Nouillorque, I love you

Nous York : 5 étapes du cinéma français à New York

Actualité | Par Yohann Ruelle | Le 8 novembre 2012 à 11h47

La sortie hier en salle de Nous York de Géraldine Nakache et Hervé Mimran nous a inspiré une petite balade dans le New York filmé par le cinéma français.

On prend les mêmes (ou presque) et on recommence ! La fougueuse équipe de Tout ce qui brille récidive avec Nous York, un buddy-movie au coeur de l'empire state of mind. Alors solidarité oblige, on accueille nos p'tits frenchies avec un tour d'horizon en 5 étapes de ce qui les attend dans la capitale du monde.

Etape 1 : le choc culturel

C'est bien connu : les français grignotent des baguettes en béret et les américains se goinfrent de hamburgers, en avalant des jéroboams de coca à la pelle. Le big bang entre ces deux univers diamétralement opposés peut parfois causer des étincelles, et c'est précisément ce que dépeint Julie Delpy (notez le calembour) dans 2 Days in New York (2012).


I'm squeezing, extrait de 2 Days In New York

Suite de 2 Days in Paris sorti en 2007, ce joyeux foutoir confronte Chris Rock à la famille de Julie Delpy qui débarque dans la City en bons franchouillards qu'ils sont. Les clichés abondent (forcément) mais il faut reconnaître à Julie Delpy le talent de redonner au mot cacophonie tout son sens.

Etape 2 : l'American Dream

Ah ! Le fantasme américain. Ah ! New York. D'accord, après le passage de Sandy, la Big Apple ressemble plus au visage ravagé par la chirurgie esthétique de Mélanie Griffith, mais tout de même, ne soyons pas mesquin : New York est la terre des rêves et des opportunités. Et ils sont nombreux, les p'tits frenchies à tenter l'aventure outre-atlantique, à commencer par Audrey Tautou dans Happy End d'Amos Kollek (2003).

Elle y incarne Val, une apprentie actrice, qui vient tenter sa chance à Gotham (nanananana Batmaaaan !) et écume les petites galères... avant de voir tous ses rêves se réaliser. C'est beau, les contes de fées à l'américaine hein ?

Etape 3 : la Pomme d'amour

New York est-elle la ville romantique par excellence devant Paris ? Vaste question qui mériterait bien plus de débats qu'un duel Romney-Obama. Le septième art a érigé la capitale du monde en temple des amoureux transis. Avec un taux record de célibataires, c'est le lieu parfait pour y rencontrer son âme soeur, y compris en ramassant les crottes de son chien dans Central Park. Surtout quand on a le swag et les dons de pianiste de notre Gérard Depardieu national.


Georges au piano, extrait de Green card

Dans Green Card de Peter Weir (1990), Gégé cherche désespérément une carte de séjour et Andie MacDowell a besoin d'un mari pour acheter le penthouse de ses rêves : autant dire que le destin fait bien les choses (et que le scénariste est en prison). Derrière l'avalanche de guimauve, le touchant duo saura conquérir le coeur en sucre des plus sensibles <3

Etape 4 : La grosse poilade

Non parce que trouver l'amour de sa vie, le job de ses rêves, c'est bien mignon mais quand est-ce qu'on se fend la gueule ? Pour ça, rien de tel qu'un bon vieux Gendarme à New York (1965) !


Problèmes de traduction, extrait de Le Gendarme à New York

Ce cher Louis de Funès, avec ses inimitables mimiques et ses comparses, est choisi pour représenter la France au Congrès International de la Gendarmerie. Le voilà donc parachuter dans l'environnement hostile de la jungle new-yorkaise... avec sa fille cachée dans les bagages. On n'aurait pas pu imaginer meilleur porte-drapeau !

Etape 5 : The city that never sleeps

Vampirisée par le bruit des klaxons et les néons publicitaires, New York ne prend jamais une seconde de repos ! De Manhattan à Brooklyn, en passant par le Bronx, les millions de vie s'entrecroisent, s'agitent, à toute heure, comme une véritable fourmilière. La nuit, on rencontre des inconnus sur le bord du trottoir, au coin d'une restau, autour d'une cigarette partagée dans l'obscurité, comme Robin Wright et Chris Cooper dans le segment du frenchy Yvan Attal de New York I Love You (2009). L'espace d'un instant, on évoque nos sentiments, nos envies, nos emmerdes... et c'est là, sous ce lampadaire blafard, que la magie de New York opère.

Bonus WTF :

Impossible de ne pas mentionner les francophones les plus célèbres de New York depuis leur fracassant hold-up au box-office en 2011 : j'ai nommé les Schtroumpfs !


Les schtroumpfs, extrait de Les Schtroumpfs

Bon, ok, les ancêtres des Na'vis version Minimoys ne sont pas exactement français mais belges. Mais ce sont les dignes représentants - que dis-je ? - les SYMBOLES de notre belle langue à travers le monde. Et si, en plus, ils sont doublés par la craquante Katy Perry et donnent la réplique au legendary Neil Patrick Harris... Je leur tire mon bonnet, une fois !

Image : © Vertigo Productions

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