Top Otto Preminger
Rétrospective à l'Institut Lumière de Lyon en novembre-décembre 2013
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1(1962)Drame | 2h19Kikuchiyo“ Chaque position cache un monde d'ambiguïtés : en montrant les malversations autant que la grandeur, Preminger humanise la politique. Grand. ” — Kikuchiyo 12 décembre 2013
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2(1944)de Otto Preminger avec Gene Tierney, Dana Andrews, Clifton WebbKikuchiyo“ Ce qui fait la spécificité, la grandeur de ce film noir, c'est cette pulsion morbide et cette tension sexuelle qui sidèrent pour l'époque. ” — Kikuchiyo 8 décembre 2013
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3(1959)de Otto Preminger avec James Stewart, Lee Remick, Ben GazzaraKikuchiyo“ Tension saisissante entre le plaisir constant qu'offre le film et son désenchantement profond : la justice des hommes n'est qu'incertitude. ” — Kikuchiyo 8 décembre 2013
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4(1952)Kikuchiyo“ Offrant un rôle d'une ambiguïté souveraine à Jean Simmons, Preminger réussit un film noir vénéneux, sensuel, étonnant de jusqu'au-boutisme. ” — Kikuchiyo 6 décembre 2013
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5(1963)de Otto Preminger avec Tom Tryon, Carol Lynley, Dorothy GishDrame | 2h55Kikuchiyo“ Ce récit de désillusions successives, loin d'enfoncer cyniquement l'Eglise pour ses limites, ses égarements, communique une foi en l'Homme. ” — Kikuchiyo 22 décembre 2013
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6(1950)de Otto Preminger avec Dana Andrews, Gene Tierney, Gary MerrillKikuchiyo“ Ce film noir bien ficelé gagne en ampleur lorsque des éléments mélodramatiques muent l'enquête en un beau portrait d'homme blessé. ” — Kikuchiyo 1 décembre 2013
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7(1947)Drame | 2h18Kikuchiyo“ Ce beau mélo se soustrait au moralisme qui le guette en peignant son héroïne dans toutes ses ambiguïtés et en parvenant à nous l'attacher. ” — Kikuchiyo 23 novembre 2013
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8(1960)Film d'action, Drame | 3h28Kikuchiyo“ L'entreprise, par son ampleur et son didactisme, est admirable. Mais le goût du spectacle impose son point de vue univoque et ses poncifs... ” — Kikuchiyo 13 décembre 2013
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9(1954)Drame | 1h45Kikuchiyo“ Belle et audacieuse idée que de ne tourner qu'avec des Noirs, comme si l'amour et le désir brûlaient les coeurs... et les peaux. ” — Kikuchiyo 17 décembre 2013
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10(1949)de Otto Preminger avec Gene Tierney, Richard Conte, José FerrerKikuchiyo“ Fascinant par la place laissée aux bons comme aux méchants pour mieux capter la subversion, mais décevant par le côté trop réglé qui domine. ” — Kikuchiyo 20 novembre 2013
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11(1954)Synopsis : En 1875, Matt Calder, un ancien repris de justice veuf, vient chercher Mark, son fils âgé de neuf ans, dans un camp de chercheurs d'or. C'est Kay, une chanteuse de saloon, qui avait pris l'enfant sous son aile. Contraints de fuir les Indiens, l'homme, la jeune femme et le fils se retrouvent à descendre sur un radeau fragile une rivière quelque peu mouvementée.
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12(1955)de Otto Preminger avec Frank Sinatra, Kim Novak, Eleanor ParkerDrame | 1h59Kikuchiyo“ Plus que de récit, éparpillé et inégalement prenant, c'est un film d'atmosphère : alcool, drogue et jazz pour une Amérique rarement montrée. ” — Kikuchiyo 24 novembre 2013
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13(1948)Comédie | 1h30Kikuchiyo“ Le dernier Lubitsch, achevé par Preminger, se moque peut-être de l'opérette et de l'historique mais reste un peu pompeux, au premier degré. ” — Kikuchiyo 17 décembre 2013
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14(1945)de Otto Preminger avec Alice Faye, Dana Andrews, Linda Darnell1h38Kikuchiyo“ S'il est dépourvu de la saveur visuelle d'autres opus, ce film mineur de Preminger demeure surprenant par le traitement de ses personnages. ” — Kikuchiyo 17 décembre 2013
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15(1958)de Otto Preminger avec Jean Seberg, David Niven, Deborah KerrDrame | 1h34Kikuchiyo“ Le film ne peut fonctionner tout à fait quand sa vraie noirceur se limite à quelques plans sur le visage affecté de Seberg. Trop artificiel. ” — Kikuchiyo 8 décembre 2013
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16(1955)Drame | 1h40Kikuchiyo“ Un Preminger appliqué et un Cooper un peu limité font d'un général pro-aviation une cassandre du conflit à venir. Trop corseté pour vibrer. ” — Kikuchiyo 3 décembre 2013
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17(1953)Comédie | 1h39Kikuchiyo“ On retrouve moins Preminger dans la mise en scène, sans saveur, que dans un contenu parfois audacieux. Sympathique, vaudevillesque, mineur. ” — Kikuchiyo 6 décembre 2013
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18(1957)Drame | 1h50Kikuchiyo“ Faire suffoquer cette pauvre Jeanne d'Arc dans un académisme désincarné voire même atrocement vaudevillesque, l'Hollywood hérétique a osé. ” — Kikuchiyo 20 décembre 2013
Je n'ai pas revu "Rivière sans Retour" à l'Institut Lumière car j'en garde un souvenir agréable mais en rien impérissable, comme d'un drôle de western un peu apathique, fort de belles scènes et de son duo d'acteurs-plus-charismatiques-tu-meurs mais avec de vrais problèmes de rythme pour le genre. Je crois que Preminger, comme son maître Lubitsch, est un cinéaste d'intérieurs. Cette excursion en plein air - unique dans sa filmo si je ne m'abuse - ne fonctionne pas totalement.