L'actrice Sara Forestier toute nue dans Le Nom des gens

Le Sexy Mardi propose cette semaine un extrait tiré d'un film sorti mercredi dernier, Le nom des gens de Michel Leclerc. Sara Forestier et Jacques Gamblin tiennent les rôles principaux de cette comédie française quelque peu dénudée?

Présenté à la Semaine de la critique lors du 63ème Festival de Cannes, Le nom des gens relate la rencontre et l'aventure amoureuse de deux personnes qui semblent ne pas avoir grand chose en commun. Bahia Benhammoud est une jeune fille engagée à gauche politiquement et qui va jusqu'à coucher avec des hommes de droite pour les convertir à ses idées. Quant à Arthur Martin (comme celui des cuisines), il mène une vie paisible et tranquille de quadragénaire.

Bahia invite Arthur chez elle et c'est de manière très décomplexée qu'elle se promène nue dans l'appartement. Les scènes drôles et les répliques piquantes ne manquent dans ce film, en atteste la phrase dite par Bahia au début de l'extrait : « On fait l'amour d'abord ou on fait à manger ? » Face à un Arthur ahuri, elle formule elle-même la réponse : « Personnellement, je n'ai pas très faim !» (contrairement à Romain Duris et Lubna Azabal la semaine dernière, souvenez-vous). Silencieux pendant que la jeune fille verse le vin, Arthur observe et semble perdre tous ses moyens à la vue du corps sculptural de la belle brune. Assis sur le canapé, donc en position d'infériorité, il baragouine alors « je crois que les femmes nues ça me bloque ». Soulignons à nouveau le pétillant de cette réplique. Bahia s'approche sensuellement, deux verres de vin à la main, et répond « Qu'est-ce que je peux faire pour toi ? ».

La scène prend une autre tournure, les plans de caméra changent quand Sara offre sa culotte verte à dentelle à Arthur. Les violons accompagnent ce geste, Arthur commence alors à rhabiller, doucement et tendrement, la jeune fille. En voix-off, il compare sa première nuit avec Bahia à une explosion nucléaire, allusion au métier de son père. L'image est forte et traduit le bouleversement irrémédiable survenu dans sa vie. Il embrasse le ventre de la jeune fille comme pour le revêtir et attache docilement le haut de Bahia qui relève lentement ses cheveux bruns bouclés. Elle dévoile alors son cou dans un sublime plan très chargé érotiquement. Chemise à carreaux à peine boutonnée, Bahia et Arthur s'embrassent alors avec empressement. En rhabillant Bahia, Arthur fait les choses à l'envers et prouve ainsi qu'il est différent des hommes qu'elle a séduit auparavant.

L'utilisation du sexe à des fins politiques est un sujet intéressant dans le film. Il soulève notamment la question des limites de l'engagement, jusqu'où peut-on aller ? Le nom des gens renverse les pôles : c'est une femme qui milite pour ses engagements politiques, prête à tout pour imposer ses convictions. Coucher pour convertir plutôt que coucher pour réussir ! De plus, cela donne lieu à des situations incongrues et à des rires francs.