Trailer est-il ? : TerrorVision

Cette semaine de Trailer est-il ? sera placée sous le signe du OLD : point de nouveautés archi récentes (faut dire qu'en faisant notre petit tour des popotes habituelles, peu de choses nous ont faire durcir le kiki), mais à la place, une sélection de films plus tout jeunes pas forcément connus de tous (à commencer par nous, faut pas rêver : c'est pas parce qu'ils sont déjà sortis qu'on les a vus pour autant, hein).

Depuis plus de 6 ans, l'explosion de la Télévision Numérique Terrestre (TNT) sème la désolation dans les foyers français, envahis par des monstres patibulaires d'un autre monde ou d'un autre temps, qu'ils se nomment Morandini, Robert Ménard ou encore Hercule Poirot. En 1986, de l'autre côté de l'Atlantique, une invasion similaire se produisait dans TerrorVision, premier film de Ted Nicolaou : le tout nouveau système de télé satellitaire d'une famille de rednecks devenait un point de passage pour extra-terrestres, permettant l'arrivée sur Terre d'une tripotée de monstres dégueus encore plus cheum que le E.T. de Spielberg sorti quatre ans plus tôt.

Les sériephiles seront ravis de trouver au casting de la chose une tête connue, bien qu'ici difficilement reconnaissable derrière sa perruque et son accoutrement de fan de hard rock : Jon Gries, alors à peine trentenaire, qui deviendra par la suite Broots dans Le Caméléon et Roger Linus dans Lost. Avec son personnage, le film semble d'ailleurs prétendre que les aliens ont un certain goût pour le heavy metal, ce que n'importe quelle personne déjà passée par le Hellfest sait déjà depuis bien longtemps.

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