Dispute torride dans A History of Violence

Cette semaine, le sexy mardi s'intéresse de près à Viggo Mortensen. Archétype du male viril par excellence (qui pourrait croire qu'il a 53 ans ?), il est devenu à Cronenberg ce qu'est DiCaprio à Scorsese : un collaborateur privilégié. Dans son film A History of Violence, sa tentative de réconciliation et d'explication avec sa femme (Maria Bello) donne naissance à une scène de sexe à travers laquelle s'entremêlent haine, passion et une pointe de violence.

Le « Start over » : Thème assez récurent du cinéma et de la littérature. Des hommes qui veulent laisser leur passé derrière eux (en général drogue, mafia, dettes de jeu et affrontement) se créent une nouvelle personnalité et repartent à zéro. Ici, Viggo Mortensen passe de Joey Cusack, un violent mafieux, à Tom Stall, un citoyen paisible de l'Indiana, marié et père de deux enfants. Retrouvé par un ancien mafieux, il nie alors connaître ce Joey Cusack. Lorsque qu'arrive le point de non retour et qu'il est obligé d'avouer la vérité à sa femme, celle-ci rentre dans une colère noire et leur dispute se transforme rapidement en jeux de mains, jeux de vilains. L'occasion de nous rappeler un, que les escaliers ça fait mal au dos et deux, que Viggo Mortensen a vraiment des fesses à croquer.

Notre Viggo Mortensen aux cheveux courts (fait assez rare pour être notifié) est plutôt bien loti avec Maria Bello (mis à part son épilation qui me rappelle Le Dernier Tango à Paris) qui ne se formalise pas tant que ça du passé de meurtrier de son mari. En plus de ça, elle a gardé sa tenue de cheerleader du lycée qui lui va toujours malgré ses deux grossesses (?). Une femme presque parfaite. Pour information, j'ai choisi A History of Violence mais j'aurai aussi bien pu choisir Les Promesses de l'ombre où l'on voit Mortensen, ses fesses, ses muscles, et ses tatouages sous toutes les coutures lors d'une scène de bagarre mémorable dans un hammam. Mais c'est tout de même moins sexy !

Image : © Metropolitan FilmExport