Rétro 2011 : les 5 animaux les plus marquants de l'année cinéma

Ils vous ont attendri, ému, amusé, emmerdé ? Quoi que vous pensiez d'eux, vous n'avez en tout cas pas pu échapper au règne animal du cinéma cette année. Top 5 de leurs plus fiers représentants.

Animés, dressés ou filmés sur le vif et dans tout leur désarmant naturel, les animaux sont toujours les amis du grand public. Et cette année, autant dire qu'on aura été servis : 2011 fut une basse-cour, un zoo, une ménagerie, un fatras de plumes, de poils et d'écailles, pour le plus grand bonheur des enfants, et au regret des cyniques qui en ont marre qu'on s'extasie dès qu'un chat miaule en faisant des grands yeux de cocker battu?

1. La chèvre, le pélican et le Kust dans Nicostratos

Pour son statut de bête de cinéma atypique et pour le tout le bien qu'il fait au jeune garçon dont il est l'ami, Nicostratos ne pouvait qu'être le grand vainqueur des animaux de cette année. Et, pourtant, rien que dans son propre film, il faisait face à une sérieuse concurrence : ce gros ours bourru d'Emir Kusturica, bien entendu, mais aussi une chèvre avec laquelle il se disputera avant que les deux animaux ne deviennent? copains comme cochons !

Voyez plutôt :

2. Rango dans Rango

Là encore, des points supplémentaires ont été accordés pour l'originalité, tant il n'était pas évident de faire d'un reptile une star de film pour enfants. Franklin la tortue jouit certes d'une indéniable popularité, mais il faut tout de même reconnaître que les bêtes à écailles n'ont pas particulièrement la côté dans le mainstream? N'empêche, Rango a su utiliser cette incongruité pour jouer la carte du décalage et devenir, envers et contre tout, un personnage drôle et attachant.

On ne doute pas que l'interprétation vocale de Johnny Depp joue pas mal :

3. Cuir et fourrure dans Le Chat Potté

Surfant à la fois sur le phénomène des lolcats et sur la popularité déjà bien assise de la saga Shrek, Le Chat Potté n'est pas le genre de film dont on pourrait dire qu'il prenait des risques, et son succès au box-office (meilleur démarrage de tous les temps pour le weekend d'Halloween) lui semblait acquis avant même sa sortie. Tout de même, il faut bien avouer que cet alter ego félin d'Antonio Banderas ne manque pas de gueule, alliant une allure de badcat façon zorro à d'irrésistibles mimiques trahissant sa nature profonde.

Dans cette scène, il donne la réplique à Kitty, dont la voix est celle de Salma Hayek (on avait déjà vu le duo Hayek/Banderas dans une relation plus explicite, soit dit en passant) :

4. Winter le dauphin cul-de-jatte avec une queue en plastique

C'est bête à dire, mais pratiquement tout le monde aime les dauphins, même et surtout les gens qui n'ont pas bien suivi les cours de CE2 et qui croient encore que c'est un poisson. Et, de la même manière, tout le monde aime les handicapés, car on ne peut rien leur refuser. Alors, évidemment, dans tout son cynisme profond, l'industrie du cinéma ne pouvait QUE faire un film avec un dauphin handicapé, et compter les biffetons ensuite. Ajoutez à ça l'acteur le plus bienveillant et affable de toute l'histoire du cinéma, Morgan Freeman, et vous obtenez un film au pathos absolument imparable, dont le jusqu'au-boutisme absolu ne pouvait que lui garantir une place dans notre top 5.

Il est pas attendrissant ce joli petit poisson ?

5. Le successeur du lapin de Pâques dans Hop

Hop mettait en scène un lapin batteur en chemise ayant l'étonnante capacité de déféquer des bonbons, qui n'est autre que le futur Lapin de Pâques (le fameux). Le plus incroyable, c'est peut-être que ce sacré trublion s'exprime avec la voix de Russel Brand (nouveau rocker attitré d'Hollywood, apparemment) et qu'il soit incapable de vomir? Mais qu'importe, tout le monde aime le Lapin de Pâques, et comme la rédaction de Vodkaster aimerait bien être gâtée en chocolat en avril prochain, nous nous devions de lui faire une place ici.

N'est-il pas tout simplement "adorable" (à prononcer avec l'accent anglais et un enthousiasme excessif) quand il fait semblant d'être un jouet mécanique ?

Vous n'aurez pas manqué de le remarquer, le grand absent de l'année, c'est le meilleur ami de l'homme, le chien. Serait-on en froid ? Pas tant que ça, puisque, dans l'absolu, le chien de The Artist, Uggie, n'aura pas manqué de marquer les esprits, à tel point qu'après avoir remporté la Palm Dog (récompense cannoise des canins), il serait carrément en lice pour les Oscars, comme l'évoquait Slate il y a quelques jours. Nous n'avions malheureusement pas la scène à notre disposition, mais nous ne l'oublions pas pour autant.

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