Oooh, that’s a bingo !

Tarantino parle de Django Unchained et des bienfaits de la drogue

Actualité | Par Yohann Ruelle | Le 15 novembre 2012 à 12h57

Entre deux playmates dénudées, le visionnaire Quentin Tarantino raconte à Playboy une foule de détails sur Django Unchained et sur ses habitudes de travail assez particulières.

Dans deux mois tout pile, Tarantino dégainera son western spaghetti dopé à l'adrénaline Django Unchained. L'histoire d'un chasseur de prime allemand (Christoph Waltz) et d'un homme noir (Jamie Foxx) qui s'unissent pour retrouver la femme de ce dernier, retenue en esclavage par le propriétaire d'une plantation (Leonardo DiCaprio). Comme toujours avec Tarantino, ça s'annonce furieusement barré et funky et les 60 prochains jours risquent d'être un supplice.

Pour calmer notre impatience, le cinéaste nous offre quelques croustillants détails dans le prochain numéro de Playboy (qu'on s'empressera de déchiffrer - uniquement pour cette interview bien sûr). On savait que Will Smith était le choix premier du réalisateur américain pour le rôle de Django. Les deux hommes se sont même rencontrés le temps d'un week-end. « Nous avons passé plusieurs heures à New York, sur le plateau de Men In Black III. Je lui ai fait lire le script, on a discuté tranquillement. C'est un gars très intelligent, très cool. Il m'a dit de le recontacter si je n'avais personne. Et j'ai finalement trouvé mon Django. »

Ce qu'on ignorait jusqu'alors, c'est que Tarantino a aussi rencontré d'autres comédiens avant de tomber sur sa "muse" Jamie Foxx. « J'ai eu des entretiens approfondies avec six acteurs : Idris Elba (Prometheus), Chris Tucker (Rush Hour), Terrence Howard (Iron Man), Michael K. Williams (Boardwalk Empire) et Tyrese Gibson (Transformers). Ils ont tous accroché avec le pitch du film. J'étais prêt à leur faire passer des auditions, à les confronter les uns contre les autres, et même à leur faire passer une course d'obstacles ! Et puis j'ai vu Jamie et j'ai réalisé que je n'avais plus besoin de faire ça. Il était le cowboy. Il a son propre cheval (ndlr : celui qu'on voit dans le film), il est du Texas... C'était le Django parfait. ».

Dans cette interview, Tarantino évoque aussi le personnage du bad guy Calvin Candie, propriétaire de la plantation. Un rôle qu'il n'avait pas écrit au départ pour Leonardo DiCaprio. « Je ne dirais pas qui, pour la bonne raison qu'en terminant le scénario, je me suis rendu compte qu'il était un peu plus vieux que ce que je voulais. En fait, c'est toujours la même rengaine : je pense à des noms en écrivant et j'oublie qu'ils ne sont plus comme il y a 20 ans ».

Et il y a sûrement une bonne raison à cela. Le réalisateur vante les effets positifs de l'écriture sous l'emprise de substances illicites...

« Je n'écris pas souvent en étant défoncé, mais imaginons que vous devez réfléchir à une séquence musicale. Vous fumez un joint, vous mettez un fond de musique, vous vous laissez embarquer par les notes... et les bonnes idées viennent toutes seules. Je n'ai pas besoin d'herbe pour écrire mais c'est plutôt cool. ».

Rappelons que consommer de la drogue, c'est maaaal. Demandez donc à Uma Thurman ce qu'elle en pense dans Pulp Fiction...


Give The Shot, extrait de Pulp Fiction

Source : Collider | Images : © Columbia Pictures

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