Trailer est-il ? Arachnoquake, on achève bien les araignées géantes albinos numériques
Trailer est-il ? c'est LA chronique quotidienne des amateurs de bandes-annonces diverses et (a)variées : séries B, grosses machines, docus décalés, nanars... Chaque jour une nouvelle pépite pour rendre hommage à d'obscurs délires filmiques !
Vous avez aimé la perle Piranhaconda de vendredi dernier ? Nous aussi, alors autant se faire plaisir et se faciliter la life en continuant l'exploration des réjouissances à venir du côté de la chaîne SyFy. Au rayon creature movies, le diffuseur proposera le 23 juin prochain le bien nommé Arachnoquake dont le pitch tient bien évidemment dans une phrase : "des araignées cracheurs de feu mortelles remontent à la surface après un terrible séisme à la Nouvelle Orléans". Si ça n'existe pas déjà (et ça serait curieux), il faudrait créer un générateur de pitch de série B, avec en variables les menaces (types de monstres), leur origines (mutations, éclipse), leur lieu d'action, etc. Si j'étais pas une burne totale en web, je m'en chargerais volontiers.
Mais revenons à Arachnoquake et ses immondes araignées géantes albinos réalisé par un certain Griff Furst, à qui l'on doit la deuxième suite direct-to-video de Lake Placid ainsi que Universal Soldiers (tout est dans le "s" final, comme pour The Terminators, par exemple). Le film propose comme souvent dans ce genre d'entreprise une exhumation en règle de has been bien plus effrayants que les bestioles : Edward Furlong, éternel John Connor de T2 abonnés aux bacs à soldes depuis plusieurs années, mais également Tracey Gold, ex-gamine binoclarde de la série Quoi de neuf, Docteur ?. On remarquera l'un des plans les plus cons du monde : des araignées maousses qui marchent sur l'eau comme des petites libellules, sans doute une métaphore christique.