qu'il se disait » précise t-elle. Et son père d'ajouter : « Il n'arrêtait pas de réaliser des films dans sa tête ! ». Pour un enfant comme Nicolas qui n'apprend pas à lire avant ses 13 ans, tout semble passer par les images et les messages indicibles qu'elles comportent. A la manière de ses personnages qu'il met en scène, Nicolas Winding Refn regarde mais ne parle pas : timide, il analyse tout.
L'une des plus grosses claques qu'il n'ait jamais vues, du haut de ses 14 ans, s'appelle Massacre à la tronçonneuse. Et 25 ans plus tard, le film lui colle toujours aux rétines : « c'est le plus grand film jamais réalisé » avoue t-il face à la caméra de Laurent Duroche. A 23 ans, Nicolas Winding Refn, à l'image de sa carrière, ne veut pas se comporter comme les autres, refusant d'entrer dans la plus prestigieuse des écoles de cinéma du Danemark. La même année, il commence à réaliser Pusher, le premier film d'une trilogie enfouie dans les méandres d'une bande de dealers.
Une biographie le temps d'une petite heure
De son enfance danoise à Copenhague en passant par son adolescence new yorkaise jusqu'aux rues de Bangkok, le français Laurent Duroche a questionné le rapport de Nicolas Winding Refn au cinéma. Le documentaire ne se penche pas seulement sur l'art du réalisateur, mais aborde aussi des questions plus personnelles via le témoignage des proches du cinéaste.
Enfin le Français a pu suivre Nicolas Winding Refn au cours de la préparation et du début du tournage d'Only God Forgives, son prochain film qui se déroule dans les rues de Bangkok. On en apprend ainsi un peu plus sur la relation qu'il a construite avec l'acteur Ryan Gosling, depuis Drive et sa nomination au Festival de Cannes. Selon le comédien américain, « en tant qu'acteur, tu ne peux pas faire de grand film sans un grand réalisateur, j'ai cherché pendant des années mais j'ai compris qu'il fallait chercher un "pote", un partenaire, et je pense l'avoir trouvé... ».
A voir : un extrait de 5 minutes du making of d'Only God Forgives :
Image : © Le Pacte
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BriceLahaye25 juin 2012 Voir la discussion...
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LouisL25 juin 2012 Voir la discussion...