un jour sans fin

Tom Cruise chez Doug Liman pour un film de guerre futuriste ?

Buzz / Promo | Par Hugues Derolez | Le 10 octobre 2011 à 13h10

Le célébrissime Tom Cruise, qui se fait assez rare sur les plateaux de tournage ces dernières années, a été choisi pour incarner le rôle principal de We mortals are, film de guerre futuriste signé Doug Liman.

Précédemment intitulé All You Need is Kill, titre premier de la nouvelle originale d'Hiroshi Sakurazaka, le projet s'apparente à une magistrale épopée de la dimension d'Avatar ou, plus proche encore dans le concept, de Terminator. Une jeune recrue terrienne affrontant l'envahisseur extraterrestre tombe au combat avant de se réveiller, le jour précédent, coincé dans une boucle temporelle dont il tentera de s'échapper. La bataille fait rage et cette journée qui se répète lui apprendra à améliorer ses compétences au combat, et ce même s'il se verra mortellement touché encore et encore à la fin de cette fatidique journée. Doug Liman, que nous connaissons pour le casse-cou La Mémoire dans la peau et le très désinvolte Mr and Mrs Smith, vient d'être annoncé comme rattaché au projet. Un argument de poids qui devrait bientôt finir de convaincre Tom Cruise.

Depuis son étonnante prestation dans Tonnerre sous les tropiques, en producteur aux accès de colère destructeurs, Tom Cruise semble rebâtir sa crédibilité pierre par pierre, humblement et bien conscient de son statut « d'ancienne plus grande star du monde ». Dans Night and Day par exemple, il s'exposait aux quolibets de la critique et du public en renouant avec son sulfureux passé de star de film d'action mono expressif. D'une facture très honnête, le film réussissait pourtant à capter l'aura de Cruise et à recycler ses habitudes et mimiques pour l'édifier en véritable icône cinématographique, dans une puissance et une décontraction qu'on pensait perdues à tout jamais. Espérons qu'il en sera de même pour le nouvel opus de Mission Impossible, le quatrième, dont la sortie est prévue pour le 14 décembre prochain.

Un militaire coincé dans une boucle temporelle, répétant les mêmes erreurs pour empêcher une catastrophe de grande ampleur, ça ne vous rappelle rien ? C'était il y a peu le pitch de départ de l'incandescent et virevoltant Source Code, de Duncan Jones (le fils de David Bowie, pour la petite histoire). S'y croisait alors histoire d'amour et catastrophe ferroviaire ainsi qu'une tripotée de concepts SF dont Ducan Jones se jouait avec entrain dans un univers que Philip K.Dick n'aurait pas renié.


Dans la peau d'un autre extrait de Source Code

Source : Moviehole

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