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Mes 100 films (sans ordre pour l'instant)

Mes 100 films (sans ordre pour l'instant)

Liste de 100 films par NTosic
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Une découverte peut bouleverser la liste. Classement à venir.

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50 commentaires
  • Bosco
    commentaire modéré @MFlorian38 C'est à dire, je suppose, Close-Up (Gros plan) et peut-être quelques autres dont je n'ai pas les références qui eux aussi mélange les techniques ?
    1 février 2023 Voir la discussion...
  • MFlorian38
    commentaire modéré @Bosco Oui, Close-up et je songe aussi Au travers des Oliviers dont Kiarostami évoque un évènement dramatique qui est réellement survenu dans un village iranien et qu'avec un format cinématographique plus naturaliste, il décide d'inclure quelques acteurs non professionnels ayant vécu ces moments et à les faire communiquer entre documentaire perceptible des faits et fiction épurée lors d'un tournage tourné par un faux réalisateur incarné. Puis il y'a une histoire d'amour qui est totalement vrai sans poudre de fiction.
    1 février 2023 Voir la discussion...
  • NTosic
    commentaire modéré @Bosco Je me suis justement demandé suite à notre échange quel serait la place d'un docufiction si on devait faire deux listes différentes. Je comprends l'idée de travaux sur deux univers différents mais il y a eu trop d'hybridation dans l'Histoire du cinéma pour que j'y adhère totalement : les docufictions donc, les docus ethnographiques où des membres de tribus jouent leur propre rôle, les insertions d'images d'archive dans des fictions etc. Je dirais que la fiction et le documentaire ne sont pas deux droites parallèles mais sécantes, le point de croisement pouvant être certes lointain. Nous ne serons probablement pas tout à fait d'accord là-dessus.

    Je peux te conseiller un docufiction que j'estime réussi, qui figure dans ma liste d'ailleurs : La Sorcellerie à travers les âges (Haxan en VO). Je pense que ça va t'intéresser mais le fond ne te plaira pas car je crois savoir que les approximations historiques peuvent t'irriter et c'est vrai que dans ce film il y a peut-être une confusion entre des éléments du Moyen Âge et des Temps Modernes ainsi qu'une continuité proposée (et très discutable) entre le regard posé sur les sorcières et la psychiatrie abusive (sur les femmes malades notamment) contemporaine à la production du film. Mais l'important c'est de voir comment le réalisateur arrive à développer son argumentaire avec les moyens restreints du muet, entre intertitres, crayons pointant sur des fresques, et passages hallucinantes de fiction. Les maquillages sont excellents et les scènes de Sabbat ressemblent à des œuvres de Goya. Un OVNI du muet.
    1 février 2023 Voir la discussion...
  • Bosco
    commentaire modéré @NTosic @MFlorian38 Gros plan, Au travers des Oliviers, La Sorcellerie à travers les âges. Vos descriptions m'incitent à aller voir dans ces directions. Je vous en remercie.
    @MFlorian38 pour ce qui est des inexactitudes historiques, je passe aisément dessus si le film est bien fait, c’est à dire offre ce que l’on demande usuellement à un film, beaucoup plus mal, voire pas du tout quand il s'agit d’un documentaire. Précisément parce que l’un relève de l'univers de la fiction tandis que l’autre ressort de celui du récit de réalité. J'ajoute à cela que nous vivons une époque où tout est organisé, où les instruments conceptuels et techniques s’offrent pour effacer les frontières entre la réalité et la fiction, cela jusque dans le domaine du rapport aux faits avec multiplication des réalités alternatives mises sur le marché des opinions ainsi que l'orientation des industries notamment numériques nous invitant à nous réfugier dans des alter-mondes, des univers parallèles doublant le réel en le subvertissant radicalement par de prodigieux procédés de sublimation (d'où mon intérêt pour des films tels que Ready Player One qui en disent long, plus long du reste que ce que Spielberg veut y mettre, à ce sujet). Les progrès technologiques en différents domaines et notre avidité de fuite du réel, (c’est à dire l’encouragement que nos sociétés nous donnent à prendre nos désirs pour des réalités ainsi les moyens qu’elles nous « offrent » pour cela), se rencontrent pour amplifier ce mouvement, pour ne rien dire des ravages intellectuels produits par les théories de la déconstruction poussés jusqu’au délire qui ont le vent en poupe et, par cela s’accordent parfaitement aux ambitions de grandes compagnies qui tendent - et c’est bien normal de leur part à la création et l’extension incessantes de nouveaux marchés – cf. les projets Méta, notamment. C'est pourquoi, j'envisagerai certainement tout film mêlant fiction et documents comme un film de fiction aussi minime qu’y soit la part de documentaire du métrage. En revanche, je suis prêt à envisager certains films entièrement documentaires comme des films de fiction quand par, différentes techniques, le métrage est, disons, poétisé par un réalisateur, un réalisateur en ce cas avant tout un artiste, ou bien – mais cela va souvent ensemble - quand il est porté par une vision - souvent commenté - qui conduit à voir le réel présenté selon la forme interprétative que lui communique le réalisateur. Je songe à des documentaires de Werner Herzog, à des moments du moins dans ces documentaires (il se produit du reste quelque chose d’analogue dans les films de fiction de Herzog, dans ses premiers films certainement, où l’on passe d’un récit de forme classique de reconstitution « réaliste » de la réalité par la fiction, à des moments de pure onirisme, où l’on passe d’un univers à un autre, où un univers est soudain traversé par un autre monde). Ces documentaires-là – et ici je fais une concession à @Ntosic - pourraient trouver place dans la liste des « meilleurs films » telle que je la conçois. Je crois cependant qu’il y en a peu de cette espèce. Il y faut de grands artistes et pas seulement de brillants, voire de très brillants techniciens cinématographes disposant d’un regard ajusté.
    1 février 2023 Voir la discussion...
  • MFlorian38
    commentaire modéré @Bosco Comme la Balade de Bruno de Werner Herzog par exemple dont il tire du portrait réaliste en Allemagne de l'Ouest vers l'immigration du rêve américain partant du documentaire vers un aspect nettement fictif dont Herzog fait régurgiter un onirisme inquiétant ?
    1 février 2023 Voir la discussion...
  • Bosco
    commentaire modéré @MFlorian38 Oui, en effet, comme La Balade de Bruno, avec cet acteur étrange - de ce type dont raffole Werner Herzog -, Bruno S, qui avait déjà tourné avec le réalisateur trois années auparavant dans L'Enigme de Kaspar Hauzer - l'un des premiers films de pure fiction de Werner Herzog que j'évoquais, traversé de visions fulgurantes. Dans un commentaire que j'avais ajouté à la MC de La ballade de Bruno, j’avais noté : "On ne sait pas d’où viennent les personnages emblématiques d’Herzog. Une seule chose est sûre : ils sont irréductiblement étrangers à ce monde". L'univers herzoguien comme du reste celui de nombre de romantiques allemands (eux mêmes héritiers d’une lignée de mystique allemands – et Werner Herzog me semble particulièrement familier de Jakob Böhme) est un univers où transparaissent d'autres mondes, où certains de leurs habitants qui vivent dans le réel historique y vivent en fait comme en exil car ils sont citoyens d'"ailleurs". Dans ce type de vision on conçoit aisément qu'un artiste à la fois observateur et visionnaire comme l’est Herzog puisse faire accomplir par sa caméra de beaux passages de la réalité à la fiction, en documentaires aussi bien qu'en films.
    1 février 2023 Voir la discussion...
  • MFlorian38
    commentaire modéré @Bosco C'est vrai, on remarque visiblement dans les films de Herzog un regard étranger sur ces personnages vivant dans une transition fantastique de deux mondes distinctes qui s'opposent aisément. Dès que la réalité historique accueille les conditions de ces personnages, vient Herzog à les faire accompagner dans un nouveau monde, la conquête vers les rêves imaginaires de la fiction; poète allemand de l'exode cinématographique. Très intéressant ton commentaire.
    1 février 2023 Voir la discussion...
  • NTosic
    commentaire modéré Y a aussi le cas du cinéma expérimental dont on peut se demander si certaines œuvres peuvent figurer dans une liste de films. En effet le mode diffusion est totalement différent (underground, musée, fac et maintenant internet) et reste hors de l'industrie classique. Et il y a des connexions avec l'art contemporain. Les films de Brakhage où l'on voit des couleurs défiler sans aucun son ou les 8h de plan fixe sur l'Empire State Building de Wharol ont bien leur fiche sur VK en tout cas ! :)
    2 février 2023 Voir la discussion...
  • NTosic
    commentaire modéré Je me permets à cette occasion de faire de la pub pour ma liste consacrée aux documentaires méconnus, vus et appréciés :

    https://vodkaster.te...ires-obscurs/1394221
    2 février 2023 Voir la discussion...
  • Bosco
    commentaire modéré @NTosic J'avais apprécié cette liste.
    2 février 2023 Voir la discussion...
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