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Deux nouvelles adaptations de La Guerre des boutons de Louis Pergaud sortent ce mois-ci en salles à une semaine d'intervalle. Face à cette situation inédite et ubuesque, nous avons pris le parti d'en rire au moins un peu en mettant en scène l'opposition entre les deux guerres des boutons dans une page interactive dédiée.
Il s'agit bien de compter les points et de vous permettre de choisir votre camp. Résultats au box office, notes moyennes, nombres de fans? Tous les coups seront comptés pour désigner le vainqueur aux points ou par KO de cette guerre économique aussi puérile et acharnée que le sujet qu'ils portent à l'écran.
Au cas où l'événement vous aurait échappé, rappelons que le premier adversaire se lance sur le ring ce mercredi 14 septembre. La Guerre des boutons de Yann Samuell, produit par Marc du Pontavice (Gainsbourg, vie héroïque, mais surtout Les Zinzins de l'Espace et Oggy et les Cafards pour la télé) avec au casting Alain Chabat, Fred Testot et Mathilde Seigner.
La version de Christophe Barratier, La Nouvelle guerre des boutons, est quant à elle produite par Thomas Langmann (Mesrine, Asterix aux Jeux Olympiques, Indigènes?) qui semble avoir hérité de son père, Claude Berri, une véritable boulimie de succès au box-office. Et pour y parvenir, Barratier, désireux d'effacer l'échec relatif de Faubourg 36 (1,2 millions d'entrées comparé aux 8,5 millions des Choristes), faisait figure de partenaire idéal. Leur réplique débarquera donc sur les écrans la semaine prochaine (21 septembre), en envoyant sur le champ d'honneur la fine fleur de la grosse comédie populaire, j'ai nommé Gérard Jugnot, Kad Merad, Guillaume Canet et Laetitia Casta.
Voilà pour la composition des équipes.
Depuis plusieurs mois, l'affaire amuse, agace ou intrigue les professionnels de la profession qui ne nous ont pas attendus pour compter les petites phrases et les grandes manoeuvres visant à torpiller l'adversaire. Ainsi Yann Samuel s'est-il plaint des tentatives de Thomas Langmann pour le convaincre (lui et son équipe) de renoncer.
D'ores et déjà, entre le poujadisme bon enfant de Barratier et les aspirations un peu plus « rock'n roll » de Samuell (les bandes-annonces indiquent bien la différence de ton), certains critiques ont choisi leur camp : celui du non-alignement en tirant à boulets rouges sur les deux adaptations. Au final, il n'y aura peut-être qu'un seul grand perdant dans cette histoire : le Septième Art.
À lire pour en savoir plus, cet article très complet de L'Express.
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Parvulesco28 octobre 2011 Voir la discussion...