Trailer est-il ? 1313 : Bigfoot Island & Giant Killer Bees

Double dose aujourd'hui !

On ne remerciera jamais assez Filmdrunk de nous avoir ouvert les yeux sur un pan entier de la culture bis mondiale qui nous était jusqu'alors inconnu, les 1313 movies. Derrière cette franchise de films tournés pour peau de zob avec des menaces diverses (créatures géantes, spectres, extraterrestres, etc.), on retrouve ce grand fou (folle ?) de David DeCoteau, canadien bien connu des amateurs de série Z gay-friendly puisque le brave homme, qui a débuté dans le giron de Roger Corman, remplace systématiquement dans ses films les habituelles donzelles siliconées par des éphèbes torse poil. Certains pensent ainsi que les plans topless de la tronche de lama de Twilight sont un hommage à l'oeuvre de DeCoteau, à qui l'on doit des franchises très « double rainbow spirit » comme The Brotherhood.

Mais revenons aux 1313 qui nous intéressent. Le premier de cette saga (dont on ignore au passage l'origine du blase) date de 2010. Comment a-t-on pu alors rater un film bourrés de twinks maquillés intitulé 1313 : Giant Killer Bees, dont les effets spéciaux font passer le téléfilm Panique et ses abeilles anti-Richard Anconina pour du Spielberg ? Jugez plutôt :

Après ce premier essai, DeCoteau a trouvé son filon : pas moins de 12 films tournés en moins de 2 ans, de quoi faire passer Takashi Miike pour un pantouflard ! Avec à chaque fois la même recette : un tournage en magnifiques décors naturels exotiques (au moins, ça nous change des fonds verts) et du minet, tétons au vent, à qui mieux mieux. Exemple avec ce prometteur 1313 : Bigfoot Island où, comme le faisait remarquer Filmdrunk, on devine une sorte de métaphore visuelle sur les bears, ces gros gays poilus.

On attend désormais de pied ferme son 1313 : Hercules Unbound qui réussit l'exploit incroyable d'avoir l'air plus gay que la série Spartacus : Blood and Sand.

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