Agnès Jaoui / Jean-Pierre Bacri : le couple à l'épreuve du cinéma
A l'occasion de la sortie le 6 mars d'Au bout du conte, le dernier film d'Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri, nous avons enquêté sur ce couple unique du cinéma français. Un couple assez fou pour faire des films à deux.
Pour ce dossier sur le couple au travail et au cinéma, j'aurais pu emprunter à Sartre le titre d'un de ses essais : Esquisse d'une théorie des émotions. De manière peu subtile, j'aurais ainsi pu éveiller chez le lecteur un sentiment de remembrance. Jean-Paul Sartre et Simone De Beauvoir, les Jay-Z et Beyoncé du siècle dernier, couple suprême, au dessus de tous les couples iconiques morts ou vivants, référence ultime et parfaite à ce qu'est le travail à deux. Tous deux furent des figures fortes et engagées de leur époque, des écrivains doués d'un talent sans conteste, des intellectuels qui auront fait plus pour notre littérature et notre réflexion que cent armées de Marc Levy (sentez mon amertume).
Photo prise par David Scherman, à Paris en 1946 pour le LIFE Magazine
Le cinéma, c'est parfois mieux à deux. Les couples ayant marqué l'histoire du cinéma par leur collaboration sont ainsi assez nombreux. Pour ne pas tous les citer : Jean Cocteau et Jean Marais (à l'écran cela donne La Belle et la Bête, l'amour est beau, l'amour est grand), Helena Bonham Carter et Tim Burton, Godard et Karina, Jérémie Elkaïm et Valérie Donzelli, Andres et Barbara Muschietta, Alain Resnais et Sabine Azéma... Mais il est en revanche plus rare de trouver des couples travaillant ensemble à l'écriture. Bien sûr, on se remémore des associations importantes telles que celle de Jean Gruault et François Truffaut (23 ans d'amitié et de nombreux projets dont Jules et Jim, Les Deux Anglaises, L'Enfant sauvage, L'Histoire d'Adèle H et La Chambre verte, il existe par ailleurs un dossier absolument génial de la Cinémathèque au sujet de leur collaboration), mais les deux auteurs ne formaient pas un couple à la ville. Le cas de Jacques Demy et Agnès Varda est également intéressant :
1964 : Agnès Varda à propos du cinéma de Jacques Démy :
« Le respect de la personnalité de l'autre, je sens très fort ce que fait Jacques, je ne le comprends pas. »
Est-il pour autant raisonnable d'écrire et vivre à deux ? C'est le cas presque unique d'un couple essentiel du cinéma français. Créature a deux têtes, quatre pieds, deux nez et surtout quatre mains, Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri ont, pendant vingt-cinq ans (de 1987 à 2012), été l'addition parfaite d'un travail intellectuel et artistique.
Pour bien réaliser l'étendue de leur collaboration, voici leur filmographie en tant que co-scénaristes :
- 1993 : Smoking / No Smoking réalisé par Alain Resnais
- 1993 : Cuisine et dépendances réalisé par Philippe Muyl
- 1996 : Un air de famille réalisé par Cédric Klapisch
- 1997 : On connaît la chanson réalisé par Alain Resnais
- 2000 : Le Goût des autres réalisé par Agnès Jaoui
- 2004 : Comme une image réalisé par Agnès Jaoui
- 2008 : Parlez-moi de la pluie réalisé par Agnès Jaoui
- 2012 : Au bout du conte réalisé par Agnès Jaoui
Leur couple au cinéma
Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri sont devenus des figures connues du paysage cinématographique français, lui avec son visage bougon, toujours là pour dire que concrètement il nous emmerde, que son père lui a inculqué l'honnêteté et que le bonheur ce n'est qu'une minute dans toute une vie ; elle, avec son enthousiasme feint, sa pudeur maladive et son humanité contagieuse. Ce couple est certainement une inspiration pour beaucoup tant ces deux personnages nous sont sympathiques, presque proches.
Ils se rencontrent au théâtre en 1986, alors que Jean-Pierre Bacri joue dans L'Anniversaire de Harold Pinter. Leur collaboration scénaristique commence avec Smoking / No Smoking d'Alain Resnais en 1993, suite à ce film aucun scénario ne sera écrit à dix doigts: Cuisine et Dépendances, Un air de famille, On connait la chanson, Le goût des autres, Comme une image, Parlez-moi de la pluie.
Lorsqu'on leur demande comment ils ont commencé l'écriture à deux, Jean-Pierre Bacri répond très sérieusement (mais on le soupçonne d'une certaine malice) : «L'ennui.». Pour eux, le cinéma est comme un droit de réponse, c'est un argumentaire, un coup de gueule, une déclaration. L'humanité des personnages croît au fil de leur filmographie.
Voici ce qu'ils déclaraient lors d'une conférence de presse en 2004 :
« On essaye quand même d'écrire en se disant, là, est-ce qu'on a un petit point de vue en plus à dire, quelque chose de personnel hormis le fait de se défouler ? Qui est quand même le but de notre écriture. », déclare Agnès Jaoui.
« On a un point de vue (...) au moins on défend le plus sincèrement possible nos personnages. » ajoute Jean-Pierre Bacri.
C'est ce désir de vérité qui est le fil rouge de chacun de leurs films. S'ils restent tous deux très discrets concernant leur histoire personnelle, bien qu'elle transpire dans tous leurs films, ils sont en revanche très précis concernant leurs méthodes de travail.
Pour construire le scénario ils déterminent d'abord un thème, qui généralement nait d'une exaspération ou d'une envie de faire quelque chose, autour de ce thème ils déterminent des personnages, puis ils expliquent qu'ils décident des personnages principaux et commencent alors à leur inventer une histoire. Ces histoires finissent par se croiser et par dialoguer.
Sur le tournage du Goût des Autres, © PRODUCTION / TELEMA / LES FILMS A4 / FRANCE2 / CANAL +
Dans Le goût des autres, Franck (Gérard Lanvin) dit ceci à Bruno (Alain Chabat):
« Quand y a rien à faire, j'fais comme tout le monde, je fais mon possible pour rester vivant. »
Il s'agit certainement là du meilleur résumé possible que l'on puisse donner au cinéma de Jean-Pierre Bacri et Agnès Jaoui. Tous leurs personnages sont peints comme des êtres à la dérive, ils luttent avec tous mais surtout avec eux-mêmes. Si l'on se sent si proche d'eux c'est qu'ils pourraient être nous. Par un processus de mimésis émotionnelle, chacun d'eux est enclin à se calquer sur nous et inversement. Les héros sont pour le couple une source d'ennui, lorsqu'on demande à Agnès Jaoui sa référence héroïque, elle cite Fifi Brin d'Acier, et pour quelle raison ? L'identification. Le mot est lâché. Cela est encore plus vrai lorsque le couple se décide à prendre complètement possession de leurs scénarios et qu'Agnès Jaoui se met derrière la caméra (à partir du film Le goût des autres, qui sera notamment nominé aux Oscar en 2001 dans la catégorie meilleur film étranger et recevra quatre César). Lorsqu'elle rencontre Alain Resnais, Agnès Jaoui s'éprend d'amour pour le cinéma, bien que les réalisations qui ont accouché de ses textes lui conviennent, elle réalise aussi le caractère universel du cinéma et veut mettre sa pierre à l'édifice.
Du théâtre au grand écran
Ce débat était autrefois aussi virulent que les batailles de mots-dièse Team XouY sur les Internets. Le théâtre, art supérieur au cinéma ? Cinéma, art supérieur au théâtre ? Le théâtre filmé est-il vraiment du cinéma ? Sont-ils incompatibles ? Tant de questions (et beaucoup trop de réponses).
Au début du XXème siècle, annonçant avec lui l'arrivée du cinématographe, nombreux sont les hommes et femmes de théâtre qui déplorent l'injustice d'un tel procédé. Parmi eux : Sacha Guitry. Après un essai raté, l'homme de Lettres se désintéresse du procédé jusqu'aux années 30, puis, de 1935 à 1957 réalise pas moins de vingt-neuf films avec une grande frénésie. Faisons un rêve, sorti en 1936, m'avait personnellement convaincu que le théâtre au cinéma pouvait être tout simplement extraordinaire. Comme pour tout, il faut l'art et la manière (je vous propose la lecture de ce document, il décrit avec précision le procédé d'écriture de Sacha Guitry en se basant sur le manuscrit de Remontons les Champs-Elysées).
Tout le monde y va donc de son petit commentaire, mais je vous arrête là, mon étendard Suisse levé vers le ciel, j'en appelle à la neutralité (ou tout du moins à relativiser tout jugement extrême).
Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri sont tous deux des personnages de théâtre, c'est par ailleurs avec leur pièce Cuisine et Dépendances qu'ils s'envolent vers la reconnaissance et par la même occasion, vers le cinéma (l'adaptation date de 1993). C'est sur les planches que tout éclôt, pollenisant ensuite toute leur filmographie. Du théâtre au cinéma, et finalement du cinéma.
« Notre but lorsque nous sommes en train d'écrire, est de rendre nos personnages aussi détaillés que possible, pour que chacun puisse les comprendre et s'identifier à eux. Lorsque nous voulions parler de la thématique du pouvoir, il était très difficile de créer des personnes sympathiques. Nous avons donc remarqués que, du moment où les gens sont confrontés au pouvoir, ils ne sont pas réellement plaisants. Notre but était de décrire des gens, honnêtement, nous avons compris qu'ils étaient rarement courageux ou héroïques. » Elle poursuit : « Il y a une convention en Amérique qui consiste à mettre de la musique dès qu'une femme embrasse un homme ou si c'est une scène émouvante [elle s'enfonce les doigts au fond de la gorge]. » (Propos issus d'une interview réalisée par Adrian Hennigan pour le film Comme une image)
Elle l'applique d'ailleurs dans Le Goût des Autres, alors qu'Angélique et Castella regarde un film à la télévision, il interrompt sauvagement la scène du baiser stéréotypée se déroulant à l'écran en changeant de chaîne, le montage et la mise en scène d'Agnès Jaoui sont ouvertement très libres, essayant bien souvent de se désolidariser des carcans de la grammaire cinématographique.
Cette influence théâtrale est aussi visible à la réalisation d'Agnès Jaoui, elle mentionne elle même l'utilisation récurrente du plan séquence dans ses films, ne voulant pas imposer un point de vue au spectateur. On l'aura compris: écriture des personnages, réalisation, montage, les grands axes du cinéma sont croisés par des influences théâtrales, pourtant, cela ne fait pas des films de Jabac (surnom donné au couple par Alain Resnais) du théâtre filmé, on parlera plutôt d'un cinéma réfléchi.
Introduction de Ceux de chez nous, 1952 par Sacha Guitry, un réflexion (encore actuelle) sur le rôle du cinématographe :
L'homme au centre de toute chose
Dans son avant-propos à la Comédie Humaine, Balzac écrit ceci :
« Il a donc existé, il existera donc de tout temps des Espèces Sociales comme il y a des Espèces Zoologiques. Si Buffon a fait un magnifique ouvrage en essayant de représenter dans un livre l'ensemble de la zoologie, n'y avait-il pas une oeuvre de ce genre à faire pour la Société ? »
Le cinéma d'Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri est une sorte de comédie humaine balzacienne détournée, genre de pendant moderne au mouvement Réaliste du XIXème siècle. Comme l'écrivain dépeignait de grandes fresques familiales, sociales, le cinéma du couple s'apparente lui aussi à une analyse en profondeur des strates de la société et du rapport à l'autre (sans le côté historique que l'on trouve chez Balzac).
Comme lors de la grande opposition entre Romantisme et Réalisme, le Romantisme étant accusé d'éloigner le lecteur de la réalité, les films de Jabac respirent le réel par tous leurs pores, de par leur véracité sans aucun désir de fioritures. On parle d'ailleurs souvent de l'engagement politique d'Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri, et encore une fois il n'y a pas de hasard. Si l'on envisage un film comme représentatif d'un mouvement, ou partiellement impliqué dans celui-ci, et que l'on part du postulat selon lequel le cinéma Jaoui/Bacri est témoin d'un mouvement réaliste du cinéma, alors leur engagement politique est incontestable. Bien sûr, nous n'en sommes pas au stade de l' "outrage à la morale publique et aux bonnes moeurs" comme pour ce bon vieux Flaubert et son Madame Bovary, mais l'humour grinçant et cette analyse froide et distante de la société au coeur de leurs films ne sont pas sans rappeler les grandes thématiques du genre Réaliste.
Voici Jean-Pierre Bacri chez Frédéric Tadei à Ce soir ou jamais ! qui nous fait la démonstration de son engagement politique :
Par ailleurs, alors que le genre Réaliste apparaît en France à la moitié du XIXème siècle, il en va de même pour la peinture. Le plus grand représentant de ce mouvement artistique est bien sûr Gustave Courbet, cependant on y trouvait aussi le caricaturiste Daumier. Il n'y a donc pas de hasard, réalisme et caricature sont indissociables et cela nous permet de mieux comprendre certains personnages du cinéma de Jabac. En France, on a vu une explosion des caricatures au moment du développement de l'opinion publique. La caricature est un art qui joue de la tradition populaire mais qui est en réalité un art savant, c'est ce mélange qui crée un intérêt chez nous. Toute la subtilité du travail d'Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri sur leurs personnages réside dans cette association.
Le passé, le présent et l'avenir, Honoré DAUMIER © Saint-Denis, musée d'art et d'histoire - Cliché I. Andréani
Prenons quelques exemples en analysant deux films du couple, l'enjeu étant toujours de s'en tenir à la dimension socio-analytique de leurs films :
Un air de famille
L'univers familial est ici disséqué sous forme de huis-clos. La comédie satirique est le fil rouge de Jaoui et Bacri, et ils exposent dans ce film le quotidien de maintes familles. L'afflux de paroles, dégueulées sans aucune retenue, jamais écoutées, jamais digérées, rythment le film. Les personnages interagissent les uns avec les autres sans jamais se donner la peine de s'écouter et encore moins de se comprendre. Tout le film traitre de cela, par ses dialogues habilement menés, le climax du film vient mettre à jour l'incompréhension totale qui règne entres les personnages (un peu à la manière de Carnage de Roman Polanski, mais sans le vomi). Quant à la réalisation de Klapisch, elle n'est pas en reste et parvient à souligner les pugilats verbaux menés entre les différents membres de la famille.
Le personnage de Catherine Frot dans la peau de Yolande Ménard est certainement l'un de plus jouissifs du cinéma français. Elle incarne le stéréotype de la femme mariée à un homme riche, malheureuse, frustrée, pire qu'une cocotte minute pour géant, et dont l'explosion est pour le spectateur un moment de pure extase. Son équivalent masculin est Henri Ménard, son beau frère joué par Jean-Pierre Bacri, l'acteur est encore enfermé dans un rôle de beauf, misogyne, inculte et bourru. Pourtant, la scène de fin révèle que la sectorisation de son personnage par le spectateur est hâtive. Par une simple évocation musicale, il se transforme en esthète, aux tous derniers instants du film.
Le Goût des Autres
Après la famille, on s'attaque à l'aréopage culturel et social. Ce qui est assez surprenant avec ce film est que sa critique d'une société en souffrance, avec en son sein des gens luttant avec qui ils sont et ce qu'ils représentent pour les autres, est qu'il s'autocritique lui-même. En effet, alors que le monde du théâtre est mis en avant (avec la pièce Bérénice dans un premier temps, où Castella, le personnage joué par Jean-Pierre Bacri, tombe amoureux de Clara joué par Anne Alvaro) son milieu est aussi critiqué.
Pareillement, alors que le film expose les méfaits d'un groupe social intellectualisé gorgé de mépris à l'égard des "plus petites gens", la bande-son extrêmement technicienne vient créer une némésis musicale à Castella, chef d'entreprise un peu beauf, gentillet et benêt. Agnès Jaoui s'en donne à coeur joie, notamment en insérant le Rigoletto, Acte 1, Gualtier Maldè.Caro Nome de Verdi à sa bande-son, à cela viennent s'ajouter des scènes dans des vernissages. On l'aura donc compris: littérature, peinture, théâtre, musique, tout est passé à la loupe par Agnès Jaoui. Pourtant, chacun des personnages est duel, ils sont tout à la fois ce que l'on appelle un type en littérature et une excuse affirmée à la trame sentimentale du monde diégétique du film. Par exemple, le personnage de Jean-Pierre Bacri souhaite apprendre l'anglais, il veut donc accéder à une culture extérieure à la sienne, et son professeur particulier n'est autre que Clara. Ainsi, grâce à un jeu de chassé-croisé, ce problème du goût est dépassé par l'enjeu sentimental de toutes les relations entre les protagonistes.
Le goût des Autres est donc une toile réaliste qui tente d'exposer les bulles sociales que créent emplois et aisance financière. Faire entrer l'autre dans son monde implique un échange et un même point de chute, les scènes de la troupe de théâtre au restaurant et de Castella au milieu, qui est la risée de ses camarades, mettent très mal à l'aise. Les personnages sont souvent filmés par deux, afin de les réunir dans le cadre, qu'ils s'accordent ou non.
Jean-Pierre Darroussin et Jean-Pierre Bacri dans Un air de famille
On pourrait donc voir le décryptage de la comédie humaine par Bacri et Jaoui de la façon suivante : l'homme / l'homme dans son milieu / l'homme et sa confrontation à l'extérieur / l'homme dans la société. Chaque personnage est travaillé, approfondi et perfectionné pour lui donner la forme de notre voisin de bus ou de métro.
La conclusion idéale à cette analyse succincte de la caractéristique sociale du cinéma d'Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri est parfaitement formulée par Jean-Marie Schaeffer qui écrivait ceci dans le Nouveau Dictionnaire Encyclopédique des Sciences du langage : « Il existe une relation non contingente entre personnage fictif et personne : le personnage représente fictivement une personne, en sorte que l'activité projective qui nous fait traiter le premier comme une personne est essentielle à la création et à la réception des récits. ».
L'un sans l'autre mais toujours ensemble
En 2012, pourtant, le couple se sépare. En août 2012, Agnès Jaoui déclare :
« On a toujours fait la part des choses. J'aime écrire avec Jean-Pierre, j'aime voir Jean-Pierre. Je pense que ce qu'on fait à deux est mieux que ce que je ferais seule. Enfin, ce serait différent, mais je ne suis pas lasse de continuer à explorer l'écriture avec lui. Au contraire. »
C'est à peu près les seules déclarations que l'on trouve sur la période post-rupture du couple.
Leur couple n'ayant pas empêché une carrière individuelle pour les deux (ex) inséparables, il n'y a pas de raison de penser que leur collaboration s'achève pour autant. Agnès Jaoui s'est lancée dans une carrière musicale, en 2007 elle remportait ainsi le prix de l'album de musique du monde aux Victoires de la musique pour son album Canta. De plus, elle a joué seule dans de nombreux films : Le cousin d'Alain Corneau, Une femme d'extérieur de Christophe Blanc ou La maison de Nina de Richard Dembo. Jean-Pierre Bacri lui, est un acteur prolifique, on a pu le voir dans La Cité de la peur, Didier, Selon Charlie, Les sentiments, Avant l'aube ou Cherchez Hortense.
En 1997, le tandem crée sa société de production avec Sam Karmann, Les Films A4. Leur engagement professionnel va donc au-delà de leur engagement personnel. On s'interroge cependant, est-il vraiment possible que leur cinéma garde sa touche alors que le couple est séparé ? La réponse sera à chercher dans leur prochain film, mais pour l'instant rien de sûr. En attendant, il vous reste à aller voir Au bout du conte, leur dernier bébé.
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IMtheRookie7 mars 2013 Voir la discussion...