Mena Suvari nue dans les pétales de roses d'American Beauty
Cette semaine, le Sexy Mardi fête le printemps avec un extrait fleuri où les pétales de rose tombent du ciel et recouvrent comme par enchantement le corps dénudé de Mena Suvari. Incontournable, vous aurez sans doute déjà reconnu cette scène tirée du film de Sam Mendes : American Beauty.
Récompensé en 2000 par l'Oscar, le Golden Globe et le BAFTA du meilleur film, American Beauty consacre son réalisateur, Sam Mendes, et ce, dès son premier film. Il reçoit d'ailleurs l'Oscar du meilleur réalisateur. Critique acerbe du mode de vie américain, ce long-métrage plonge dans une ambiance pesante qui vire souvent au pathétique. Une famille américaine respectable et ordinaire mène une vie tranquille jusqu'à ce que le manque de communication et la frustration ne viennent perturber cette douceur de vivre. Lester Burnham (Kevin Spacey), le père de famille tombe sous le charme d'une amie, Angela Hayes (Mena Suvari), de sa fille Jane (Thora Birch). Sa femme Carolyn, incarnée par Annette Bening, le trompe avec un agent immobilier (Peter Gallagher) qu'elle admire. Quant à leur fille, elle se rapproche de leur voisin (Wes Bentley). Sans plus tarder, savourez cette scène sensuelle aux couleurs du diable :
Fantasme nocturne extrait de American Beauty
Divisé en trois parties, le film accompagne de manière très structurée les inspirations nouvelles de Lester, personnage principal d'American Beauty. L'extrait présenté appartient à la première partie et bouleverse l'intrigue comme elle bouleverse Lester. Le coupe Burnham assiste au match de basket durant lequel leur fille danse avec l'équipe des pom pom girls. Lester découvre la sublime Angela, dont le prénom souligne ses traits angéliques, et n'a d'yeux que pour elle. Il l'imagine alors dansant seule pour lui et ouvrant son corsage. Premier fantasme.
Le soir, couché aux côtés de sa compagne, Lester ne trouve pas le sommeil. il fixe alors le plafond de la chambre et se laisse emporter dans une profonde rêverie. Il imagine Angela, nue, allongée sur un matelas de pétales de roses rouges. Second fantasme. Cette scène marque un tournant dans la vie de Lester qui déclare en voix-off : « Etrange impression. Comme si j'avais passé vingt ans dans le coma et que je venais de me réveiller ». Son sourire prouve sa joie nouvelle de s'évader de la prison qu'est sa vie bien rangée en banlieue. Cette invitation au désir est à comprendre comme une invitation au voyage et donc à la liberté.