L'amour ou le sexe, ou les deux...

Tout savoir sur Love et autres drogues

Garanti sans spoiler ! | Par Simon Bannes | Le 29 décembre 2010 à 16h27

En 1986, Edward Zwick réalisait A propos d'hier soir son premier long-métrage, l'histoire de deux célibataires endurcis qui malgré la rapidité de leur rencontre, allaient devoir s'avouer qu'ils étaient faits l'un pour l'autre.

Peur de l'engagement, célibat à long terme, relations sans lendemain... Avec Love et autres drogues, Edward Zwick semble renouer avec un genre qu'il avait délaissé au profit de gros films d'action (Blood Diamond, Couvre-Feu, A l'épreuve du feu) ou encore des films d'époque coûteux (Le Dernier Samouraï, Légendes d'Automne) pendant toutes ces années.

Dans le métro ou ailleurs, on peut lire sur les affiches du film un slogan un brin racoleur qui peut en faire réfléchir certains : « Accros aux nuits sans lendemain ou dépendants l'un de l'autre ? ». Car oui, vous l'aurez compris, Love et autre drogues traite des dilemmes et des difficultés à choisir entre une relation courte ou durable, sexuelle ou amoureuse, etc etc etc.

Nous sommes dans les années 90, à New York, et Jamie (Jake Gyllenhaal), un jeune commercial à qui tout semble sourire (il enchaîne les conquête et excelle dans la vente de valiums et autres viagras) va tomber sur la seule femme qui lui résiste, Maggie. Anne Hathaway incarne cette jeune femme qui refuse toute attache et est atteinte de la maladie de Parkinson.

Ce qui devait alors commencer comme une simple liaison sans lendemain va donc se compliquer...


Mise en bouche extrait de Love, et autres drogues

Quelle originalité dans tout ça ?
Si on peut trouver la trame d'emblée légèrement vue et revue, on ne peut en revanche qu'être séduits par le duo que forment la brune Anne Hathaway et le costaud Jake Gyllenhaal. En 2006, on les voyait en couple de jeunes mariés dans Le Secret de Brokeback Mountain, et on se dit que l'alchimie ne peut que bien fonctionner entre ces deux jeunes acteurs hollywoodiens qui ne cessent d'être sollicités depuis leurs débuts.

Deuxièmement, si Edward Zwick semblait plus à l'aise pendant toutes ces années avec les armes ou les scènes d'action, on ne peut que oser espérer de belles surprises de la part d'un réalisateur plutôt habile et surprenant. Remarquons que l'incursion d'un réalisateur "hors-circuit" dans la comédie ou le drame romantique est toujours bonne à prendre (Francis Ford Coppola et Martin Scorsese ont pris le risque avec brio, pour ne citer qu'eux).


Le colocataire caché extrait de Love, et autres drogues

Les sex friends, ces nouveaux héros de comédies romantiques
Enfin, parce que même si le sujet a beau avoir été rabaché, on peut se demander ce que va en faire Edward Zwick, alors qu'une vague de comédies romantiques surfant sur le phénomène des "amitiés sexuelles" s'apprête à déferler dans nos salles en 2011.

En effet, dans un peu plus d'un mois, nous pourrons nous ruer dans les salles pour voir Natalie Portman et Ashton Kutcher se tâter : « on reste sex buddies ou on franchit le pas ? Sexe ? Amour ? » :

En dès le début du mois de septembre, on retrouve dans les mêmes rôles, la partenaire et amie de Natalie dans Black Swan, Mila Kunis, aux côtés de Justin Timberlake dans Friends with Benefits, qui, en France devrait s'appeler sobrement Sexe entre amis :

Qu'en pensent les blogueurs ?
Pour commencer, Chandleyr sur Buzzmygeek.com ne tarit pas d'éloges sur le couple vedette du film : « Jake Gyllenhaal et Anne Hathaway sont un véritable couple de cinéma comme on attend de découvrir dans ce genre de films. Sexy, drôle et avec une alchimie quasi parfaite. A la fois, border line et vulgos et en même temps aussi sexy qu'humain quasi tout fonctionne dans la relation de ces deux personnages. » Avant de souligner les nombreux bémols du film : « A mi chemin entre la comédie border line cul, le mélo larmoyant, le film moralisateur et la comédie romantique pompière. Edward Zwick donne la désagréable impression de laisser quiconque le voudra prendre la barre du navire. Jake Gyllenhaal et Anne Hathaway et les seconds rôles font ce qu'ils peuvent pour sauver les meubles, mais bizarrement la magie ne prend plus. On finit de regarder le film plus par politesse qu'autre chose, mais le regret que l'on éprouve en voyant ce gentil gâchis reste en travers de la gorge. Il devient de plus en plus difficile de renouveler le domaine de la comédie romantique, mélanger les influences est effectivement une des solutions pour cela?encore faut-il ne pas le faire en dépit du bon sens.»

Tout comme Chandleyr, Nicolas de Filmosphère a été intrigué par la première partie du film : « Pourtant pendant presque une heure, on se plait à rêver de LA comédie romantique qui va enfin mettre un coup de trique à un genre moribond. À grands coups de cynisme, de libertinage et d'humour bien vulgos,Love, et autres drogues part sur les chapeaux de roue.» Avant d'ajouter : « le film devient méprisable, plongeant dans sa dernière demi-heure dans tous les pires lieux communs du genre qu'il est inutile d'énumérer (il suffit de réviser ses classiques) et une émotion sans cesse surjouée. La normalité comme conclusion, c'est presque à vomir.»

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4 commentaires
  • FilmsdeLover
    commentaire modéré Je m'insurge contre l'amalgame entre les amitiés sexuelles et les comédies romantiques. Il n'y a rien de romantique dans le vulgos. C'est malheureusement une tendance avec laquelle il faudra compter mais c'est vraiment dommage. A croire que les comédies romantiques sont devenus des films de potes, des American Pie saupoudrés de romance... Triste.
    31 décembre 2010 Voir la discussion...
  • FilmsdeLover
    commentaire modéré Je m'insurge contre l'amalgame entre les amitiés sexuelles et les comédies romantiques. Il n'y a rien de romantique dans le vulgos. C'est malheureusement une tendance avec laquelle il faudra compter mais c'est vraiment dommage. A croire que les comédies romantiques sont devenus des films de potes, des American Pie saupoudrés de romance... Triste.
    31 décembre 2010 Voir la discussion...
  • FilmsdeLover
    commentaire modéré Je m'insurge contre l'amalgame entre les amitiés sexuelles et les comédies romantiques. Il n'y a rien de romantique dans le vulgos. C'est malheureusement une tendance avec laquelle il faudra compter mais c'est vraiment dommage. A croire que les comédies romantiques sont devenus des films de potes, des American Pie saupoudrés de romance... Triste.
    31 décembre 2010 Voir la discussion...
  • FilmsdeLover
    commentaire modéré Je m'insurge contre l'amalgame entre les amitiés sexuelles et les comédies romantiques. Il n'y a rien de romantique dans le vulgos. C'est malheureusement une tendance avec laquelle il faudra compter mais c'est vraiment dommage. A croire que les comédies romantiques sont devenus des films de potes, des American Pie saupoudrés de romance... Triste.
    31 décembre 2010 Voir la discussion...
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