Des visages, des figures
Making of : quelle technique derrière le Tintin de Spielberg ?
Tintin est-il un film d'animation comme les autres ? Non. Le film repose sur la technique de performance capture utilisée dans les derniers films de Robert Zemeckis notamment ainsi que dans Avatar en 2009. Retour sur ce procédé révolutionnaire qui ouvre au cinéma d'intéressantes perspectives...
Le « cinéma virtuel »
Dès les premières séances de Tintin, à l'aube, on pouvait entendre dans les files d'attente les parents dépassés par leur époque annoncer avec un sourire mièvre à leurs enfants qu'ils les emmenaient voir un petit « dessin animé ». Or le procédé technique qui a ici permis d'animer les héros d'Hergé est bien différent de l'animation classique. Il faut avouer que, depuis l'avènement du tout-numérique (qu'on date généralement à Toy Story, en 1995), les multiples techniques cohabitant dans le paysage cinématographique ont pu laisser le spectateur dans un flou artistique tridimensionnel. Alors, puisque vous vous posez certainement la question, clarifions un peu la situation : comment au juste Steven Spielberg obtient-il le rendu visuel de son Tintin ?
Le making of ci-dessous peut presque se passer de commentaires :
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« Je suis le roi du partage ! » – Jack
Il se dit même que tous en retire une grande satisfaction. Oui bizarrement attendre 7 heures par jours dans une caravane pour de temps en temps suivre des marques au sol n'était pas du goût de tous.
N'AYEZ PAS PEUR.
Plaindre les acteurs ici ce serait comme si, au moment de l'invention du cinéma, on avait plaint les acteurs venant du théâtre qui "oh les pauvres" n'allaient plus pouvoir jouer en vrai face au public mais seraient condamnés à la froideur des plateaux de cinéma...
Le rouleau compresseur hollywoodien a allègrement franchi nos frontières culturelles afin de niveler encore un peu plus les cervelles françaises avec une version 3D commerciale de “Tintin”.
Revu, léché, lissé, hight-techisé et surtout boosté à la dynamite made in US, bref consciencieusement américanisé par Spielberg (professionnel de la récupération mercantile des mythes contribuant à l’abrutissement mondial), ce TINTIN-là, comme tout ce qui sort de l’industrie cinématographique yankee, n’échappe pas à sa mission hégémonique : transformer le monde (idolâtre d’images merveilleuses) en vassal de l’Amérique allaitée au coca-cola.
Les gogos par millions vont encore se laisser berner par ces spielbergueries qu’on leur présente comme le banquet de mariage -supposé heureux- de la lourde, indigeste, vulgaire Hollywood avec la fine, élégante, spirituelle Belgique.
Les esprits faibles ferrés depuis leur naissance par le système cinématographique américain se ruent en troupeaux dans les salles de cinéma pour ne pas rater l’évènement, comme si c’était une perte de ne pas partager ces références entre bovins...
Reprendre nos traditions, s’inspirer de notre imaginaire collectif, s’emparer de nos vieux rêves européens, faire revivre nos figures locales en les remodelant à leur sauce ketchup et enfin nous les refourguer avec la caution du “terroir culturel”, voilà le génie criminel du cinéma d’outre-Atlantique !
Cette mouture 3D de TINTIN génératrice de produits dérivés en tous genres n’est ni plus ni moins qu’une pierre supplémentaire dédiée à l’édification de l’idéologie américaine (basée sur la consommation primaire, outrancière alliée à la suprématie militaire la plus brutale).
Retailler nos statues, les uniformiser selon les critères au rabais du marché international, telle est la spécialité des faiseurs d’images de Hollywood.
Pour ça ils sont forts les amerloques !
Avec Spielberg la jolie histoire belge vient de tourner à l’horreur du cinéma mondialiste : TINTIN a vendu sa fameuse mèche au diable.
Raphaël Zacharie de IZARRA
Les méchants américains qui volent l'argent et le coeur des bons européens...