Sorties de la semaine : Hunger Games, Les Adieux à la reine, L'Oncle Charles...

Cette semaine, les sorties cinémas vous baladeront dans les couloirs du temps. Le futur sera d'abord à l'honneur avec Hunger Games, un film d'anticipation se déroulant aux Etats-Unis renommés la « nation Panem ». Puis, Les Adieux à la reine vous transporteront à l'époque de la révolution française. Enfin, nous retournerons au 21eme siècle pour aborder sur le ton de l'humour des histoires de filiation et d'héritage au coté d'Etienne Chatillez, qui, avec l'Oncle Charles retrouve son registre de prédilection : la comédie familiale.

Hunger Games
Avec son adaptation du livre de Suzanne Collins, Gary Ross est attendue au tournant. En effet, même si la popularité d'Hunger Games n'est pas encore très palpable en France, le phénomène ne fait que s'amplifier de jours en jours autour de la saga littéraire et les fans placent beaucoup d'attentes dans ce film. Les studios Lionsgate espèrent bien rentabiliser leur investissement en proposant des films à succès digne des Harry Potter et autres Twilight.

L'histoire ? Dans un futur proche où l'Amérique du Nord est devenue la nation Panem, le pays est divisé en 12 districts sous le contrôle du Capitole. Dans l'intention de montrer au peuple « tu vas voir que c'est moi le plus fort » le président Snow organise chaque année les Hunger Games. Un garçon et une fille entre 12 et 18 ans sont tirés au sort et doivent affronter les 23 autres dans un combat à mort dont le survivant sera déclaré vainqueur.

Le film a, a priori, toutes les cartes en main pour plaire au plus grand nombre : une intrigue futuriste, une jeune héroïne belle et courageuse (interprétée par Jennifer Lawrence), un triangle amoureux? Il ne reste plus qu'a espérer qu'il soit à la hauteur du livre.

Les Adieux à la reine
Le Marie-Antoinette de Sofia Coppola peu semblé trop récent pour que l'on puisse vouloir se replonger dans la vie torturée de la reine de France. Ne craignez rien, ce ne sera pas le cas car ici la reine n'est qu'un second rôle, le film étant beaucoup plus axé sur la lectrice de la reine, interprété par une magnifique Léa Seydoux. A travers ses yeux, nous devenons spectateur de l'organisation de la vie à Versailles et de la relation qu'entretenait la reine avec la duchesse de Polignac et de la fin de la monarchie en France.

Ni converse ni macaron Ladurée à l'horizon, seulement la passion et l'admiration intense d'une domestique envers sa maitresse pour laquelle elle serait capable de tout.

L'oncle Charles
Etienne Chatillez signe son retour avec L'oncle Charles et nous espérons bien que ce film mettra fin à la période un peu creuse dans laquelle se trouve le réalisateur. En effet après les réussites de Tanguy, Tatie Danielle ou encore de La Vie est un long fleuve tranquille, celui-ci a connu une petite traversée du désert avec Agathe Cléry et La confiance règne.

Le casting nous pousse pourtant à espérer le plus grand bien de ce film. La présence de Valérie Bonneton est déjà un bon argument en soi (ceux qui on vu Les Petits Mouchoirs seront sûrement de cet avis, elle y est épatante). A ses cotes Eddy Mitchell et Alexandra Lamy, qui est vraiment partout en ce moment (Les Infidèles, Possessions..) viendront compléter le casting. Le pitch : Un riche homme d'affaire apprend qu'il est atteint d'une maladie incurable et part à la recherche de sa soeur, qu'il n'a pas revu depuis 50 ans, mais une trentenaire du coin, avide d'argent, ne retrouvant pas cette soeur en question décide de lui créer une famille sur mesure.

Fan de comédies familiales un peu acerbe ? L'univers d'Etienne Chatillez devrait vous plaire?

Quoi d'autre ?
Au cas où vous ne seriez emballé par aucun de ces films, il vous reste toujours la possibilité de vous vider l'esprit avec une bonne vieille comédie américaine sur fond de triangle amoureux : Target. Pour les aficionados de Virginie Despentes, c'est l'occasion de voir Bye Bye Blondie (adapté d'un de ses propres romans) où deux anciennes amoureuses écorchés (Le Eric du livre est devenue sans aucune raison une femme nommée Frances) se retrouvent quelques années après leur rupture. Ne pas oublier non plus Bellflower, encensé à Sundance, le film (un peu barré) raconte une histoire d'amour et d'amitié en période pré-apocalyptique.

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Image : © Metropolitan FilmExport