TOP 25 2018
78 films vus au cinéma ( dont 11 au festival Lumière et 5 au festival de Valenciennes) http://www.vodkaster.../cinema-2018/1379807
67 films 2018 dont 2 cinq étoiles, 9 à 4.5 étoiles, 26 à 4 étoiles, 15 à 3.5 étoiles, 10 à 3 étoiles, 2 à 2.5 étoiles, 2 à 2 étoiles et un à une étoile)
trois vrais coups de cœur avec P. T Anderson,et son "Phantom Thread" , le fantasmatique et sensoriel Under the silver lake et les 3 panneaux de la vengeance!
Dans mes belles surprises: Les garçons sauvages : une splendide expérience de cinéma aussi étrange qu’enivrante, baroque, sensorielle et poétique. Une œuvre qui puise des références autant dans le surréalisme (collages , assemblages d'images, symbolisme ) que cinématographiques ou littéraires .
High life vu au festival de Lyon, vrai coup de cœur , ce film mélancolique entre ombres et lumière, avec l’idée d’une irréversible perte , la finitude de l'homme, une fin ouverte sur tous les possibles.
Climax (un film qui divise) et son maelström de sensations.
Autre belle découverte: Tesnota de Balagov. Une mise en scène qui prend le parti de décrire l’intime, à travers les espaces, les lieux, depuis cet univers familial qui se délite,aux tensions entre traditions et désirs d’émancipation, pour évoquer les contradictions et déchirures de son pays ,en montrant les rapports sous extrême tension des différentes communautés .
J'ai adoré Gilliam et son "Don Quichotte" : C'est une métaphore du travail du cinéaste de ses fantasmes, de ses rêves et désillusions , du monde des producteurs et du financement des films...Tout n'y est que mise en abyme, emboitements allant du rêve , de la fiction au réel, de l’imaginaire au fantasmes les plus extravagants , un univers où tournent à fond les moulins à vent de la folie et du délire de grandeur .
First man qui est un biopic en fait si peu classique et s’il est bien question de la conquête spatiale, autour d’une poignée d’années , c’est aussi le processus douloureux d’un deuil…une perspective de mise en scène aussi qui nous fait vivre de l’intérieur cette odyssée que fut le premier alunissage .
"Un couteau dans le cœur" avec ces ruptures de ton incroyables. Une scène d’introduction phénoménale , ses multiples références cinématographiques qui pénètrent tous les genres en les déconstruisant.
Place à l'humour aussi: j'ai beaucoup aimé Gaspard va au mariage (plein d’humour, de fantaisie et en même temps de gravité) et ceux qui ne peuvent être dans mon TOP , "le grand bain" et "en liberté ! "
Films d'animation: coup de cœur pour" les indestructibles 2" et "Spider man new generation".
Déceptions avec quelques Flops " Downdizing" , "15h17 pour Paris," "carnivores" , Solo : a SW story , " un peuple et son Roi"
Mes TOPS
2017 https://www.vodkaste...20-cine-2017/1379069
2016 https://www.vodkaste...-top-25-2016/1363821
2015 https://www.vodkaste...-top-15-2015/1320907
2014 https://www.vodkaste...lms-preferes/1295553
2013 https://www.vodkaste...ur-vodkaster/1182857
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(2017)2h10cath44“ De l’art culinaire au taffetas soyeux du soupçon, cousu dans les plis intimes de la névrose, l’amour devient un exquis poison. Sublime. ” — cath44 19 février 2018
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(2018)2h19cath44“ Quête subliminale où se décryptent les mythes d’une génération désenchantée. Dans les méandres des énigmes s’ouvre une fenêtre sur L-A Vice. ” — cath44 14 août 2018
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1h51cath44“ Des incendies de la mémoire aux lambeaux écarlates du deuil et de la culpabilité, McDonagh ouvre les tumeurs à vif de l’Amérique profonde. ” — cath44 21 janvier 2018
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(2017)1h50cath44“ Sculpture onirique des corps dans le tumulte sensoriel d’une odyssée rédemptrice. Les métamorphoses de l’âme sur l’île de la transition. ” — cath44 4 mars 2018
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(2017)2h55cath44“ Sensuelle clinique du regard où palpite la chair, exulte le corps, se capture le désir. De l’ivresse à la délivrance, danse la lumière. ” — cath44 1 avril 2018
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(2018)de Claire Denis avec Juliette Binoche, Robert Pattinson1h50cath44“ Espace de l’ultime solitude où se mêlent larmes et semence. Entre apesanteur et gravité, l’horizon irradie, absorbant le désir et son tabou. ” — cath44 5 novembre 2018
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(2018)de Lee Chang-dong avec Yoo Ah-in, Steven Yeun, Moon Seong-geun2h28cath44“ Des cendres du désir à la béance de l’absence, entre l'obsession et l'errance de soi, s’embrase une crépusculaire écriture du semblant. ” — cath44 3 septembre 2018
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(2018)de Gaspar Noé avec Sofia Boutella, Sarah Belala, Souheila Yacoub1h30cath44“ Dionysiaque, compulsive, l’irréversible catharsis fragmente corps et âmes jusqu’au carnage. Dancefloor Demon où exultent Éros et Thanatos. ” — cath44 24 septembre 2018
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(2017)1h58cath44“ Dans le confinement de l’espace familial, des tensions intimes aux déchirures communautaires, la fureur de vivre d’une jeunesse sacrifiée. ” — cath44 16 mars 2018
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de Terry Gilliam avec Jonathan Pryce, Adam Driver, Olga Kurylenko2h12cath44“ De l‘héritage de Cervantes à l’odyssée délirante de Gilliam, le chaos anachronique d’un rêve sur pellicule. Un exubérant carnaval des âmes. ” — cath44 27 mai 2018
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(2018)de Pascal Laugier avec Crystal Reed, Mylène Farmer, Rob Archer1h31cath44“ De l’inquiétante étrangeté de l’inanimé à la mémoire vive des liens du sang, Laugier désarticule le mal absolu.Réécrire le réel et survivre. ” — cath44 19 mars 2018
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(2018)de Damien Chazelle avec Ryan Gosling, Kyle Chandler, Corey Stoll2h20cath44“ Dans les strates du souvenir et les poussières de Lune, la conquête mélancolique d’un homme en deuil. Requiem sur la mer de la Tranquillité. ” — cath44 29 octobre 2018
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(2018)de Hirokazu Kore-eda avec Akira Emoto, Kirin Kiki, Sakura Andō2h01cath44“ Capharnaüm transgénérationnel où s’enterrent chagrin, secrets et butins. Dans ce creuset d’amour et de loyauté, K-Eda recompose la famille. ” — cath44 16 décembre 2018
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(2018)1h47cath44“ De la déflagration où s’arrache l’insouciance, s’ouvre la béance d’une tragédie. Pudique équilibriste, Hers apprivoise le travail du deuil. ” — cath44 30 novembre 2018
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(2018)1h57cath44“ Alchimie fraternelle dans le ravage des figures œdipiennes. Une chevauchée sauvage où entre quête et résilience, s’illumine l’or du pardon. ” — cath44 26 septembre 2018
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(2018)1h33cath44“ Tétanisant le regard, la peur lamine le silence. De l’emprise diffuse à la déflagration de la haine, radiographie de la violence familiale. ” — cath44 12 février 2018
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(2018)de Antony Cordier avec Félix Moati, Laetitia Dosch, Marina Foïs1h43cath44“ Conte familial entre fantasmes et interdits des vertes amours enfantines. Grandir, c’est renoncer à la peau d’âme des fantômes du passé. ” — cath44 6 février 2018
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(2017)de Steven Spielberg avec Meryl Streep, Tom Hanks, Carrie Coon1h55cath44“ Imprimant son message citoyen, Spielberg sonde passé et dossiers sensibles d’un fake news gate. Devoir d’écrire et nécessité de vérité. ” — cath44 31 janvier 2018
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2h02cath44“ Puisant dans la veine du premier opus, Sollima quitte l’angle intimiste pour l’action virile. Violence convulsive d’un duel sans frontière. ” — cath44 2 juillet 2018
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(2018)de Yann Gonzalez avec Vanessa Paradis, Nicolas Maury, Kate Moran1h50cath44“ Fugue affolante de l’amour et faux semblant brûlant du désir. Du cinéma sur pellicule onirique où un létal phallus pénètre tous les genres. ” — cath44 1 juillet 2018
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(2018)2h15cath44“ Du sol détrempé où se rêve l’espoir à la résignation de l’abandon, Cuarón entrelace sa nostalgie au flux des réminiscences. Mater dolorosa. ” — cath44 31 octobre 2018
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(2017)2h13cath44“ Larmes sur un visage, empreinte mélancolique de la douleur scellée au désir. Du souvenir à la consolation, la suave chronique d’un amour. ” — cath44 6 mars 2018
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(2017)de Scott Cooper avec Peter Mullan, Christian Bale, Scott Wilson2h13cath44“ D’une guerre de territoire à l’autre, dans la rencontre de la fraternité et du pardon, le crépuscule funèbre d’un western humaniste. ” — cath44 10 avril 2018
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(2018)1h40cath44“ Dhont capte entre pudeur, silences et douleur de la chair, le trouble de l’impérieuse métamorphose. Lieux transitionnels d’un corps dansant. ” — cath44 14 octobre 2018
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(2017)2h04cath44“ Fêlures intimes des hommes et brûlure du mensonge face à une justice sous caution. Kore-Eda fragmente la vérité au cœur de la culpabilité. ” — cath44 14 avril 2018
En revanche, je ne suis pas fan de "3 Billboards"...