Trailer est-il ? Chernobyl Diaries, le cirque atomique des horreurs
Initialement lancée sur le site Ecrans.fr, Trailer est-il ? est LA chronique des amateurs de bandes-annonces diverses et (a)variées : séries B, grosses machines, docus décalés, nanars... Une fournée quotidienne pour rendre hommage à d'obscurs délires filmiques !
Depuis la franchise Hostel, n'importe quel touriste américain normalement constitué sait qu'une virée en Europe de l'Est comporte son lot de risques - sauf si ledit touriste s'appelle Steven Seagal ou Wesley Snipes et vient dans le coin pour y torcher une série Z sans passer par la case fisc US, bien entendu. Les héros de Chernobyl Diaries ne viennent a priori pas tourner de film de castagne en Ukraine puisque leur objectif est de visiter les environs de l'ancienne centrale nucléaire qui péta à la gueule du monde en 1986. « Du tourisme extrême », qu'ils appellent ça.
Le film en question étant écrit et produit par Oren "Paranormal Activity" Peli, dont l'influence semble (hélas) omniprésente dans le genre fantastique depuis trois ans, les choses vont évidemment déraper et les alentours de cette ville fantôme qui fleure bon le cancer de la thyroïde grouille de saloperies (fantômes ? monstres ? militants d'Europe Ecologie ayant muté sous l'effet des radiations ?). Chernobyl Diaries est la première réalisation de Bradley Parker, jusque là cantonné au rôle de superviseur d'effets visuels sur des films allant de Let me in à La Nuit nous appartient en passant par xXx. Hormis son sujet plutôt intriguant, on se laissera tenter par le film pour une bonne raison : malgré ce que le début du trailer laisse présager, Chernobyl Diaries n'est pas un énième found footage movie, mais bien une pelloche filmée à l'ancienne. Et putain, un peu de champ / contre-champ, ça fait quand même plaisir, hein.
